Le Forum Afrique du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) s’est tenu le 23 juin dernier à Paris. Abordant la thématique de «l’Afrique entre défis et opportunités», les participants ont exploré les voies nouvelles pour accélérer le développement du continent et son industrialisation. Une opportunité pour le ministre gabonais de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, Alain-Claude Bilie-By-Nze, qui a indiqué que «l’énergie est à la base de toute évolution» avant d’inviter les investisseurs à s’engager dans ce secteur au Gabon.

Le ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, intervenant lors du panel spécial «Investir au Gabon» au Cian 2022. © Facebook/ACBilieByNze

 

A l’initiative du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), une organisation patronale privée française rassemblant les entreprises industrielles et de services, grands groupes ou PME-PMI, investis en Afrique, l’édition 2022 du Forum Afrique s’est tenue le 24 juin à Paris. Centrée sur le thème «l’Afrique entre défis et opportunités», cette rencontre a été l’occasion pour la délégation gabonaise de présenter les atouts du pays dans tous les domaines, mais surtout pour le ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques de présenter les réformes menées, ces dernières années, par le Gabon en matières d’énergie.

Outre Bilie-By-Nze, la délégation gabonaise était notamment composée de Hugues Mbadinga Madiya, ministre de la Promotion des investissements, Yves Fernand Manfoumbi, ministre du Commerce, et Emmanuel Lerouil, Conseiller spécial du président de la République en charge des questions économiques. Ensemble et à travers le panel spécial dédié à «investir au Gabon», ils ont présenté le climat des affaires au Gabon avec à la clé, les réformes des Codes du travail, des hydrocarbures et du tourisme.

Face aux hommes d’affaires français, ils ont insisté sur l’attractivité de l’économie gabonaise et les mesures incitatives pour encourager l’investissement dans le pays, entre autres. Ce qui a amené le chef du département de l’Énergie à insister sur le fait qu’«il ne peut y avoir aucun développement, aucune industrialisation, aucune croissance, sans énergie». «Elle se doit d’être propre, suffisante, et compétitive», a dit Bilie-By-Nze qui souligne que le Gabon doit couvrir l’ensemble de ses besoins énergétiques par «une offre abondante, accessible à tous à moindre coût, respectueuse de l’environnement et connectée au marché de la sous-région d’Afrique centrale».

Il a fait savoir que des reformes ont été engagées dans ce secteur. «La première a été de libéraliser le secteur avec l’ouverture à la concurrence dans tous les segments : production, transport et distribution, mais ouverture également des sources de production qui constituent notre mix énergétique», précisant que le potentiel en ressources hydrauliques du Gabon conduit à privilégier l’hydroélectricité tout en mettant en valeur les ressources gazières dans la production d’une énergie suffisante et propre.

Selon Bilie-By-Nze, «le solaire nous permettra de compléter cette offre tout en nous donnant l’opportunité d’apporter des solutions aux ménages situés dans des zones éloignées du réseau public». Et d’ajouter que «tous ces segments nécessitent des investissements pour lesquels nous sollicitons la contribution des entreprises françaises». Ce, non sans saluer des projets en cours de réalisation dans l’hydroélectricité bénéficiant de l’accompagnement de structures françaises telles que Meridiam et Eranov. «Nous voulons aller plus loin et attirer d’autres investisseurs», a-t-il affirmé, suggérant que des industriels ou des miniers accompagnent par exemple le mouvement dans le financement des lignes de transport de l’énergie.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    C’est incroyable,vraiment le ridicule ne tue pas. Tout le monde se souvient ici que c’est le même Bilié By Nze qui a foutu dehors Veolia, une entreprise française leader mondial dans l’environnement.
    Pour ceux qui n’étaient pas encore nés je rappelle que Veolia gérait la SEEG et depuis qu’ils ont été chassés la société est en piteux état.
    Les entreprises françaises ne font plus confiance au Gabon qui vient en plus de devenir membre du Commonwealth.
    Je ne sais pas si ces gens-là réfléchissent. Ne dit on pas que gouverner c’est prévoir?

  2. Bonav Boxer dit :

    Au pays qui est considéré comme  » une belle femme à qui tout le monde veut faire la cour » les ministres n’ont pas à se faire  » marathoniers » intrrnationaux de mendicité des investisseurs de l’énergie, l’épargne gabonaise et sous régionale peut être mobilisée pour ça.

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