Une nouvelle ère s’est ouverte ce 1er octobre pour l’Assemblée nationale gabonaise. Les députés entament un nouveau cycle des sessions parlementaires de 9 mois instauré par l’article 41 de la Constitution votée en juin dernier. Comme lors de la clôture de la dernière session de quatre mois, Faustin Boukoubi a de nouveau insisté sur la nécessité de la paix, de la concorde et de l’unité nationale dans le pays.

Le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, le 1er octobre 2021, à l’ouverture de la séance unique de l’année 2021-2022. © D.R.

 

Les honorables députés siègeront dorénavant en une session unique de neuf  mois, inaugurée ce 1er octobre lors de la rentrée parlementaire 2021-2022, présidée par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. Fidèle à son leitmotiv, son propos essentiel a reposé sur la recherche de la paix, de la concorde et de l’unité nationale dans le pays.

La 13e législature est définitivement entrée dans une nouvelle phase de son mandat. Aux termes des dispositions du nouvel article 41 de la Constitution du 26 mars 1991, révisée en décembre 2020, le Parlement se réunira désormais de plein droit au cours d’une session unique par an, débutant le premier jour ouvrable d’octobre et prenant fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante.

«Si cela se passe sans coup férir, sous d’autres cieux et dans nos administrations, il n’y a pas de raison que nous en soyons ébranlés», a déclaré  Faustin Boukoubi à l’endroit de ses collègues, les invitant à faire preuve de persévérance et de résilience pour assurer leurs missions constitutionnelles au sein de l’hémicycle.

Les députés de la 13e législature, le 1er octobre 2021, à l’ouverture de la séance unique de l’année 2021-2022. © D.R.

Relevant les faits saillants des derniers mois, le président de la chambre basse du Parlement s’est inspiré du discours prononcé à l’occasion du  61e anniversaire de l’indépendance par le président de la République pour exalter de nouveau la paix. «Son Excellence Ali Bongo Ondimba est revenu sur certains piliers qui constituent les fondements de notre nation, à savoir l’unité nationale, le patriotisme et le civisme, de même que la place des femmes dans les instances», a-t-il fait remarqué, rappelant que «l’unité et le patriotisme font partie des fondamentaux de la paix dont nous avons exalté les vertus au point de lui consacrer un Livre Blanc, publié par l’Assemblée nationale en Juin dernier, avec la participation de nombreux concitoyens, de tous bords politiques et toutes les catégories sociales».

Corroborant les propos du chef de l’État et exhortant à la consolidation de l’unité nationale, gage de paix, Faustin Boukoubi, assure que «chacun de nous doit agir en ambassadeur de paix et la concorde et l’unité nationale», non sans faire remarquer que «La sagesse gabonaise commande aux uns et aux autres de faire preuve de retenue et de privilégier les innombrables raisons qui nous unissent désormais. Aussi bien les acteurs politiques et sociaux majeurs, de tous bords, que nous les élus, portons une grande part de responsabilité dans le devenir de notre nation».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Défendre la paix et la dignité par des actes et non par le livre blanc de l’hypocrisie, vous impose de vous opposer à toutes les lois non républicaines dont celles consistant à empêcher certains compatriotes méritants de participer à la vie de la nation quelque soient leurs bords, mêmes opposés à Bongo ou de se porter candidats aux élections pour encore fabriquer encore une fausse victoire au distingué camarades et à sa court par des méthodes déloyales qui cultivent davantage le sentiment d’injustice et de brimade de nos compatriotes qui se sentent relégués en gabonais de seconde zone à cause non seulement de l’accaparement honteux et indu de tous les pouvoir et d’une partie importante de nos richesses par une famille, un clan, un groupuscule qui depuis toujours œuvre pour les intérêts d’une petite minorité de voyous criminels au détriment du peuple de leur bienêtre et du développement du pays. Œuvrer pour la paix, c’est vous engager aujourd’hui contre toutes les actions visant à consolider la culture de fraude et des élections non transparentes qui conduisent chaque 5 ou 7 ans à la mort d’innocents. Œuvrer pour l’unité nationale c’est mettre hors d’état de nuire tous les indélicats du ministère de l’intérieur et de la commission nationale. S’assurer que ce qui gèreront les prochaines élections aient un esprit patriote, croient à la loyauté envers le peuple, la nation et des institutions dont l’esprit est guidé par l’édification de la fierté nationale et de la grandeur de notre pays. Punir sévèrement les actes comme ceux qu’on a observé à Okondja contre chambrier, faire payer ceux qui dans le gouvernement ou la haute administration font leur promotion ou la justifie. Sans un Gabon réellement inclusive, jamais nous ne parviendrons a bâtir une nation prospère. Sommes nous la chine de 1,6 milliards d’habitants pour nous permettre le luxe de ruiner l’apport d’une parti de notre peuple par les injustices et l’exclusion. Un petit pays comme le notre n’a pas d’autre choix que de faire en sorte que chaque citoyen puisse sentir qu’il a sa place, qu’il est aussi utile et important qu’un autre gabonais.

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