À Oyem, dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, un sexagénaire a récemment manqué de mourir par asphyxie dans un verre de bière dans lequel il s’était invité après s’être transformé en mouche. Il tentait de s’attaquer à un agent des forces de défense et de sécurité en fonction dans la localité.

À Oyem, un sexagénaire a manqué de mourir par asphyxie dans un verre de bière dans lequel il s’était invité après s’être transformé en mouche.(Image d’illustration). © D.R.

 

C’est un fait pour le moins comique, mais à la fois inquiétant que L’Union rapporte ce lundi 20 septembre. Selon le quotidien, récemment, dans le 1er arrondissement de la commune d’Oyem, au quartier dit Manguier, un homme d’une soixantaine d’années a manqué de mourir par étouffement dans un bar. Et la boisson qu’il consommait n’y était pour rien, à en croire des témoins.

Le sexagénaire se serait retrouvé comme par enchantement dans le verre de Régab (bière locale) d’un autre client du bar, un agent des forces de défense et de sécurité en fonction dans la localité. Il se serait transformé en mouche et aurait volé jusque dans le verre du client en face de lui. Seulement, il n’avait pas prévu la réaction de ce dernier qui, plutôt que de chasser l’intrus de son verre ou d’en renverser le contenu, aurait plutôt choisi d’emprisonner l’indésirable dans le verre à l’aide de l’étiquette de la bouteille.

De nombreuses minutes après, n’en pouvant plus, suffoquant et transpirant à grosses gouttes, le sexagénaire n’aurait eu d’autre choix que d’avouer sa métamorphose à l’agent en le suppliant : «Ça suffit, mon petit ! Ouvre le verre. J’étouffe ! Fais-moi sortir, s’il te plaît.» Ce que son interlocuteur n’a consenti à faire qu’au bout de plusieurs minutes de discussion avec la gérante du bar.

Au septentrion où plusieurs décès mystérieux ont été enregistrés ces dernières années, cette histoire a contribué à alimenter la psychose des populations qui assimilent l’acte du sexagénaire à une tentative d’empoisonnement ou d’envoutement. D’autres parlent d’une pratique qu’on croyait classée dans le ridicule des superstitions : la métempsychose, définie comme «le passage, le transvasement d’une âme dans un autre corps, qu’elle va animer». L’affaire devrait en tout cas avoir une suite judiciaire.

 
GR
 

23 Commentaires

  1. UDFR dit :

    Quelle mouche vous a piqué pour rapporter des histoires comme celle là …..

  2. wtf dit :

    Article indigne de Gabon Review, je suis déçu

    • La Rédaction dit :

      Si ca ne vous plait pas, d’autres apprécient ou s’en distraient. Comme on l’a écrit à la fin de l’article, il s’agit de Métempsycose, un système de croyance ayant été étudié par des pythagoriciens, des néo-platoniciens, mais aussi par Socrate, Descartes et, de nos jours, par l’universitaire Allemand Helmut Zander (théologien et professeur d’histoire comparée des religions et de dialogue interreligieux). Ces philosophes sont sans doute indignes de vous, vous habitants du pays des crimes rituels et de la sorcellerie… 🤣

      Le fait divers est un genre journalistique que vous n’allez quand même pas nous interdire ! Gabonreview c’est pas « Le Monde Diplomatique » ou une revue scientifique quand même. A l’heure qu’il est plus de 1000 personnes l’ont lu, sans rebond,et ne s’en sont pas offusqués. Merci tout de même de continuer à nous suivre.

      • Maximilien BOUBINDJI MANGOUMBA dit :

        Cet article a tout son intérêt à mon sens; des faits similaires ont souvent été racontés et, la vie d’autrui étant mise en danger il importe de les dénoncer car cela n’arrive pas qu’aux autres. vivement que les autorités se saisissent de ce problème pour y mettre un terme…

      • Gayo dit :

        Les gens qui se plaignent sont une minorité bruyante qui se croit plus intelligente parce que « cartésiens » continuez Gabonreview. Après toutes leurs sciences réunis restent une poussière devant tous les mistères et toutes les lois dont le nombre est infini.

    • Sostha dit :

      Et bien désabonne vous de la page du journal nous on aime bien comme des milliers d’autres articles… 😋

  3. Raponda Walker dit :

    Vous etes en baisse d’audience obligés de raconter n’importe quoi??? Pathétique!!

  4. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. le débat sur ce qui est bon ou pas en provenance de Gabonreview ne finira pas de sitôt. le problème de fond si problème il y a c’est que GR gagnerait a situer les uns et les autres définitivement sur son objet principal. Car la raison souvent évoquée comme quoi si les uns n’aiment pas d’autres préfèrent a manifestement du mal à être admis. Pourquoi (c’est vrai comparaison n’est pas raison) établir à l’image d’échos du NORD un billet principal et un autre jugé « confidentiel ». Cette solution aurais pour impact de séparer les thématiques jugé: plus importants, moins importantes, négligeables. Sous réserve que pour moi tout demeure heureusement aujourd’hui « pertinent ». Amen.

