Ancien responsable de la communication de l’Association des jeunes émergeants volontaires (Ajev) promue par l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Aliangha, promoteur de plusieurs médias dont Focusnews et promoteur de l’association Wabouna, Hercule Nze Souala a officiellement intégré le Parti démocratique gabonais (PDG), le 30 janvier, à l’issue d’une cérémonie à Franceville, dans le Haut-Ogooué.

Hercule Nze Souala revêtant la tunique du PDG pour marquer son entrée officielle dans les rangs du parti au pouvoir. © D.R.

 

Hercule Nze Souala est désormais PDGiste. Le jeune homme d’affaires a fait son entrée au sein de cette formation le 30 janvier, lors d’une cérémonie à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué. Ex-communicateur de l’Association des jeunes émergeants volontaires (Ajev) fondée par Brice Laccruche Aliangha, en soutien à l’action du chef de l’Etat, Ali Bongo, il vient ainsi de faire son entrée officielle dans l’arène politique et particulièrement au PDG.

En présence des membres de sa  famille, de la population et des autorités locales du Parti démocratique gabonais, «son adhésion a été actée devant Dieu et les Hommes». «Au PDG j’adhère et j’y reste avec pragmatisme et loyauté au Distingué Camarade Président Ali Bongo Ondimba», a déclaré Hercule Nze Souala. Il justifie son adhésion au sein du parti au pouvoir par sa volonté d’«apporter sa pierre à l’édifice». «Le PDG comme tout parti politique a besoin de se régénérer, d’innover pour continuer à subsister dans le temps avec une vision actualisée», a-t-il fait savoir, ajoutant que «la politique autrement se fera grâce à la Régénération et la Revitalisation de notre engagement pour la République».

Par cet acte d’intégration au PDG, Hercule Nze Souala estime que «la jeunesse gabonaise et celle du Haut-Ogooué, en particulier, est résolument engagée à accompagner, avec plus d’efficacité, la vision novatrice du président de la République, Ali Bongo Ondimba».

Pour marquer son entrée officielle en politique, le jeune entrepreneur a répondu à l’appel à la solidarité du Distingué Camarade à travers le financement des activités génératrices de revenus (AGR) au profit de 20 Gabonais. Il a également à son actif plusieurs actions sociales et entrepreneuriales à travers son association, Wabouna. On compte par exemple la réfection de l’école publique de Mbouma et une caravane médicale au profit des habitants du département de la Mpassa et du canton Lekabi, à Franceville.

Si cette adhésion a suscité la ferveur des Altogovéens, les Cadres du PDG ayant validé cette entrée dans les rangs de l’écurie politique au pouvoir d’un nouveau venu, assurent que «dorénavant, Ali Bongo Ondimba pourra compter sur le soutien indéfectible de ce jeune homme qui inspire plus d’un au Gabon».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Isabelle dit :

    Un président absent. Aucune conférence de presse. Plus sortie à l’international. Même dans son propre « pays » il ne voyage plus. Ce sont d’autres personnes du gouvernement non légitime qui vont accueillir d’autres chefs d’État à l’aéroport. Sa femme se la coule douce à Cuba sans lui, etc.

    ET VOUS VOULEZ NOUS FAIRE CROIRE QUE CET HOMME EST TOUJOURS EN VIE ?

  2. Lavue dit :

    Pitié pour ce pauvre jeune. Tout ce que le pays offre aux jeunes c’est d’aller se distraire dans « la politique ». S’il veut réussir dans les affaires il doit comprendre qu’il doit s’éloigner de la politique façon PDG. Le pays compte combien d’hommes d’affaires ayant fait fortune en travaillant? Cette phrase est sortie des rangs du PDG: « On ne fait du neuf avec du vieux ». Ils ont bornés pour croire le changement se limite aux seuls individus. On ne changera pas le Gabon avec un parti aux vieilles recettes concoctées depuis l’air de papa OMAR. Les changements cosmétiques de façade, avec des mots bidons comme revitalisation ou rajeunissement, ce n’est que la poudre aux yeux, ça ne changent rien. Le logiciel PDG n’a pas été remis à jour et ne le sera pas, il est trop corrompu, car il est contrôlé par des personnes minables dans le fond. Il faut faire exploser le PDG et créer un nouveau moment, celui-ci pourrait susciter quelques espoirs. Mais avec le PDG-là, continuez à rêver.
    Quand on va chercher le fils de MBOUMBOU-MIYAKOU, de NDAOT, de MAGANGA-MOUSSAVOU, de OUAGNI-AMBOUROUET, la fille de ROGOMBE-BERRE et j’en passe; c’est la politique de papa OMAR. On jour sur les noms et le clientélisme politique. Les compétences on s’en fout.

    Mon cher Hercule NZE si c’est pour faire prospérer tes affaires , ok va au PDG. On y va pour le ventre, qui est fou? Mais si c’est pour l’avenir du pays, tu n’es qu’un pauvre rêveur.

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