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Gabon : «en seulement 4 mois», le satisfecit élogieux du gouvernement de la Transition
La porte-parole du gouvernement de la Transition a détaillé, le 13 janvier 2024, les «grandes actions» de l’équipe gouvernementale dont elle est membre, depuis le coup d’État du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Laurence Ndong n’a pas manqué de s’en féliciter. «En seulement 4 mois, le gouvernement de la Transition a initié la transformation du pays dans tous les secteurs et continue de poser les fondations du développement économique et social tant attendu par les populations».
Le porte-parole du gouvernement de la Transition, Laurence Ndong face à la presse, le 13 janvier 2024. © Gabonreview
Un mois après le bilan des 100 premiers jours du Comité pour la transition et la restauration des institutions, le porte-parole du gouvernement de la Transition, Laurence Ndong a réuni autour d’elle, la presse nationale et internationale pour partager avec ces acteurs de l’information et la communication, les grandes actions de l’équipe gouvernementale conduite par Raymond Ndong Sima, leurs impacts et les perspectives pour l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.
Tout en brossant un rappel succinct de ce qu’était le Gabon avant la date du 30 août 2023, Laurence Ndong a fait l’éloge d’une gestion du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et de ses émanations, dont selon elle, nous pouvons être fiers, un satisfecit à faire rougir les autorités du CTRI. «Avant le 30 août 2023, beaucoup parmi vous, beaucoup parmi nous ne pouvaient ni s’exprimer ni écrire librement sans risque de représailles. Avant le 30 août 2023, nombre de nos compatriotes étaient enfermés pour leurs opinions politiques», a souligné le porte-parole du gouvernement.
Des choses et d’autres
© Gabonreview
«Avant le 30 août 2023, les bourses scolaires au secondaire étaient suspendues depuis l’année scolaire 2016-2017. Avant le 30 août 2023, les recrutements dans la fonction publique étaient gelés depuis 2015. Avant le 30 août 2023, notre pays était lourdement endetté et avait perdu sa crédibilité auprès des bailleurs de fonds», a-t-elle dit. «Dans la nuit du 29 au 30 août 2023, les institutions aux ordres de l’ancien régime avaient une fois de plus décidé d’imposer leur choix au peuple gabonais en attribuant la victoire au candidat du régime», a poursuivi Laurence Ndong.
«Souvenons-nous-en fort heureusement, grâce au sursaut patriotique de nos forces de défense et de sécurité constituée en Comité pour la transition et la restauration des institutions, le régime en place a été déposé sans effusion de sang ni violence aucune, redonnant ainsi au peuple gabonais, l’espoir d’un essor vers sa félicité», a lâché le porte-parole du gouvernement.
En seulement 4 mois
Intitulé en seulement 4 mois, le catalogue des grandes actions de l’équipe gouvernement, leurs impacts et les perspectives, détaillé le 13 janvier 2024 par Laurence Ndong est structuré en 10 grands thèmes : économie, finance, social et développement durable ; énergies, hydrocarbures et mines ; fonction publique, emploi et lutte contre le chômage ; éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle ; santé et garantie sociale ; infrastructures, NTIC et transports ; justice, sécurité et défense ; institutionnel et démocratie ; tourisme, art, culture, jeunesse et sport ; affaires internationales et diplomatie.
Ainsi, selon le porte-parole du gouvernement de la Transition, pendant les quatre derniers mois de gestion, ce sont 66 actions qui ont été exécutées par les membres de l’équipe Raymond Ndong Sima pour 55 types d’impacts socio-économiques sur la population et le pays. «En seulement 4 mois, le gouvernement de la Transition a initié la transformation du pays dans tous les secteurs et continue de poser les fondations du développement économique et social tant attendu par les populations», a déclaré Laurence Ndong, soulignant que le gouvernement de la Transition met en œuvre la feuille de route du CTRI dont il est l’émanation.
5 Commentaires
Les spécialistes du mensonge, les personnes n’ont rien honte,vous avez menti aux gabonais,
1er.olingui n’est pas président de la république personnes ne l’a voté.
2eme :Sá mission est instauré les informations. Pas ce que ce que vous les nominations chaque conseil,les voyages,montagne des promesses.
Vous mentez,la parler de la dette, quelle dette vous avez payé, l’argent que vous aviez prêté à ecobank, c’est la dette et même elle pourrait être plus chère, le peuple ne connaît le taux d’intérêt s’élève pour ce prêt .Le Gabon continue de devoir.
Est-ce le CTRI ne peut pas regarder les notes de renseignements de ce pourri et complice des Bongo qu’est Jean Jacques pour qu’il fasse un tour a sans famille et arrête d’empoisonner la transition. Si non l’auto satisfaction d’Oligui, est une insulte à l’intelligence des gabonais qui rappelle le cynisme d’Ali Bongo. C’est au peuple et aux acteurs de la société civile de vous noter et d’évaluer la satisfaction du peuple.
Je suis désolé mais les gabonais sont tous comme ça. Je ne vois pas ce qui a changé. Le pays est plus bas que terre et on se gargarise pour si peu. Pitoyable !!! Du vrai pilotage à vu »on y travaille » mon œil. Je parie que dans six mois nous y serons toujours. Le plus énervant c’est quand elle dit que lorsque la bourse a été supprimée en 2017,personne n’avait protesté, sous entendu taisez-vous. Elle oublie juste que depuis peu, nous avions : »Debout peuple libre ».Sinon, bravo de répondre aux questions des journalistes sans filtres. Diboti.
Ce n’est pas bien d’avoir le Ministre de la Communication comme porte parole du Gouvernement. C’est le Ministre de tutelle de la grande majorité de ces journalistes. Une conférence de presse n’est pas une mise en scène, la présidence ou la primature devrait avoir des salles dédiées aux conférences de presse. Les journalistes posent des questions comme si ces questions ne venaient pas d’eux et en plus ils ne sont pas à l’aise. C’est bien de faire un cours magistral de journalisme, mais vous n’avez pas bien compris la question de la jeune journaliste sur la formation des journalistes. Elle voulait juste parler des formations continues, des recyclages et des mises à jours des protocoles et cela se fait chaque année pour le compte du monde de l’information. Personnes ne pouvaient vous contredire car vous êtes leur ministre de tutelle. Ils avaient simplement peur de vous et cela n’est pas normal! Il faudra que le CTRI change de ministre de l’information ou de porte parole.
Vive le Gabon qui gagne !