Omar Denis Junior Bongo (ODJB), fils de l’ancien président gabonais, Omar Bongo Ondimba et d’Édith-Lucie Bongo, fille décédée du président congolais Denis Sassou Nguesso et petit frère de l’actuel chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, donnerait des sueurs froides aux occupants du palais du bord de mer qui lui prêterait des ambitions  présidentielles.

Selon Africa intelligence, «Omar Denis Jr Bongo semble de plus en plus ostracisé par le clan présidentiel gabonais». © D.R.

 

Le dernier fils de l’ancien président gabonais disparu, Omar Bongo Ondimba, donnerait des insomnies à la présidence gabonaise. Selon le confidentiel Africa Intelligence de ce 11 février, le dernier petit frère d’Ali Bongo, Omar Denis Junior Bongo est méticuleusement scruté dans ses actes et gestes par le palais présidentiel gabonais qui lui prêterait des intentions politiciennes.

Mi-décembre, ce jeune-homme de 26 ans, également petit-fils du président congolais Denis Sassou Nguesso, avait séjourné dans la province du Haut-Ogooué, au sud-est du Gabon, avant de regagner la ville d’Oyo (Congo). A l’issue de cette visite, une folle rumeur avait circulé laissant entendre que la nouvelle fermeture des frontières gabonaises, annoncée par le ministère de la Défense nationale, faisait suite à cette visite du fils d’Omar Bongo dans cette région du pays.

Dans sa livraison de ce 11 février 2021, Africa Intelligence fait savoir que «les relations entre Omar Denis Junior Bongo et son demi-frère Ali Bongo Ondimba n’ont cessé de se dégrader au fil des mois». «Les régulières escapades dans le Haut-Ogooué gabonais d’ODJB sont également suivies de près au palais du bord de mer», ajoute le confidentiel qui renchérit en indiquant que «le clan présidentiel gabonais continue de prêter des desseins politiques au jeune ODJB».

Le journal souligne que «si ce dernier s’est toujours défendu de nourrir des ambitions de cette nature «à court terme», le palais du bord de mer voit se profiler dans son sillage l’ombre de Denis Sassou Nguesso, dont les relations avec Libreville sont tout aussi épidermiques».

Avant cette édition, en avril 2020, le journal numérique avait déjà écrit qu’«âgé de 26 ans, le demi-frère d’Ali Bongo et petit-fils de Denis Sassou Nguesso, Omar Denis Jr Bongo, semble de plus en plus ostracisé par le clan présidentiel gabonais, qui lui prête des ambitions politiques pour la présidentielle de 2023».

Reste donc au temps de certifier la véracité de tous ces propos, d’autant plus que l’on voit naitre, à l’approche de 2023, date de la prochaine élection présidentielle gabonaise, des mouvements de soutiens en faveur d’Omar Denis Junior, mais aussi du fils ainé du président gabonais, Nourredin Valentin Bongo Ondimba.

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Rusé comme les français, il n’y en pas. Qu’est ce que je vous avais dit: petit à petit, la machine électorale présidentielle se met en marche. Même avec le soutien des médias.

    Rassurez-vous, c’est archi faux de penser un seul instant que ceux du bord de mer en veulent à Junior Bongo Sassou. C’est dans la stratégie des français. Je vous ai dit qu’ils vont présenter les deux Bongo (Junior et Nourredine) et laisserons gagner « démocratiquement » celui qui aura le plus grand nombre de voix. Mais ce qui se cache derrière tout ça, c’est tout simplement le maintien de la même famille Bongo à la tête du Gabon. A la plus grande joie et des Bongo-Valentin et des français.

    Tout se prépare déjà avec la mascarade électorale sénatoriale que nous venons de vivre, la modification de la Constitution, etc. Le plan du Quai d’Orsay se met petit à petit petit en marche avec cet objectif: le maintien des Bongo à la tête du Gabon.

    Donc, cette famille n’aura jamais des comptes à rendre à la justice gabonaise. Et soyez certains d’avoir l’un ou l’autre des enfants Bongo pour au moins 50 ans encore. A Ntare Nzame !!

    Je suis fatigué de me battre tout seul, je jette l’éponge.

  2. Serge Makaya dit :

    Je vous le répète, il n’y a aucune relation tendue entre Sylvia Valentin et Sassou-Bongo Junior. C’est tout simplement dans leur PLAN. La machine de la mascarade électorale présidentielle de 2023 est en en marche. Et ça commence d’abord avec le mensonge des médias. Tout ce cinéma, je le connais.

  3. Serge Makaya dit :

    Moi, ce qui me blesse profondément actuellement, c’est de savoir que les petits enfants auront encore à subir les même Bongo pendant plus de 50 ans encore. Notre pays ne s’en sortira jamais avec une marionnette, un valet au service du Quai d’Orsay. Et les Bongo, c’est du pareille au même. Ne vous attendez à aucun changement. Nourredine ou Junior, ce sont ces Bongo qui sortiront toujours victorieux. Et après la victoire de l’un ou de l’autre, attendez-vous à un retour aux affaires des mêmes Bongo pour le moment disparus: Pascaline et Frédéric Bongo reviendront aux affaires. Demain, vous me donnerez raison. Seulement voilà, demain ce sera TROP TARD.

  4. Dikando dit :

    Ils peuvent tout se permettre, notamment de préparer des élections présidentielles avec des jeunes gens inexpérimentés car nous faisons tous preuve d’une grande COUARDISE et d’une grande CUPIDITÉ.
    Je salue ceux d’entre nous qui se battent et sont convaincus qu’il y a des failles dans toute cette mascarade !
    Malheureusement, il y a encore trop de compatriotes qui préfèrent vivre dans la misère et comptent sur un petit billet que va leur jeter Nourredine Bongo ou Junior Bongo.
    De l’argent détourné des comptes du trésor par le grand gestionnaire de la  » task force »
    Notre faiblesse collective menace notre existence car notre pays est parmi les derniers au monde dans tous les domaines ! Et pourtant l’argent ne manque pas.
    C’est scandaleux!!!

  5. Serge Makaya dit :

    A mon 3ème POST ci-dessus, j’ai eu une cyber attaque. Je crois qu’ils essayent de me repérer. Alors, je vous souhaite une bonne chance pour la libération du Gabon. C’est encore possible. N’allons pas simplement à la présidentielle de 2023. C’est, comme d’habitude, piégée.

    Je poursuis mon combat autrement désormais.

  6. Regis Kombila dit :

    Je suis d’accord avec toi Serges malgré leur manigances ils sont conscients qu’ils ne gagnent que par la fraude les gabonais ne les voterons jamaid

  7. André Félix dit :

    Vous êtes rentré trop vite dans un débat qui n’a pas lieu d’être, que se soit Oman dénis, Nourredine valentin n’ont pas les âges requis pour être éligible à une élection présidentielle au Gabon on 2023, d’autre part il sera d’une grande difficulté de remporter une élection présidentielle en candidat indépendant😂😂😉 et je vois mal n’importe quelle président de l’opposition céder ça place à un Bongo.
    qu’il y a des conflits chez les Bongo c’est humain c’est pareile pour nous tous le GABON a besoin d’être uni comme il l’a tjrs été c’est notre seul pays, chaque matin se lever avec l’envi d’améliorer son quotidien et celui des autres,

  8. diogene dit :

    Distraction ! bientôt le pot de chambre du roi sur ebay

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