Abordant tour à tour des questions liées au Coronavirus au Gabon et l’agenda du chef de l’Etat, le porte-parole de la présidence de la République gabonaise a renoué avec la presse ce 14 juillet. Entre participation d’Ali Bongo au sommet de l’UA le 28 juillet, à celui de la CEEAC deux jours plus tard et sa participation aux festivités allégées de la fête de l’indépendance, Ali Bongo aura un agenda particulièrement chargé.

Ali Bongo aura un agenda international particulièrement chargé. © Communication présidentielle

 

«Le chef de l’Etat n’est pas en vacances en Europe», a affirmé le porte-parole de la présidence de la République gabonaise ce 14 juillet. Renouant avec la presse après 4 mois de confinement, Jessye Ella Ekogha a indiqué que, comme pour les membres du gouvernement, le président Ali Bongo «s’attèle à la tâche quotidiennement». Ali Bongo, a-t-il dit, a depuis le début de cette pandémie participé à plusieurs réunions de l’Union africaine (UA), en visioconférence. Au cours de ces réunions, il a porté, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la voix de l’Afrique centrale et a plaidé pour une stratégie coordonnée à l’échelle du continent en matière de riposte contre le Covid-19, et de relance économique.

Dans les jours et semaines à venir, a informé le porte-parole de la présidence, le président de la République gabonaise aura «un agenda international particulièrement chargé». Selon lui, Ali Bongo participera à un nouveau sommet de l’UA le 28 juillet et à un sommet ordinaire de la CEEAC deux jours plus tard, soit le 30 juillet.

S’il n’a pas indiqué les lieux où se tiendront ces différents événements, Jessye Ella Ekogha a également indiqué que «l’agenda du président de la République sera marqué par les festivités du 60e anniversaire de l’indépendance qui sont maintenues même si elles ont été allégées en raison du Covid-19». Ali Bongo a également reçu une invitation de son homologue français, Emmanuel Macron, pour participer au sommet Afrique-France qui devait se tenir à Bordeaux mais qui a été reporté du fait de Covid-19. En clair, estime Jessye Ella Ekogha, Ali Bongo pilote le Gabon et ses institutions pour faire face aux défis économiques et sociaux de l’heure.

En matière de lutte contre le Covid-19, a-t-il dit, le Gabon est considéré en Afrique comme l’un des pays où la riposte est la plus efficace. Il en veut pour preuve, le nombre de tests quotidien qui selon lui, est l’un des plus élevés par tête d’habitants en Afrique, le taux de létalité (0,76% au Gabon contre 2,76% en Afrique) et la baisse continue du nombre de cas.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    A Ntare Nzame! Arrêtez cette comédie, Sylvia et Nourredine. Vous n’arriverez pas comme ça jusqu’en 2023. Impossible!! A Ntare Nzame!!

    Allez vous faire FOUTRE avec vos mensonges. Quittez le Gabon avant qu’un malheur ne tombe sur vous deux. Nourredine, rentre dans ton Maroc natal. Et dis à ta mère adoptive Sylvia Bongo de faire autant. Vous n’êtes même pas un peu gabonais. Laissez le Gabon aux gabonais. A Ntare Nzame!!

  2. Pourquoi ne nous dit-il pas les raisons pour lesquelles Mr Faure Eyadéma n’est pas venu? C’est de la communication qui n’a ni tête ni queue. Maintenant faites attention, vous allez finir par foutre en l’air Ali Bongo, vous ne voulez pas qu’il se repose, alors il va se détruire en direct. Ses médecins lui ont recommandé six mois de repos, mais la déclaration de Mr Bruno Fuchs est venue contrecarrer vos plans. C’est dommage, comme le pouvoir rend fou.

    • beka dit :

      @ Aloumane emaneya, bonjour.
      Je relève la pertinence de votre mise en garde et y adhère pleinement : « …faites attention, vous allez finir par foutre en l’air Ali Bongo, vous ne voulez pas qu’il se repose, alors il va se détruire en direct… » Malheureusement, « se détruire en direct » : ce ne sera pas la première fois pour notre président. Et, Dieu merci, il a survécu jusqu’à présent. Mais cette seconde fois que nous redoutons, laisse entrevoir quelle issue ? La soif du pouvoir « rend fou… », comme vous dites, et insensible…

  3. Jacouille dit :

    Ainsi parlait Moussa Ibrahim le dernier porte parole de Khadafi , pendant son patron avait s’était terré dans les caniveaux de syrthe, le bon monsieur venait faire le perroquet pour dire que Khadafi était toujours aux commandes

  4. Siffer dit :

    Du divertissement tout simplement. Car Sylvia Bongo est bien en Angleterre au funenarium où se trouve le cadavre d’Ali Bongo. C’est la seule façon pour elle d’échapper à la foudre de la diaspora gabonaise. Je suis aussi pour que cesse de tels mensonges adressés au peuple gabonais qu’on ridiculise depuis plus de 50 ans.

