Mauritanien naturalisé Gabonais, âgé de 35 ans, Mohamed Sow est décédé le 12 novembre dans l’incendie ayant ravagé son domicile au quartier Methui, dans le premier arrondissement de la commune d’Oyem.

Un Mauritanien naturalisé Gabonais de 35 ans est décédé, le 12 novembre dernier, dans un incendie à Oyem. © D.R.

 

Que s’est-il passé le 12 novembre pour que sieur Mohammed Sow soit emporté par les flammes ? On ne le saura certainement jamais. Qu’à cela ne tienne, ce commerçant d’origine mauritanienne, naturalisé Gabonais, a trouvé la mort dans un incendie le jour où les Panthères du Gabon affrontaient les Scorpions de la Gambie, dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football (Cameroun 2022).

Selon des sources concordantes, Mohamed Sow, jouissant d’une bonne réputation dans la localité.  Commerçant et homme  sans histoires, il a passé la soirée avec les membres de sa famille avec lesquels il a regardé ce match de football, se jouant à Franceville. Lors que le premier but gabonais a été inscrit, dans la liesse populaire, il a décidé d’aller dans sa chambre pour prendre quelque chose, sans précision.

Les témoins racontent qu’ils ont entendu une détonation. Et subitement, le feu. Un incendie venait de se déclarer à la suite de ce grand bruit. L’homme de 35 ans n’en ressortira plus de cette maison de deux chambres qu’il partageait avec des orpailleurs absents au moment du drame.

Les voisins et autres badauds ont tenté d’éteindre le feu avec de l’eau et du sable avant l’arrivée des sapeurs- pompiers. Après avoir circonscrit les flammes, on invoquera un court-circuit ayant occasionné l’incendie. Puis, on découvrira, sur son lit, Mohamed Sow, calciné.

Le procureur adjoint près du tribunal de première instance d’Oyem a été dépêché sur le terrain. Avec les officiers de la police judiciaire (OPJ), il a fait les constations d’usage. On note que la victime n’avait pas de bouteille de gaz, et celles qu’il étaient dans la maison avaient été retirées avant que le feu ne se propage.

La communauté musulmane d’Oyem a récupéré le corps afin de l’inhumer. Le tout en attendant la suite de l’enquête.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SERGE MAKAYA dit :

    « …L’homme de 35 ans n’en ressortira plus de cette maison de deux chambres qu’il partageait avec des orpailleurs absents au moment du drame…. » LA RÉPONSE EST ICI. CHERCHEZ CES ORPAILLEURS ET VOUS AUREZ L’EXPLICATION DE SA MORT… Bien triste tout ça. Je pense à un règlement de compte…

    Pourtant, je connaissais bien ce Mauritanien. Il avait l’air si gentil. A Ntare Nzame !!! Trop de bandit maintenant dans notre ville d’Oyem.

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