Le chef de l’Etat gabonais est attendu en Arabie Saoudite où il participera à un forum international sur les investissements. 3 ans après son accident vasculaire cérébral (AVC), que le porte-parole de la présidence de l’époque avait qualifié de «fatigue sévère», Ali Bongo va également rencontrer le roi d’Arabie Saoudite. Si la date exacte du voyage n’a pas été donnée, on note tout de même qu’il aura quasiment lieu à la même période que celui, mémorable, de 2018, s’étant soldé par une hospitalisation due à son AVC.

Rencontre, en juillet 2016, entre le président Ali Bongo Ondimba et le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud du Royaume d’Arabie Saoudite, à la faveur d’un pèlerinage du chef de l’Etat gabonais à la Mecque durant le Ramadan. © al-jazirah.com

 

«L’agenda international du chef de l’Etat sera très chargé en ce mois d’octobre», a déclaré le porte-parole de la présidence lors de sa dernière conférence de presse. Selon Jessye Ella Ekogha, le président gabonais qui est rentré de Londres où il a été préparer la Cop 26, recevra à Libreville son homologue centrafricain (le 12 octobre) et un autre chef d’Etat africain dont l’identité n’a pas été communiquée. Ali Bongo s’envolera après quoi pour l’Arabie Saoudite où il va participer à un forum international sur les investissements et rencontrer le roi d’Arabie Saoudite, Salman Ben Abdulaziz Al Saoud.

L’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Gabon reçu par Ali Bongo, le 8 octobre 2021, à Libreville. © Com présidentielle

Ayant pour le thème «Investir dans l’humanité», ces assises réuniront les Chefs d’État, les dirigeants d’entreprises, les experts et bien plus pour réfléchir sur des solutions novatrices permettant de répondre aux défis des sociétés actuelles et relancer les économies fragilisées et impactées par la crise du Covid-19. Elles se tiendront précisément à Ryad, la ville dans laquelle le chef de l’État gabonais avait eu, en octobre 2018 peu de temps après son arrivée, un accident vasculaire cérébral (AVC). Trois ans après ce que le porte-parole de la présidence de la République de l’époque avait qualifié de «fatigue sévère due à une très forte activité ces derniers mois», Ali Bongo y reviendra enfin, en visite de travail officiel et dans la foulée d’un agenda tout aussi chargé, ou presque.

Ce d’autant plus que juste après l’Arabie Saoudite, Ali Bongo se rendra à nouveau au Royaume-Uni où il assistera en présentiel, à Glasgow en Ecosse, à la Cop 26. «Cop 26 dont le Gabon qui est le chef de file des négociateurs africains sera l’un des principaux acteurs», a déclaré Jessye Ella Ekogha.

En fin de semaine écoulée, le président Ali Bongo s’est entretenu à Libreville, avec l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Gabon, Abdulrahman S. Aldahas. Le diplomate lui transmettait, officiellement, l’invitation du roi Salman Ben Abdulaziz Al Saoud, pour le forum. Selon la communication présidentielle, après cet échange, le chef de l’Etat et son hôte ont réaffirmé leur volonté de développer davantage les relations multisectorielles qui lient Libreville et Riyad depuis plusieurs années.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. yopopo dit :

    ya popopopopo, il est vivant ?

    pour moi quoi …

  2. Yvon dit :

    Attendez vous ENFIN à l’officialisation de son décès après plus de 3 ans de mensonge d’État.

    Ils vont maintenant récupérer son cadavre resté en Arabie Saoudite.

    Ce qui pourrait enfin dire que la francafrique à enfin un successeur sur pour la présidence au Gabon, un valet sur…

  3. Dante dit :

    Gardez-le à la sablière, l’hôpital coûte cher en Arabie Saoudite.

  4. Ulys dit :

    Tout comme Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo du Gabon est décédé. Le reste c’est gagner du temps pour imposer de nouveaux valets au Camerounais et Gabonais.
    Le dernier sommet France-Afrique à Montpellier récemment s’est fait sans les chefs d’États pour les raisons suivantes:
    1- Éviter d’amener les sosies d’Ali Bongo et Paul Biya en France, car le Quai d’Orsay craignait qu’ils soient traqués par dès journalistes.

    2- Éviter aussi qu’il y ait trop de manifestations anti-francafrique et contre certains chefs d’États très mal aimés dans leur pays (Sassou Nguessou ou le jeune Déby du Tchad actuellement).

    3-Éviter enfin les indésirables du Quai d’Orsay comme celui de Centrafrique ou du Mali.

    Tout en sachant aussi que celui de la Guinée Conakry (le putschiste actuel) n’est pas forcément bien côté par le même Quai d’Orsay (à moins que ce soit de nouveau une belle hypocrisie à la française)…

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