  5. guy papé dit :

    vraiment nous somme fatigué de se mensonge de tous les jours vous n’avez pas honte vous menté même le pays en même tant que la population soyez francs dans vos propos vous participer à la destruction de la santé d’Ali sans se rendre compte au lieu de lui laissé se reposer

  6. Lavue dit :

    Et ce Jessey ELLA EKOGHA. C’est qui vraiment? Certes le nom sonne très gabonais, mais le look alors, on dirait tranquillement Hassan HEJEIJ, il n’est pas Libanais celui-là. Faut savoir qu’au Gabon beaucoup de Libanais 100%, ont des patronymes gabonais.
    Après LACCRUCHE un français catapulté bêtement à la tête du pays, voilà un Libanais comme port-parole de la présidence. Un Anglais pur sang ministre des eaux et forêts.
    Pensez chers amis à l’image du Gabon qu’on véhicule à l’étranger. Faut pas mimer des vieux pays comme la France, qui a un très vieille histoire d’oppression et d’assimilation des peuples. Loin de tout racisme, mais le petit Gabon en fait un peu trop et c’est vraiment ridicule. Si ceux qui sont morts pour la Libération du Gabon voyaient ça, 60 ans après il deviendraient simplement fous. Réfléchissez toujours à la repentance tardive d’OMAR au soir de sa vie, je cite: » Dieu ne nous pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire, il nous regarde … »
    Touts est résumé dans ce triste propos.

    • Serge Makaya dit :

      Omar Bongo pour qui j’ai servi au B2 n’est pas différent du fils adoptif DCD à Riyad. Les Bongo n’ont jamais servi le Gabon. Ils se sont servi du Gabon pour se mettre plein les poches. A Ntare Nzame !!

    • KIEM dit :

      @lavue, nous pouvons attaquer Jessye sur sa fonction à la présidence, mais pas sur sa filiation. Son père c’est le défunt Ella Ekogha, sa mère c’est la gynécologue Nsa Mvé Geneviève, clan effack à Mélene, 15km de Bitam sur la route d’Oyem, fille d’un riche commerçant français M. Dugrais, ceux là qui ont fait de Bitam un important centre commercial pendant l’ère colonial grâce à la culture du café et du cacao, pour rappel, l’aérodrome de Bitam était international. Les natifs de la Commune de Bitam comme René vous diront que Jessye ressemble au fils de Dugrais surnommé « Bonhomme », même couleur des yeux et embonpoint comme son grand-père. Tiens ! sa cousine la fille du Pr NGOU MILAME est docteur en génétique, elle pourra mieux vous expliquer les mécanismes de la génétique.

  7. beka dit :

    Je trouve regrettable que le Porte-parole de la présidence de la République, lors de sa dernière conférence de presse, ait esquivé la question relative à la visite avortée à Libreville du président togolais, M. Faure Gnassingbé Eyadema. Ce sont de tels silences qui constituent le terreau de la rumeur mais témoignent de la sensibilité du sujet. Pourtant, sans attendre Jessy Ella Ekogha, d’autres canaux de communication sur les réseaux sociaux ont rempli ces vides, en apportant quelque éclairage sur cette annulation brutale de la visite à Libreville du président togolais.
    Faut-il croire à ces explications d’arrière-cour des réseaux sociaux ? A chacun de faire ses déductions. Il reste néanmoins que par ces esquives, le Porte-parole de la présidence a clairement fait ressortir des réalités qui démontrent que le pouvoir de Libreville ne banalise pas cette question du report de la visite de son homologue togolais. Un sujet qui semble avoir des ramifications à divers niveaux.
    Par exemple, nous avons encore dans nos mémoires les propos du député français Bruno Fusch, affirmant que le président Ali Bongo est hors-jeu depuis son AVC à Ryad il y a dix-huit mois. Pourtant, cela n’a fait que se greffer à un autre événement, le récent remaniement gouvernemental en France, au cours duquel l’avocat d’un présumé coupable dans une affaire de détournement de deniers publics à la présidence de la République gabonaise, a été nommé au ministre français de la Justice. Puis, voici encore un fait inédit, l’annulation pure et simple par lui-même, et sans autre forme d’explication, d’une visite officielle d’un président étranger, sans dire si elle est simplement reportée à une date ultérieure.
    A tout cela s’est encore s’ajouté cette espèce d’esquive du Porte-parole de la présidence de la République gabonaise, qui aurait dû informer les Gabonais et les autres Africains, sur les raisons d’un tel report. Le fait qu’il aborde avec insistance « l’agenda diplomatique très chargé » du président Ali Bongo au cours des prochains jours, même s’il n’atténue en rien la déception des Gabonais, démontre que sa fuite en avant milite, elle aussi, dans le même sens d’une multiplication de questionnements. Comment, alors, ne pas nous interroger sur la pertinence de tous ces événements, et nous demander …où allons-nous, que se passe-t-il ?

    • FINE BOUCHE dit :

      Concernant l’agenda chargé je n’ai retenu que deux dates . Quant à l’annulation de la visite du fils de son père. Je cite  » C’est aux autorités togolaises de faire savoir pourquoi ce désistement » Cela sous entend, que
      la présidence ne le sait pas elle même, pourquoi ce RDV a été avorté. La diplomatie gabonaise a été durement éprouvée sur ce coup.

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