Dans un contexte de coopération économique accrue, le ministre de l’Économie et des Participations du Gabon, Mays Mouissi, a récemment tenu deux rencontres stratégiques au palais de l’Élysée, démontrant ainsi l’engagement résolu des deux pays à consolider leurs liens économiques. Ces séances de travail ont été l’occasion d’aborder en profondeur les défis et les opportunités de collaboration entre le Gabon et la France, notamment en ce qui concerne la visite officielle du chef de l’État gabonais en France, prévue pour le deuxième trimestre 2024.

Moment de la rencontre. © Min. Économie et Participations

 

Vue de la partie gabonaise. © Min. Économie et Participations

Dans un effort pour dynamiser les relations économiques entre le Gabon et la France, le ministre de l’Économie et des Participations, Monsieur Mays Mouissi, s’est engagé dans deux séances de travail d’importance capitale au Palais de l’Élysée, le 28 mars 2024.

La première réunion, tenue en présence du Conseiller Afrique du président français Emmanuel Macron, Jérémie Robert a permis d’évoquer les préparatifs de cette visite d’État gabonais en France ainsi que les accords bilatéraux en cours et l’organisation du futur forum économique Gabon-France. 

La seconde rencontre, avec le ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester, était axée sur le renforcement de la coopération commerciale et la promotion des échanges bilatéraux.

Au cœur des échanges figuraient également des programmes d’investissement majeurs, notamment le Programme d’investissements dans le secteur de l’éducation (Pise) et le Projet d’appui au secteur de la santé (Pass), financés par l’Agence française de développement (AFD), ainsi que le Projet de remise à niveau du chemin de fer (PRN) pour améliorer le transport ferroviaire. Ces initiatives reflètent la volonté commune de renforcer les secteurs clés tels que l’éducation, la santé et les infrastructures, favorisant ainsi le développement économique et social du Gabon.

Des représentants de l’Élysée. © Min. Économie et Participations

Ces rencontres engagées, il y a quelques jours témoignent de la détermination des deux nations à consolider leurs liens économiques et à œuvrer ensemble pour un avenir prospère et durable, mettant en lumière une coopération mutuellement bénéfique pour les peuples gabonais et français.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Nathan Dzime dit :

    Excusez-moi pour ma « mauvaise langue ».

    Quand vous allez signer de partenariats privilégiés et autres accords bilatéraux avec ces pays, je vous prie de ne jamais oublier certains faits poignants de notre histoire:

    1- certains de leurs ancêtres avaient battu, violé et tué nos ancêtres à nous, pour que leurs descendants nous inspirent autant de crainte;

    2- il y a à peine 100 ans, nous n’étions que du bétail pour eux, se justifiant ainsi tous les horreurs commis à nos égards comme la traite négrière et l’esclavage;

    3- ces soit-disants accords, signés avec les soit-disants rois analphabètes qu’étaient nos ancêtres, nous lient jusqu’à ce jour, nous maintenant toujours dans la précarité ;

    4- ces sont les mêmes qui nous embrigadent dans une monnaie qui anihile nos efforts et nous condamne à la mendicité;

    5- rappelez-vous surtout qu’à l’épreuve des faits et selon leur propre analyse, dans 1 euro emprunté, 70% reste chez eux dans leurs banques, fructification ainsi leur économie ; 30% nous parvient mais sur ces 30%, les dirigeants du pays s’accaparent de 15% et seulement 15% est perçu par les finances du pays. En définitive, les prêts financiers de ces pays ne sont qu’un énorme moyen pour eux, de booster leurs économies sur notre dos.

    Et puisque nous n’avons que 15% du montant nécessaire pour lancer les projets identifiés et budgetisés, le montant alloué ne suffit donc jamais pour initier et terminer les projets… d’oú les éléphants blancs multiples en Afrique et singulièrement au Gabon.

    La dette extérieure venant de ces gens, est donc un facteur d’apauvrissement et de paupérisation du peuple africain et gabonais en particulier. Je ne parle même pas des intérêts de ces dettes, et des pénalités de retard de remboursement.
    Je ne demande pas d’avoir la haine, mais plutôt de ´e jamais oublier qu’il y a des États prédateurs, qui n’hésitent pas à « bouffer » d’autres États, pour le biens de leurs citoyens. Sans contest, jusqu’à hier nous étions des États herbivores à cause d’un mauvais départ…bien sûr, certains en ont profité sans se faire prier… Donc, quand vous allez dans vos négociations, pouvez-vous la question de savoir si vous ferez de votre pays un herbivore(proie bien sûr), ou un prédateur.

  2. Eternite dit :

    Une fois de plus dans notre pays, on ne restaure rien, on continue à creuser même après avoir touché l’écorce terrestre.
    Le CTRI, le Gabon ne veut plus de la France, pourquoi continuer un partenariat dans lequel nous sommes perdants?
    La restauration des institutions est elle juste un concept, ou l’expression nationale de redonner la dignité au gabonais qui sont floués depuis 250 ans par une France, gourmande, affairiste et qui se mue aujourd’hui en France raciste?

    En tout cas, continuez à vendre ce pays à ceux qui nous pillé… dieu vous regarde et le peuple avec lui

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