Conservation Justice vient de dresser le bilan 2020 du projet Appui à l’application de la loi sur la faune (AALF). Cette année-là, le projet lancé en 2010 a notamment permis l’arrestation de 47 trafiquants d’espèces animales protégées et la saisie de 73 pointes d’ivoire.

47 trafiquants fauniques arrêtés au Gabon 2020 grâce au projet AALF. © D.R.

 

Acteur majeur de la lutte contre le trafic d’espèces animales protégées au Gabon, Conservation Justice vient de dresser le bilan 2020 du projet Appui à l’application de la loi sur la faune (AALF) qu’elle a lancé en 2010. Selon l’ONG, 19 opérations ont été réalisées par les Eaux et Forêts et les forces de l’ordre, grâce au projet AALF. 47 trafiquants ont été arrêtés grâce à ces opérations, des Gabonais mais aussi des présumés trafiquants de sept autres nationalités, s’est réjouie Conservation Justice.

«En matière de lutte contre le trafic de faune, le Gabon est un exemple à suivre dans la sous-région et plus globalement en Afrique francophone», a affirmé le directeur exécutif de Conservation Justice. «Nous faisons partie du réseau EAGLE, actif sur dix pays en Afrique, et on ne peut que constater que le nombre de condamnations est beaucoup plus élevé que dans les autres pays où nous sommes actifs», a ajouté Luc Mathot.

Les opérations initiées dans le cadre du projet ont permis de saisir 73 pointes d’ivoire, quatre peaux de panthère, deux carabines de grande chasse et une arme de calibre 12. Sur les 54 personnes poursuivies, AALF a facilité l’obtention de 44 condamnations fermes variant de 180 à 730 jours, avec une moyenne de 487 jours de prison ferme. Les cas en cours concernent huit personnes, tandis que trois autres personnes ont été relaxées ou leurs cas classés sans suite par manque de preuves ou en raison de leur innocence manifeste.

 
GR
 

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