Responsable de l’organisation politique, «Gabon nouveau départ» et souhaitant faire sienne la volonté du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) de voir le Gabon s’engager véritablement sur le train du développement, Roland Désiré Aba’a Minko a présenté ce mercredi 3 janvier des outils de travail, des Quad-tractors modifiés et réalisés par ses soins, censés répondre aux besoins des populations, en tenant compte des réalités locales. Objectif : apporter des solutions concrètes pour lutter contre la cherté des produits agricoles.

Roland Désiré Aba’a Minko et ses collaborateurs présentant leurs réalisations. © Gabonreview

 

Face à la cherté des produits agricoles et partant du fait que «la construction et le développement de la terre de nos ancêtres ne peut se faire par des discours théoriques ou des plaintes et complaintes», Roland Désiré Aba’a Minko du mouvement «Gabon nouveau départ» a présenté, ce mercredi 3 janvier à Libreville, des outils de travail réalisés avec ses collaborateurs afin de répondre au besoin en termes de transport des produits agricoles depuis les zones reculées vers les villes.

Estimant que pour transformer le rêve d’une vie sociale et moderne en réalité, il faut se soumettre à l’exigence de la participation de tous à l’effort de transformation par le travail, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 et son équipe ont essayé d’apporter leur pierre à l’édifice. Ils ont donc choisi d’innover pour trouver des moyens susceptibles de transporter les produits agricoles locaux, rares et chers, des zones rurales et enclavées vers les centres urbains. «Le niveau de développement souhaité s’acquiert par la compétition sur la base des compétences réelles et la maitrise pratique des sciences appliquées», a-t-il déclaré lors de la présentation de ces outils, soulignant que tant que les gouvernements continueront à acheter l’expertise, «l’indépendance et la souveraineté que nous voulons resteront un rêve ou une vue de l’esprit».   

© Gabonreview

Dans ce contexte, son organisation a mobilisé des ressources propres et entend s’inscrire dans «la transformation positive de notre environnement». Les Quad-tractors présentés permettront selon lui «l’écoulement des productions de l’agriculture artisanale des zones enclavées vers des zones de grandes consommations afin de lutter contre la cherté des produits agricoles importés». Ils permettront en outre de «désenclaver les zones reculées en apportant aux habitants des produits manufacturés de première nécessité dans l’objectif d’améliorer les productions de l’agriculture artisanale et les conditions de vie des villageois». 

En définitive, il est question de faciliter la collecte des produits vivriers locaux pour répondre efficacement à la demande des consommateurs. Toute chose permettant de réduire les coûts de ces denrées alimentaires et de rendre consistant le contenu du panier de la ménagère de plus en plus allégé, tout en encourageant les productions agricoles villageoises dans le but de réduire la dépendance aux importations. Ce, d’autant plus que les importations des denrées alimentaires coûtent plus de 400 milliards par an au Gabon.

Pour le lancement de l’exploitation de ces engins, au moins 148 villages dans le Woleu-Ntem sont concernés. «Si on récupère ou achète seulement un régime de bananes dans chaque village, cela fera 148 régimes. C’est déjà important pour alimenter une ville», a-t-il dit.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Je ne sais si le produit de Aba’a Minko répond vraiment au besoin énoncé de façon rentable. Si c’est le cas, le gouvernement doit créer des conditions pour permettre aux gabonais qui essaie d’innover de continuer dans cet élan. Les produits n’ont peut etre pas la même qualité que ceux importes, mais si on leur donne pas leur change, ils n’auront pas l’opportunité et les moyens de s’améliorer, faire progresser le tissu industrielle gabonais et partant renforcer notre économie grâce au made in Gabon. On attends le soutien du gouvernement et de la SEEG pour que les compteurs électriques made in Gabon puisse avoir une part de ce marché. Si la SEEG estime qu’il ne sont pas fiable, il est de la responsabilité sociétale de cette entreprise publique et de l’etat de soutenir les promoteurs pour que les compteurs gabonais atteigne le niveau de fiabilité souhaité.

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