Grièvement blessé au couteau à la suite d’une violente dispute avec sa concubine, l’adjudant de gendarmerie Dandy Vincent Ndjila est décédé dans la nuit du jeudi au vendredi. Selon l’AGP, malgré son état critique, le Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) où il a été conduit aurait refusé de le prendre en charge faute d’argent pour payer sa caution.

La meurtrière présumée dont les proches croient savoir qu’elle a agi par légitime défense. © AGP

 

En poste à Libreville, l’adjudant Dandy Vincent Ndjila a trouvé la mort ce vendredi 20 mai 2022 à la suite d’une bagarre avec sa concubine, rapporte l’Agence gabonaise de presse (AGP) qui précise que la rixe a eu lieu au domicile du couple sis au Gros-Bouquet, dans le 1er arrondissement de Libreville, peu après que le gendarme est rentré au petit matin, visiblement alcoolisé, selon des témoignages. Au cours de la bagarre, le défunt aurait reçu un coup de couteau de la part de sa concubine. Dans l’entourage de la meurtrière présumée, on croit savoir que c’est par légitime défense qu’elle a porté le coup fatal, d’autant plus que son concubin la menaçait aussi avec un couteau. L’enquête qui a été ouverte permettra d’établir les circonstances de cet homicide.

Qu’à cela ne tienne, certains pensent que la mort du jeune gendarme aurait pu être évitée.  En effet, transporté par un de ses collègues et voisins au CHUO, la structure hospitalière publique n’a pas souhaité le prendre en charge en dépit du fait que son pronostic vital était visiblement engagé. Les professionnels trouvés sur place exigeaient le paiement d’une caution avant toute intervention. À en croire nos confrères, les négociations engagées entre les accompagnateurs du blessé et le personnel du CHUO ne se sont soldées que sur l’établissement d’une ordonnance que ni les accompagnateurs ni la concubine (qui avait fui la maison au retour du collègue) n’ont pu assumer.

Avant le CHUO, l’adjudant Dandy Vincent Ndjila aurait été conduit dans un premier temps dans une clinique privée au quartier Louis. Selon le témoignage d’un proche recueilli par l’AGP, au regard de la gravité des blessures, la structure n’est pas parvenue à le prendre en charge. C’est à la clinique El Rapha où ils se sont rendus qu’il leur a été de se rendre au CHUO présenté comme la structure hospitalière appropriée pour la prise en charge de ce genre de cas.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Clinique de Louis, El rapha puis CHUO autant de tours préjudiciable. Il en est ainsi si une sensibilisation autour de comment faire dans ces cas là pouvait être faite. Cela éviterait hélas à l’avenir ce genre de tragédie. Amen.

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