La province de l’Ogooué-Lolo subit depuis le retour de la saison des pluies le contrecoup de la dégradation du réseau routier. L’acheminement des produits de grande consommation est redevenu un gigantesque calvaire entraînant une situation déplorable dans la ville de Koulamoutou où l’on enregistre déjà une pénurie des produits de première nécessité.

Les populations et les opérateurs économiques doivent affronter de tels bourbiers avant de rallier Koulamoutou et d’autres localités de l’arrière-pays (Illustration). © D.R.

 

À chaque retour des pluies, les voies d’accès dans les provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué sont de plus en plus peu praticables. Leur dégradation avancée entraînant les pénuries des produits de première nécessité et la hausse des prix des denrées dans ces localités. Pour cette année, les populations de la ville de Koulamoutou commencent déjà à ressentir les effets du retour de ces précipitations. Elles désenchantent face aux nombreuses promesses non tenues sur cet axe.

En effet, le quotidien Gabon Matin de ce 16 novembre annonce que la chaîne de distribution des produits de consommation courante est «sérieusement» perturbée au niveau de la province de l’Ogooué-Lolo.

La route économique menant à Koulamoutou et dans d’autres localités des provinces de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué est en piteux état. Une situation relative à la présence des bourbiers nés du mauvais état de la route, mais aussi du retour des pluies et qui empêchent déjà l’approvisionnement en vivres alimentaires et le déplacement des riverains. D’ailleurs, les populations relèvent en ce moment des pénuries de denrées de première nécessité et une inflation naissante du fait de la rareté de ces produits.

Sur le terrain, indique notre confrère, «il est difficile d’avoir l’huile de cuisson, la farine, l’oignon, le savon et bien d’autres produits de grande consommation». Par ailleurs, les usagers de cet axe routier de grande envergure sont exposés à des risques d’accident. Toute chose empêchant les opérateurs économiques de circuler, de se ravitailler et d’acheminer les produits dans la localité.

Incontestablement, l’impraticabilité d’une grande partie du réseau routier gabonais constitue un frein au développement inclusif du pays et de la diversification de l’économie. Et pour ce qui concerne cette route économique en piteux état, le gouvernement et les opérateurs économiques s’étaient entendus pour donner un lustre à ce chantier. Sauf que cela parait très insuffisant. 

D’où l’appel des habitants de ces localités impactées par cette route nationale à une action d’envergure des autorités de la Transition pour ramener la sérénité de ce côté.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. cb dit :

    Qu’est ce que ces gens ont foutu durant tant d’années ?

  2. messowomekewo dit :

    Il y a un natif de ce bled qui a créé un lycée qui finalement l’a rétrocédé à l’Etat pour 10 milliards. On ne lui a jamais demandé comment a t-il fait pour avoir un tel pactole, probablement en mettant la main sur l’argent qui aurait dû servir pour désenclaver son village. le type roule les mécaniques devant tout le monde et même qu’il est parlementaire de la transition, allez-y comprendre…

Poster un commentaire