REGARD. C’est désormais sous cette bannière que s’exprimera, en politique, Mathias Otounga Ossibadjouo. Démissionnaire du Parti démocratique gabonais (PDG), il a présenté, ce week-end à Okondja, ce projet politique à sa petite communauté. Aurait-il des velléités de prise de pouvoir ? Il devrait en dire plus d’ici peu.

Mathias Otounga Ossibadjouo s’adressant aux seins, le week-end écoulé. © GabonReview/Capture d’écran

 

«Il faut savoir, en pareille circonstance, accompagner un autre espoir tout en se ménageant une nouvelle vision qui ne saurait s’accommoder des limites qui ont corrodé tant d’espoirs et d’estime», estimait début février Mathias Otounga Ossibadjouo qui claquait la porte de l’ex-parti au pouvoir dont il était un cadre. L’ancien hiérarque du Parti démocratique gabonais (PDG) qui disait assumer un «opportunisme avisé» en cette période de transition, donnait sans doute le ton de sa nouvelle démarche politique. Pour ainsi dire, ce week-end à Okondja, sa ville natale dans la province du Haut-Ogooué, il a réuni sa petite communauté à qui il a partagé son projet politique : REGARD. Sigle ou nom évocateur ? En tout cas cet acronyme n’a pas encore été expliqué.

«Mathias Otounga Ossibadjouo nous a invité chez lui pour nous présenter sa vision et le nouveau parti politique qu’il vient de créer», a fait savoir une participante à la rencontre. Un parti politique étant par essence une machine de prise de pouvoir, le natif de la Sebe-bricolo a-t-il des velléités de prise du pouvoir ? Quelle sera son offre politique ? Joint par GabonReview, Mathias Otounga Ossibadjouo a promis d’apporter des réponses claires au cours d’une conférence de presse très prochaine. Mais déjà, ce Regard, suscite déjà quelques commentaires au sein de sa communauté. «Nous sommes en période de transition. Après la période de transition on verra ce qu’on peut faire», a commenté un autre pour qui «l’idée n’est pas mal».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    A l’état actuelle des choses, la prise de pouvoir d’un pedegiste (dans l’âme) n’est possible qu’à travers le PDG dont Oligui continue à maintenir la toute puissance artificiellement en leur donnant la primauté des nominations.

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