Le ministre des Travaux publics a accordé un délai jusqu’au 23 avril aux occupants du domaine public routier, pour régulariser leur situation. Passé cet ultimatum, Léon Armel Bounda Balonzi pourrait bien démolir les constructions illégalement établies dans l’emprise du domaine public routier.  

Léon Armel Bounda Balonzi pourrait bien démolir les constructions illégalement établies dans l’emprise du domaine public routier. © Facebook

 

Léon Armel Bounda Balonzi ne tolère plus le désordre sur le domaine public routier. Le ministre des Travaux publics a invité les populations à régulariser leur situation au plus tard le 23 avril prochain se réservant le droit, passé ce délai, d’entamer «toute procédure et procéder à toute action qu’autorisent les lois et règlements en vigueur».

À cet effet, le membre du gouvernement a rappelé aux populations que, conformément aux dispositions de la loi n°013/2033 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, «toute occupation privative du patrimoine routier est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère chargé des routes (…) et à redevance».

Selon Léon Armel Bounda Balonzi, les emprises du patrimoine routier, dépendances du domaine public national, s’entendent sur : 60 mètres comptés à partir de l’axe du terre-plein central, de part et d’autre des voies express et des routes rapides à 2 x 2 voies ; 30 mètres comptés à partir de l’axe central, de part et d’autre des routes nationales ; 15 mètres comptés à partir de l’axe central, de part et d’autre des routes d’intérêt régional (provinciales, départementales et communales).

«Aussi, toute personne occupant une dépendance du domaine public routier à titre privatif, pour l’exercice d’une activité commerciale, est invitée à se présenter au ministère des Travaux publics (Direction de la programmation de l’entretien) au plus tard le 23 avril, pour la mise en conformité de sa situation», a prévenu le ministre des Travaux publics.

Cette sommation n’est pas sans rappeler celle du ministère de l’Équipement en septembre 2019, Arnaud Engandji. Une initiative qui fait pschitt. Léon Armel Bounda Balonzi aura-t-il les coudées franches pour assainir le domaine public routier ? Selon plusieurs sources, l’inexistence d’un plan d’urbanisation est à l’origine des constructions anarchiques dans le pays.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Question: quand ils construsaient leurs maisons, où étiez vous pour leur dire qu’il ne faut pas construire ici ? Pourquoi vous faites ça aux gabonais, A Ntare Nzame !!

  2. retz dit :

    bon courage et bonne chance. commence par le tronçon saint georges jusqu’au rond point de nzeng ayong. là on saura que c’est du serieux

  3. Jean .jacques dit :

    Un pays sérieux met de l’ordre le Gabon parrait un campement les constructions en anarchiques de nos jours des telles habitations ne doivent plus exister IL FAUT TOUT CASSER SANS PITIE.Celui qui n’a pas des documents légalisé n’aura rien.

  4. bawkel dit :

    il doit casser car les contrvenants savaient se qu ils faisaient en grignotant l espace reservé aux voiries. ca servira de leçon et les gens auront un peu peur de cronstruire dans le désordre. on te soutient

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