S’il a regretté que son regroupement de partis politiques, la PG 41, n’ait pas été convié aux pourparlers qui commencent bientôt, Me Louis Gaston Mayila, président de l’UPNR, a encore bon espoir que leurs propositions pour un nouveau Gabon soient prises en compte.

Me Louis Gaston Mayila, président de la PG 41. © D.R.

 

À l’instar d’autres regroupements de partis politiques des anciennes majorité ou opposition, la plateforme PG 41 ne figure pas dans la liste des 542 participants au Dialogue national inclusif comptant déjà 140 formations politiques légalement reconnues auxquelles il faut ajouter des acteurs politiques invités par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Chantres du report de ces assises en raison des manquements qu’ils ont récemment dénoncés, Me Louis Gaston Mayila et les siens ont rencontré, mercredi 27 mars, le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Aba’a Owono, d’une part pour se plaindre de leur absence à ces pourparlers prévus tout le mois d’avril prochain à Libreville.

Dieudonné Aba’a Owono et Me Mayila, le 27 mars 2024. © Capture d’écran/GabonReview

«Nous autres, PG 41, nous nous sentions un peu exclus», a regretté le président de l’Union pour la nouvelle République (UPNR) qui espérait que ses compagnons et lui-même, «comme d’habitude», soient «au cœur du débat». Visiblement rassurée par leur interlocuteur, la PG 41 s’est dite «optimiste» au sortir de cet entretien à l’occasion duquel elle a transmis à Dieudonné Aba’a Owono ses propositions pour l’édification du nouveau Gabon auquel elle aspire.

«Ce n’est pas parce que nous ne serons pas dans la salle qu’on ne sera pas du Dialogue. On recevra les échos, on donnera les répliques qu’il faut dans tous les domaines», a indiqué Me Louis Gaston Mayila.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Comme d’habitude? Apparemment Mayila n’a pas compris que les habitudes sous Ali Bongo n’étaient pas bonnes et on ne doit pas les reproduire. Ali Bongo pouvait se contenter des 0% pour bâtir une légitimité fictif de ses dialogue mais Oligui comprends que ca ne paye pas de s’entourer d’une pléthore de 0% alors que ceux qui réellement sont représentatifs et suivis par le peuple il ne les écoute pas. PG41 c’est du 0%, sa présence n’est pas indispensable, il y a suffisamment de gabonais assez représentatifs de l’opinion populaire. Avec plus de 5000 représentants, je pense qu’on aura suffisamment d’idées bonnes à débattre et je vois pas ce que PG41 dira d’extraordinaire qui ne peut être porté par ceux qui iront au dialogue. Mayila doit prendre sa retraite. En plus Mayila vous avez trahi le peuple en participants au dialogue qui a accouché des reformes iniques et antirépublicaine malgre la sonnette d’alarme des membres d’alternance 2023, et c’est toi Mayila qui a imposé une vice présidente opposition qui nous avait déjà vendu en 2016 et qui nous a vendu une deuxième fois sans honte.

  2. Evariste dit :

    On a pas besoin du sosie d’Ali ! 🤣🤣

  3. DesireNGUEMANZONG dit :

    Monsieur Gayo dit ceci: « Mayila doit prendre sa retraite ». Je pense exactement la même chose que lui. Et ce n’est pas le seul à devoir le faire. Le peuple aspire à un avenir radieux. A un essor vers la félicité. Vous (Monsieur Mayila) et vos amis du PDG étiez prêts à marcher sur des cadavres pour assurer la continuité d’un régime dégueulasse (et par ricochet d’une famille et peut-être plus d’une).

    Le peuple gabonais était le cadet de vos soucis. Vous avez tenté de remettre en selle un individu moribond alors qu’il eût été plus sage de le soumettre à un repos obligatoire. C’est pourquoi, le peuple gabonais vous morigène (1). Il est temps de quitter la scène politique et médiatique que vous encombrez inutilement. Vos effusions ridicules n’intéressent personne. Vous êtes un éfrit (2). Vous êtes un apostolat du cynisme et de la médiocrité politique.

    (1) Du verbe morigéner qui signifie réprimander, sermoner.
    (2) Dans la mythologie arabe, un éfrit est un génie malfaisant.

  4. ronimbaminko dit :

    Mr MAYILA devrait écrire ses mémoires s’il désires vraiment contribuer a l’évolution de ce pays. écrire ses mémoires ou il va démontrer son bilan d’homme politique et homme d’affaire depuis qu’il est entré dans ce monde. c est cela la seule contribution qui lui reste a offrir aux gabonais et a ce pays s’il veut vraiment redorer son blason. et cela est valable pour les Mbourantsuo, Asselé, Ngari… et tous les autres anciens hiérarques de l’ère de Bongo.

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