Après l’édition virtuelle de 2021 en Ouganda, le Gabon accueille du 29 août au 2 septembre la Semaine africaine du climat, une grande concertation des représentants des gouvernements, des chefs d’entreprises et des membres de la société civile visant à peaufiner la position des États africains avant la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 27) prévue en novembre prochain à Charm el-Cheikh, en Égypte. Le président gabonais Ali Bongo a lui-même ouvert les travaux, fixant le cap et indiquant que «l’heure est venue pour les Africains de prendre leur destin en main».

Le président Ali Bongo Ondimba ouvrant les travaux de la Semaine africaine du climat. © Gabonreview/capture d’écran

 

Aperçue de quelques personnalités participant à la Semaine africaine du climat à Libreville. © Gabonreview/capture d’écran

La Semaine africaine du climat 2022 (ACW 2021) s’est ouverte lundi 29 août, à Libreville. Présidé par Ali Bongo Ondimba, qui a ouvert les travaux, ce rendez-vous s’étalant sur cinq jours, veut planter le décor d’une action régionale plus ambitieuse pour lutter contre les changements climatiques avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP 27 qui se tiendra en Égypte.

Faible pollueur, le continent africain est la première victime du réchauffement climatique et demande, à l’occasion de toutes les conférences climatiques aux grands pollueurs (pays fortement industrialisés), de compenser la préservation de la biodiversité africaine par des financements.

Devant plus de 1000 participants provenant de 60 pays, le chef de l’État gabonais a rappelé les actions du Gabon menées en faveur du climat et de la nature depuis son accession à la magistrature suprême. «En effet, dès mon accession à la souveraine suprême, le Gabon, par ma voix, a toujours pris une par active aux négociations sur le climat et cela, dès la Cop 15 à Copenhague», a-t-il rappelé, ajoutant que «le dernier conclave de cette rencontre avait réuni une centaine de chefs d’État et de gouvernements pour rédiger un accord destiné à sauver la planète du changement climatique».

Face aux intérêts particuliers ayant amené des États à torpiller ces accords, Ali Bongo regrette. «Malheureusement, malheureusement ! La rencontre de Copenhague, dont les décisions ont été tant attendues, ne fut pas le moment décisif que les peuples du monde espéraient. Au contraire, les intérêts souverains de chaque pays ont prévalu sur l’intérêt général», a dénoncé le président gabonais.

«Travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables»

Il y a donc urgence à agir contre les changements climatiques et l’événement est conçu pour créer une dynamique pour permettra d’évoquer le renforcement de la résilience face aux risques climatiques, l’accélération de la transition vers une économie à faible taux d’émission et le renforcement des partenariats pour résoudre les problèmes urgents.

Ali Bongo souligne d’ailleurs que de grandes agglomérations telles que Dakar, Libreville… sont menacées de disparition à cause des effets du changement climatique. Ce qui lui fait relever que près d’une décennie après toutes les réformes et actions engagées par le Gabon, «nous pouvons et devons être fiers des résultats obtenus». «Plusieurs réformes ont permis de jeter les bases d’une économie à faible émission de carbone», a-t-il fait remarquer avant d’indiquer que «depuis Copenhague, le Gabon absorbe plus d’un milliard de tonnes de carbone».

Le chef de l’État se félicite et déclare : «Aussi, sommes-nous considérés comme le pays le plus positif en matière de carbone au monde». Il estime en cela que «la Cop 27 est la Cop de l’Afrique». «Elle dessinera de manière significative notre avenir», a-t-il dit, ajoutant que c’est le lieu de s’unir pour résoudre les problèmes et défis qui se posent à tous. Il invite à saisir cette semaine pour travailler sur des solutions innovantes, concrètes et durables qui donneront aux Nations africaines, les moyens de lutter contre le changement climatique avec succès.

L’événement qu’accueille Libreville est organisé par l’Organisation des Nations unies pour le climat (Onu-Climat), en collaboration avec les partenaires mondiaux que sont le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Groupe de la Banque mondiale, l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca).

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    La francafrique à amélioré le masque en silicone du sosie Ali Bongo. C’est bien, continuez votre cinéma. Faut bien qu’il prenne FIN avec votre pseudo Présidentielle de 2023.On va voir comment vous allez procéder. Bande de VOYOUS.

  2. Jean jacques dit :

    Qui est sosie toi ou ton père ou ta mère? La mort que tu passe ton temps a souhaité l’autre tu oublie que tu peux mourir avant et tu ne sera jamais éternellement sur cette terre.

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