    • La Rédaction dit :

      Nous ne comprenons pas ce que voulez dire. Sous notre logo, il est bien marqué « L’information quotidienne sur la vie du Gabon« . Une telle déclaration suffit pourtant à nous classer comme média généraliste. Nos rubriques l’attestent : Politique, Economie, Sports, Environnement, Culture, Faits Divers, Afrique, Consommation. Nous nous voulons sérieux, nous visons peut-être un lectorat élitiste mais nous ne nous voulons pas exclusionnistes ou inaccessibles. Dans un journal généraliste, il doit avoir à boire et à manger pour tout le monde, croyons-nous.

    • rog dit :

      Bonjour,
      Il existe des dizaines dr journaux électroniques. Ces journaux ont des caractères différents. Chacun d’entre nous avons le choix d’aller voir là où on se sent le mieux, sans cracher sur la place que l’on n’apprécie pas…
      J’invite ceux qui ne sont pas d’accord sur le sujet de cet article, de regarder chez les voisins, cela peut-être mieux et apaisant, non?

  5. Nzuinguiri dit :

    Sauf erreur de ma part, il m’a semblé que dans cet article, il est fait référence au quotidien l’union. Ce qui pourrait supposer que ce n’est pas pas une invention de la part du journal ou une tentative inespérée de courir derrière l’audience.

  6. Etienne Nguema Assoumou dit :

    Bonjour.
    Je vous lis tous les jours parce que j’ai toujours pensé que vous êtes de bons professionnels dotés d’un esprit cartésien.
    Mais, comme l’avait dit le défunt Jean Miché Kankan dans un de ses sketches « Malam dit toujours la vérité, mais là, Malam a menti… » L’humoriste faisait référence à un marabout qui tentait de convaincre un patient qu’il a 3 femmes alors que le pauvre n’en a que 2.
    Même vous mêmes, GR, vous croyez que cette histoire est vraie?
    Vous savez, le journal l’Union a perdu la majorité de ses lecteurs à cause de des manipulations en tout genre de l’information.
    Regardez l’odieux montage dans l’affaire MBA Ntem….
    Donc, GR, ressaisissez-vous et continuez à nous donner la bonne info ponctuée d’analyses pertinentes comme vous savez si bien le faire.
    Très bonne bonne journée à tous.

    • La Rédaction dit :

      Nous ne saurons douter du prpofessionnalisme du quotidien L’Union. Nous ne saurons certifier la véracité de cette histoire, pas plus que nous ne pouvons certifier les histoires d’hommes-panthères dans l’Ogooué-Ivindo.Les médias, même les plus sérieux, traitent des légendes urbaines ou rurales. Toutefois, merci pour vos précisions et explications. La rédaction en tiendra compte.

  7. Jean Bertrand Mogangué, anthropologue, patrimoine et dynamique social dit :

    Quand nous parlions de  »fusil nocturne »au Gabon, certaines personnes les renvoies en superstitions sociale ou en imaginaires sociales bref. Malgré la modernité, la sorcellerie ne pourrait pas encore disparaître tout de suite. L’intérêt pour nous chercheurs c’est de pouvoir aider ceux qui ne connaissent pas le patrimoine immatériel, reconnu par la convention de l’UNESCO de 2003. Ce patrimoine ne se limite pas seulement à la danse, ou aux différents rites et rituels.
    Nous donnerons donc raison a Cousteau..

  8. LILY dit :

    On vous soutient Gabon Review, la sorcellerie à toujours fait partie intégrante de l Afrique avec les faits comme la transformation des individus en animaux etc. Donc zapper tous ces incrédules. Bonne soirée

  9. Gabony dit :

    Un papillon posé sur une mangue bien décomposée s’abreuvait du succulent nectar fermenté. De mille couleurs argentées il profitait de ces moments car le temps lui était compté. Après avoir bu jusqu’à la lie, il virevolta en zig et en zag, de quartier en quartier. De glass à Nombakéké, de rio à derrière la prison, en passant par Louis et le bord de mer. Au fil de son voyage arrosé, il rencontra milles princesses déguisées et autant de rois détournés. Finalement il s’échoua dans un verre de whisky sur une glace pareille à un iceberg. L’homme qui tenait en sa main le papillon lui dit : envole toi papa ! Ah kié, regarde moi, le temps passe, je revêt des costumes d’apparat, je nage dans le luxe mais il semble que j’ai bel et bien oublié l’essence… ciel.

  10. Franck dit :

    vous aurez pu attendre au moins jusqu’en Avril pour balancer de telles nouvelles vous aussi

  11. GOYE IVINDO dit :

    je pense que lorsqu’on parle des choses bizarres qui déroulent dans certaines provinces de ce pays il ya toujours ces personnes qui défendes sans raison leurs province, leur ethnie, et même à tors ou à raison leur famille,c’est un soucié ressortissant d’Oyem sa fait quoi à qui?laisser gabonreview tranquille

  12. also-known-as dit :

    Le journaliste a pour mission de RECHERCHER et VERIFIER l’information, de la rédiger puis de la transmettre, n’est pas Albert Londres qui veut, je vois mal  »Liberation ou Le monde » publier un tel article, ça c’est le congossa du quartier

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