Quelques heures après avoir annoncé la fermeture de leurs commerces, les boulangers de Libreville ont fini par trouver un terrain d’entente ce mardi 16 février avec le gouvernement. Aussi, ont-ils décidé de revenir sur leur première décision et d’assurer la production du pain dès cette nuit pour qu’il soit accessible mercredi 17 février au matin, aussi bien à Libreville que dans les communes voisines.

Une des quatre boulangeries fermées par les brigades mixtes du Copil dans la capitale. © D.R.

 

Moment de la réunion entre le ministre de la Santé et les syndicalistes. © D.R.

S’ils avaient décidé de fermer boutique à partir de ce mardi 16 février après que quatre d’entre eux ont été sanctionnés par le Copil pour leur non-respect du protocole sanitaire, les boulangers de Libreville et des communes environnantes sont revenus sur leur décision il y a quelques heures, rapporte ce soir le site Gabonmediatime. Il y aura finalement du pain dans leurs boulangeries le mercredi 17 février.

Selon nos confrères, la décision du Syndicat des boulangers du Gabon (Syboulga) conduit par Yasser Jabet Nguembet a été prise au terme d’une rencontre avec le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, à laquelle a pris par le Coordinateur général de la Commission technique du Copil, le général Romain Tchoua. Le gouvernement n’ayant pas encore officiellement communiqué sur cette rencontre, des sources précisent que les deux parties se sont accordées sur certains aspects liés notamment aux tests PCR exigés chaque semaine aux boulangers et à leurs personnels.

Quelques heures plus tôt, le syndicat s’était insurgé quant à l’exigence de ces tests facturés à 5000 FCFA pour chacun de leurs employés. Pour les boulangers, il s’agit d’une importante dépense qu’ils ne peuvent pas se permettre. D’autant qu’ils éprouvent déjà beaucoup de difficultés à survivre depuis plus de trois ans en raison de la stabilité du prix de la baguette et de la hausse de leur matière première, la farine.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. diogene dit :

    Il est difficile de comprendre que cette crise sanitaire est là pour un siècle ou plus si affinités !

    Tous les commerçants formels ou non se sont relâché en quelques semaines face à l’incroyable désinvolture et/ou l’indiscipline des clients mais aussi des vendeurs eux mêmes.

    Puisque l’éducation citoyenne est considérée comme séditieuse, dangereuse par les dictateurs, il est naturel que les populations fassent suivant leur bon vouloir.

    De plus, de nombreuses erreurs sont commises par le copil (sans compter la covid corruption), trop paresseux pour prendre leur tâche au sérieux, la direction se contente de valider des copier-coller des procédures réfléchies exogènes (hors du contexte équatoriale et asocial voire chaotique aigu)au lieu de penser !

    Enfin, elle ne peut se résoudre à fermer les écoles ou les réinventées, idem pour les marchés et grandes surfaces etc…

    Ce n’est pas de incompétence, c’est juste de la petitesse, de la mesquinerie pour ces porteurs de costumes bouffis d’orgueil et remplis de vide.

    Il y a pourtant des solutions, mais pas le courage !

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