Ouvertes en février 2021 à Libreville, les souscriptions à l’accès aux Zones agricoles à forte productivité (Zap) enregistrent aujourd’hui 600 parcelles déjà attribuées dans cinq localités du pays, selon le ministère de l’Agriculture.

D’ici à 2025, le Gabon projette de produire localement plus de 50 % de sa consommation alimentaire nationale. © D.R.

 

Le projet de création de cinq Zones agricoles à forte productivité (Zap) dans trois provinces du Gabon (Estuaire, Moyen-Ogooué et Ngounié) poursuit son développementAprès la signature des Convention par le ministère des Eaux et Forêts, et son collègue en charge de l’Agriculture et de l’Élevage, en décembre 2020, et surtout après le lancement des souscriptions à l’accès à ces Zones, le bilan fait état de 600 parcelles déjà attribuées.

Ces parcelles relevant des agropoles destinées à la diversification de l’économie nationale, mais également à encourager les jeunes à retourner à la terre, ont été attribuées dans cinq localités du pays: Kango à Andem dans la province de l’Estuaire, en Idemba et Mboukou dans la Ngounié et Bifoun-Abanga dans le Moyen-Ogooué. Ces parcelles sont sécurisées et cadastrées et les superficies vont de 1 à 1000 hectares.

Selon Lenouveaugabon, les bénéficiaires se recrutent parmi les coopératives agricoles, les exploitants locaux, les PME agricoles et agro-industrielles souhaitant développer leurs activités. L’objectif de ces Zones est de moderniser l’agriculture nationale, de faire en sorte qu’elle s’organise dans le cadre d’un système permettant de nourrir la population gabonaise à grande échelle. L’initiative vise à «encourager et accompagner les investisseurs nationaux et étrangers à devenir des modèles d’entrepreneurs agricoles», soulignent les services du Plan d’accélération de la transformation (PAT) de l’économie gabonaise.

Les cinq zones agricoles à forte productivité représentent un total de 75 000 hectares de terres disponibles. Et d’ici à 2025, le Gabon projette de produire localement plus de 50 % de sa consommation alimentaire nationale et d’augmenter de manière significative la part de l’agriculture dans le Produit intérieur brut (PIB).

 

 
GR
 

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