Le Tribunal de première instance de Port-Gentil a livré, le 30 septembre, son verdict concernant l’affaire opposant Me Irenée Mezui Mba, avocat, à la Société gabonaise de raffinage (Sogara). Reconnu coupable du délit d’escroquerie, aux côtés de ses coaccusés, il a écopé de deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis et de 800 millions de francs CFA au titre des dommages et intérêts.

Avocat au Barreau du Gabon, Me Irénée Mezui Mba devrait encore passer six mois en prison après sa condamnation. © Montage Gabonreview

 

Le verdict de l’affaire «Me Irénée Mezui Mba» a été rendu, le 30 septembre dernier, par le Tribunal de première instance de Port-Gentil, dans la capitale économique. L’avocat, qui a été sanctionné d’une peine de 24 mois de prison, dont 12 avec sursis et d’une amende de 800 millions de francs CFA pour dommages et intérêts, était accusé d’avoir escroqué 700 millions de francs CFA à la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et abusé de la confiance des membres du collectif d’ex-employés de la société de restauration Sodexo.

Sous mandat de dépôt à la prison centrale de Port-Gentil depuis le 9 mars, Me Irénée Mezui Mba comparaissait, avec ses co-accusés – Hubert Charles Ranozinault et Walburge Gontran Nguema Omvame – pour abus de confiance et escroquerie. Reconnus coupables et fixés sur leur sort, ils devront encore passer six mois en prison avant de recouvrer la liberté.

Verdict rendu, l’avocat et ses complices pourraient interjeter appel. Toutefois, si les choses restent en l’état, Me Mezui Mba risque sa carrière, notamment l’exclusion définitive du Barreau du Gabon.

Pour rappel, cette affaire a été à l’origine de vives tensions entre l’Ordre des avocats et les Magistrats au point que, pour protester, les premiers avaient boycotté les sessions de la Cour criminelle. On est vraisemblablemen à la fin d’un feuilleton ayant fait couler beaucoup d’encre et de salive.

 
GR
 

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