Alors que les appels à la candidature d’Ali Bongo pour un 3e mandat continuent de résonner, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) prévient qu’en 2027, la famille Bongo atteindra 60 ans de règne. Elle dit ne pas compter laisser une telle chose se produire et présente encore l’installation au pouvoir de Jean Ping comme un gage de paix dans le pays. 

Pour la CNR, seul Jean Ping peut faire régner la paix au Gabon. © D.R.

 

Ali Bongo sera-t-il candidat à un 3e mandat ? Si au-delà de son état de santé des appels à sa candidature ne cessent de résonner, lui-même le laisse subtilement entendre depuis le 12 mars 2022. En attendant l’officialisation ou non de cette candidature, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui le réprouve depuis l’issue du 27 août 2016, continue d’appeler à la reconnaissance du verdict des urnes. Verdict qui, assure-t-elle, consacrait la victoire de Jean Ping, le principal challengeur d’Ali Bongo en 2016. Alors que le mandat qu’elle revendique tire à sa fin et à quelques mois de la prochaine présidentielle, sans se prononcer sur un éventuel scénario en cas de reconnaissance de la victoire réclamée ou sur la candidature de Jean Ping en 2023, elle accuse la Cour constitutionnelle de ne pas suivre la voie de la crédibilité.  

Dans une déclaration le 1er février, la CNR a pour ainsi dire, estimé que le problème fondamental au Gabon n’est pas celui de la défaillance du processus électoral ni celui des compétences pour l’organisation d’une élection, mais, «le déni systématique de la vérité des urnes et la conservation du pouvoir par la force des fusils devant un peuple à mains nues, quels que soient les résultats des urnes». Voulant pour preuve les échéances de 1993, 1998, 2005, 2009 et 2016, dans un contexte où Ali Bongo entend rencontrer la classe politique, elle note que «les dialogues consécutifs à ces crises ont tous abouti à la conservation du pouvoir par la force des armes et au mépris des conclusions de ces concertations».

Non à la concertation annoncée par Ali Bongo ?

À quelques jours de l’ouverture de la concertation annoncée par Ali Bongo, elle dénonce une «tromperie cruelle et sans fin». «En 2027, la famille Bongo atteindra 60 ans de règne», a prévenu la CNR sans doute convaincue qu’un Bongo sera adoubé par le parti au pouvoir. «Il est temps que cela s’arrête», juge la CNR pour qui la fin du règne des Bongo commencera par la reconnaissance de la vérité des urnes du 27 août 2016. «Il n’y aura pas 60 ans de règne d’une famille au Gabon», tranche le clan Ping qui rêve de l’installation de son leader au pouvoir pour que la paix revienne au Gabon. «La paix recherchée par les Gabonais ne sera pas recouvrée, tant que ce pouvoir passera son temps à inventer des subterfuges», a-t-il dit.

En clair, la CNR trouve «irresponsable de parler de dialogue» alors que Jean Ping possèderait la légitimité et l’aura qui lui permettront de remettre le pays sur les rails du développement. «La solution la plus simple, la plus logique et la plus heureuse à la crise gabonaise réside dans l’application de l’article 9 de la Constitution qui stipule que l’élection est acquise au candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages et ce candidat est bien Jean Ping», croit savoir le clan Ping.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jimmy Ondo dit :

    60 ans certes mais avec un accompagnement de la famille Ping-Pong pendant plus de 30 ans. Soit tu es un aigri impuissant qui a oublié la main qui l’a nourrit et rendu homme vu que tu impliques le règne d’Omar, soit tu deviens fou…

    • Yvette Ndong dit :

      Tu portes aussi le nom d’une personne qui a bien profiter du système mafieux des Bongo. Lol. Pitié.

    • Gayo dit :

      Jimmy Ondo tu as un cerveau d’esclave. C’est idiot de penser qu’un gabonais nommé par les Bongo pour être payé par la trésor publique doit plus de loyauté aux Bongo qu’aux gabonais que les Bongo volent. Ping est un homme libre. La main qui l’a nourrit c’est le Gabon est non les Bongos. A moins que tu puisses prouver qu’il était payé de la poche des Bongo. Je suppose que tu n’es pas si stupide poue penser que la république appartient à Bongo et non aux gabonais dont Ping fait partie. Le parcours de Ping au regard du profil qu’il avait avant de rejoindre les Bongo reste mérité. Il a fait l’école et a servi les organisation internationale. C’est le parcours des Bongo qui sort de l’extraordinaire et de l’ordre de l’usurpation et non du mérite. Ils n’ont jamais mérité même un poste de balayeur de bureau au regard de leur médiocrité.

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