Président de l’Union pour le développement et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah était, le 23 juillet aux Trois quartiers, face aux  populations du premier arrondissement de Libreville. Il a été invité par les habitants de cette partie de la capitale dans le cadre d’une causerie politique au cours de laquelle, ils lui ont présenté les problèmes auxquels ils sont régulièrement confrontés.

Le président de l’Udis, Hervé Patrick Opiagah, aux Trois quartiers, le 23 juillet 2022. © Gabonreview

 

L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) était, le 23 juillet, dans le premier arrondissement de Libreville. A l’initiative des habitants de cette partie de Libreville, la rencontre a permis aux jeunes, femmes et vieux de s’entretenir avec le président de l’Udis, Hervé Patrick Opiagah. Ils lui ont présenté leurs doléances, notamment la prise en charge des personnes âgées, le chômage des jeunes  et  l’autonomisation des femmes.

Répondant à ceux qui estiment que ces sorties s’inscrivent dans le cadre de la préparation des élections générales de 2023, le président de cette formation politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE) indique qu’«on ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire». «On ne va pas nier que nous sommes un parti politique. Laissez-nous naviguer. Si on a le mérite d’être écouté par les populations, laissez-les nous écouter et in fine, on fera notre bilan. On devrait plus retenir le message de paix, de fraternité et d’amour», a-t-il dit.

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La rencontre sous forme de causerie a permis aux jeunes, femmes et aux personnes âgées de présenter leurs demandes. Coordinatrice de l’Udis dans le premier arrondissement, Michelle Okoumba a présenté le président de son écurie «politique comme l’un des acteurs majeurs du développement dans le pays». Elle l’a invité à apporter son soutien aux habitants de cette zone afin d’aplanir les entraves à leur développement. Ce qui a amené la représentante des femmes, Joyce Onguitsi, à davantage le solliciter pour l’autonomisation des femmes. Un soutien passant, selon elle, par «le développement des micros projets, de la santé et l’éducation». Une démarche devant «lutter contre la pauvreté et permettre leur épanouissement».

Le représentant des jeunes, Karl Mayissa, a souhaité la mise à disposition des espaces de loisir, du matériel pour la salubrité de leur milieu, ainsi que des formations diplômantes dans divers corps de métiers et l’appui dans la recherche des stages pour les jeunes diplômés. «Nous avons besoin de travail. Nous avons besoin que vous nous accompagniez dans nos démarches entrepreneuriales», a-t-il fait savoir, ajoutant qu’ils ont «les capacités physique et intellectuelle requises» pour l’accompagner dans ses projets en tant qu’opérateur économique, promoteur de la a Société gabonaises de développement agricole (Sogada).

Le représentant des Sage, M. Obame a, quant à lui, insisté sur ces problèmes de chômage des jeunes à l’origine des problèmes de délinquance et l’insécurité dans les quartiers de l’arrondissement. Il a invoqué l’absence d’éclairage public et de voirie en bon état dans certaines zones. Invitant Hervé Patrick Opiangah à «intercéder auprès des plus hautes autorités pour les retraités» dont il fait partie, il a indiqué que «la politique, c’est aussi s’occuper des maillons faibles de la société».

Face à toutes ces doléances, le président de l’Udis a été on ne peut plus clair. Pour Hervé Opiangah, il y a des questions relevant par exemple du domaine de la municipalité, tels que celles des voiries et d’éclairage. «Je ne veux pas vous nourrir d’espoir. J’aime modestement m’engager pour des choses que je peux réaliser», a fait savoir le président de l’Udis. Invitant les jeunes à entreprendre, il a indiqué que «celui qui ne veut pas se battre n’aura jamais rien». «La pauvreté n’est qu’un état d’esprit», a-t-t-il fait remarquer, ajoutant qu’il ne peut pas accéder à toutes les doléances. «Si je commence à vous dire que je vais faire ci ou ça, c’est du populisme», a-t-il précisé, conscientisant les jeunes sur leurs capacités à entreprendre : «personne n’ignore que la vie est difficile dans notre pays. Mais ce n’est pas pour cela que nous allons baisser les bras». Au terme de ces échanges, ne souhaitant pas promettre quoi que ce soit aux populations, il leur a demandé de s’organiser afin de lui faire des propositions concrètes pour lui  permettre de trouver l’aide appropriée en fonction de ses moyens.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Georges dit :

    Arrête de wester les petits…

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