Gabon :  Cap sur le transfert à l’État des aéroports d’Oyem, de Makokou et de Port-Gentil

Les aéroports de l’intérieur du pays, dont ceux d’Oyem, de Port-Gentil et de Makokou, jusque-là sous la gestion de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), devront être transférés à l’État gabonais. Une mission du ministère des Transports a récemment séjourné dans ces villes en vue de dresser un état des lieux.

La mission d’évaluation visitant l’aéroport de Makokou. © Anacgabon

Jadis sous la gestion de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) par un contrat de délégation avec l’État gabonais, les aéroports de l’intérieur du pays, à l’instar de ceux d’Oyem, de Port-Gentil et de Makokou devraient revenir à un autre partenaire. L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) fait savoir que l’État a décidé de dénoncer ledit contrat d’une part, et d’autre part, de procéder à l’exécution du nouveau contrat de concession signé le 10 août 2023 avec GSEZ Airport, futur gestionnaire de l’aéroport de Makokou qui devra désormais en assurer son exploitation. 

En attendant cette étape et la mise en exploitation de ces aéroports, une mission du ministère des Transports, de la Marine marchande et de la Mer a séjourné à Makokou pour dresser un état des lieux. Du 15 au 18 février, le directeur du Bureau d’enquête sur les incidents et accidents d’aviation, colonel Pamphile N’nang Ndong, accompagné des représentants de plusieurs entités intervenant dans le domaine l’aéroportuaire, a été dans cette capitale provinciale.

La première partie de la mission sur ce site était de faire un état des lieux, d’évaluer les infrastructures et les équipements de l’aéroport afin de permettre au nouvel exploitant d’établir un plan d’action pour sa mise aux normes. 

La deuxième partie de la mission qui les a conduits à l’aéroport d’Oyem et de Port-Gentil, du 18 au 25 février 2024. Il s’est agi de faire un inventaire contradictoire des infrastructures, des équipements, des biens meubles et services, entre l’État et l’Asecna.

L’Anac fait savoir que «le gestionnaire de l’aéroport a pour mission d’assurer et mettre en œuvre les mesures de sécurité et de sûreté d’aviation civile conformément à la règlementation nationale et internationale en vigueur, pour une exploitation optimale».

De ce fait, à l’issue de leur mission d’évaluation à l’aéroport de Makokou, on fait remarquer que la délégation du colonel Pamphile N’nang Ndong a formulé des suggestions et recommandations pour une exploitation efficace en termes d’actions prioritaires.