Le chef de l’Etat a bien changé en deux ans, ne couvant plus ses amis politiques. Un aggiornamento, selon Jeune Afrique, pouvant s’expliquer par deux évènements majeurs survenus dans la vie d’Ali Bongo : l’élection présidentielle de 2016 et son Accident vasculaire cérébral (AVC) en octobre 2018.

Depuis deux ans, Ali Bongo ne veut plus couver ses amis politiques. © Gabonreview

 

Depuis deux ans, une tempête judiciaire s’abat sur la classe gouvernante au Gabon, dont l’exemple plus marquant est le dynamitage de la galaxie Brice Laccruche Alihanga . Désormais, il n’est plus question pour Ali Bongo de protéger ministres, directeurs généraux et autres hauts fonctionnaires proches du pouvoir. Ceux-là même qui prenaient les coups destinés au chef de l’Etat, et qui recevaient en contrepartie soutien et protection. Qu’est-ce qui explique cet aggiornamento du président de la République ?

Jeune Afrique croit savoir que deux facteurs expliquent le revirement d’Ali Bongo. Dans l’article intitulé «Au Gabon, Ali Bongo Ondimba siffle la fin de la récréation» publié le 28 décembre, l’hebdomadaire panafricain évoque les électrochocs ayant littéralement changé le chef de l’Etat, le poussant à opérer un aggiornamento. «Le premier c’est fut la calamiteuse élection présidentielle de 2016, pour laquelle le président sortant avait fait campagne dans un contexte inédit de défiance réciproque avec son propre parti. Des dizaines et des dizaines de cadres du Parti démocratique gabonais (PDG) avaient alors démissionné pour des raisons, officiellement en tout cas, en rapport avec le site du président, les agissement de ses amis au sein du cabinet présidentiel ou dans les agences et ministères», a expliqué Jeune Afrique.

Le second électrochoc est l’Accident vasculaire cérébral (AVC) d’Ali Bongo le 24 octobre 2018 à Ryad, en Arabie Saoudite, où, dans son coma artificiel, il aurait entendu des choses. Même si l’assertion prétendant que les patients en sédation profondes entendent les paroles de leur entourage, n’est pas prouvée par la science. «Peut-être a-t-il entendu la guerre des clans qui a opposé une partie du système, cette dernière s’étant montrée plus préoccupée par la conquête ou la conservation du pouvoir que par le sort de celui à qui ils avaient juré fidélité», a prétendu l’hebdomadaire panafricain. Désormais «né de nouveau», Ali Bongo ambitionne également de changer le Gabon à travers un certain nombre de signaux, selon Jeune Afrique. Y parviendra-t-il ? C’est en tout cas tout le bien qu’on lui souhaite.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Encore une fois, je vous le répète, ne jouez pas avec le QUAI D’ORSAY qui est derrière ce cirque que nous observons actuellement. Restons extrêmement vigilants. Ali Bongo est mort. Le reste est du spectacle fomenté par le démon Jean Yves Le Drian, patron de la pourriture Quai d’Orsay.

    Réveillez vous mes frères et soeurs gabonais. L’heure de la libération du Gabon a sonnée. A Ntare Nzame !!

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