Dans son traditionnel discours de fin d’année à la Nation, le 31 décembre, le président Ali Bongo a pris de nouveaux engagements en faveur de la jeunesse. Estimant que 2021 doit être l’année du rattrapage, l’occasion de jeter les bases d’un Gabon nouveau, qui offre à ses jeunes de véritables perspectives d’avenir, il a annoncé la création de 50.000 emplois dans la filière bois sur les cinq prochaines années.

Ali Bongo compte sur la filière bois pour assécher le chômage des jeunes. © Gabonreview

 

Ali Bongo s’est engagé, le 31 décembre, dans son adresse de fin d’année à la Nation, à soutenir la jeunesse. Le président de la République a annoncé la création de  50.000 nouveaux emplois, sur cinq ans, dans la filière bois. Une opération visant à absorber la main d’œuvre jeune qui constitue le gros des chômeurs dans le pays.

Fidèle à ses habitudes, Ali Bongo n’a pas manqué de jeter un regard sur la situation de la jeunesse gabonaise. Une jeunesse placée d’ailleurs au cœur de ce septennat qui tire vers sa fin. Il a rappelé que cette couche de la société a été certainement plus affectée par les effets du Covid-19. «Parmi ceux d’entre nous qui ont été les plus affectés par l’épreuve que nous venons de traverser, il en est certains qui en ont peut-être, plus durement encore que d’autres, souffert. Nos jeunes», a fait savoir le chef de l’Etat.

A regard de la situation, il estime que «2021 doit être l’année du rattrapage. L’occasion de jeter les bases d’un Gabon nouveau. Un Gabon qui offre à ses jeunes de véritables perspectives d’avenir». «En 2021, nous devons faire plus pour notre jeunesse. En matière d’emploi, notre absolue priorité, notre objectif est de créer chaque année autant de nouveaux emplois que le nombre de jeunes qui rentrent sur le marché du travail. Nous y parviendrons grâce à l’intensification de notre politique de diversification de l’économie. Diversification qui doit privilégier les secteurs fortement créateurs d’emplois. C’est le cas du bois, de l’industrie, de l’agriculture, du tourisme ou encore des services», a-t-il ajouté.

Le locataire du Palais du Bord de mer a soutenu que «d’ici 5 ans, nous visons la création de 50 000 nouveaux emplois rien que dans la filière bois». Il mise ainsi sur la transformation locale des ressources. «Investir dans sa jeunesse est le meilleur service à rendre à son pays. La jeunesse, c’est l’avenir, notre avenir. Elle est notre espoir», a-t-il déclaré.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Que les gens qui parlent au nom d’ALI essaient d’être un peu sérieux. Personne n’a besoin de tous ces effets d’annonce. C’est idiot et nul. Résolvez les problèmes et présentez en fin d’année le bilan au peuple. C’est ce qu’on attend des dirigeants. On veut créer 50.000 emplois dans le bois en 2021, mais les soi-disants conseillers qui pensent et écrivent à la place d’ALI ne prennent même la peine de dire aux Gabonais combien de postes ont été créés dans la filière en 2020. Le minimum c’est de présenter une base comparative pour voir si ce qui est avancé comme chiffre est sérieux. Il faut que ces dirigeants de substitution et les médias parfois acquis à leur cause apprennent à respecter les Gabonais, même sil l’on peut comprendre que le faible niveau intellectuel et de formation des uns et des autres peut expliquer la légèreté avec laquelle les choses sont présentées. Mais il faut arrêter avec les effets d’annonce, les Gabonais ne sont pas des imbéciles. On sait tous ce qu’est advenue l’annonce des 5000 logements par an durant 7 ans. Alors messieurs les conseillers d’ALI ou si vous préférez, M. ALI himslef, présentez aux Gabonais des bilans et non des promesses. Cette manière de faire de la politique est dépassée et nulle. Ce ne sont pas les mêmes populations illettrées, longtemps manipulées par papa OMAR, que vous avez en face de vous aujourd’hui. Faut intégrer cela dans vos mesquins calculs.

  2. asphalt dit :

    Les gabonais me font penser au chien devant son maître qui a les deux mains dans le dos dont l’une un os et l’autre un bon gros morceau de viande et puis le maître jette l’os au-loin et le chien se jette sur l’os.Pathetique même pas fichu de se demander « qu’est-ce que mon maître cache dans l’autre main » ou même de sentir le bon morceau de viande. On se contente tellement de peu qu’il nous aura toujours.

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