Le gouvernement va s’atteler à relancer la croissance en 2021, à travers une stratégie reposant sur l’accélération des réformes structurelles et la concrétisation de nombreux projets porteurs. Le second pilier prévoit notamment «un effort de plus de 4700 milliards de francs CFA sur les trois années à venir, financés majoritairement par le secteur privés et les PPP», a annoncé le gouvernement.

Le gouvernement va injecter 4700 milliards dans l’écoEconomie croissance relancenomie d’ici à 2023 pour relancer la croissance. © D.R.

 

Fragilisée par la pandémie de Covid-19, l’économie gabonais devrait retrouver des couleurs en 2021. C’est en tout cas ce à quoi va s’atteler le gouvernement à travers une stratégie reposant sur deux piliers : l’accélération des réformes structurelles et la concrétisation de nombreux projets porteurs. «Les réformes structurelles porteront sur la réorganisation du cadre institutionnel de certains secteurs comme les infrastructures, l’agriculture, l’habitat, l’énergie et la filière bois», a révélé la ministre de l’Economie dans une interview parue le 6 janvier dans Jeune Afrique.

Selon Janine Lydie Roboty, ces réformes toucheront l’optimisation de la mobilisation des recettes et la rationalisation des dépenses et l’environnement des affaires, essentiellement. Concernant le second pilier de la stratégie de relance de la croissance, le ministre de l’Economie a affirmé que le Gabon anticipe «un effort de plus 4700 milliards de francs CFA sur les trois années à venir, financés majoritairement par le secteur privé et les PPP (Partenariats publics-privés, ndlr). Ici, les investissements concerneront plusieurs secteurs : infrastructures de transport, énergie, industrie, filière bois, éducation et santé. «L’effort de l’Etat ira prioritairement vers l’accélération des projets porteurs de croissance tels que la santé, l’éducation et le social», a révélé Janine Lydie Roboty.

En raison du Covid-19,  le Gabon a subi en 2020 un triple choc lié à la chute de la demande mondiale de ses principaux produits d’exportation, la baisse des cours de produits de base et le ralentissement de certaines activités au niveau mondial. Le PIB du pays a reculé de cinq points se situant entre 1 et 2%.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Commençons déjà par récupérer tout le pognon détourné par le clan BONGO-VALENTIN.

  2. A Ntare Nzame Maman mè wo dit :

    Une très bonne information du nouvel an et du jour, pourvu qu’elle soit réelle et appliquée.

  3. Abdallah dit :

    Un mensonge de plus,les gabonais sont fatigués des annonces sans concrétisation

  4. Lavue dit :

    C’est du pipo. Ils ne disent pas d’où proviendra l’argent. Il faut que les Gabonais, même les moins instruits sachent que le pays est très gravement endetté, pour des résultats d’investissements nuls, personne n’y voit quoique ce soit de réaliser. Il y a un énorme service de la dette vis à vos des créanciers. N’ayant rien à dire on bombarde comme ça des chiffres qui n’ont aucun sens. La politique des effets d’annonce ne marche plus. Faudrait que ALI et ses gens soient un plus imaginatifs. Nous sommes en début d’année, il n’est pas tard de dresser un bilan sur ce qui a été promis ou réaliser les années écoulées au lieu de refaire dans le même cirque.
    Par exemple les Gabonais attendent la fameuse Transgabonaise, grande promesse du prince (les travaux ont-ils démarrés? De la connerie uniquement avec ce Gouvernement qui ne connaît pas la honte.
    Les idiots, quand ils arrivent au pouvoir, c’est pire que la peste.

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