Gabon : La Banque mondiale espère inaugurer d’ici peu deux centres de formation professionnelle

La Banque mondiale espère  inaugurer bientôt deux centres de formation professionnelle. L’un est dédié aux métiers des bâtiments et travaux publics (BTP), et l’autre aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Madeleine Berre et les représentants de la Banque mondiale le 28 septembre. © D.R.

Le 31 octobre 2019, Alice Ouédraogo, la représentante résidente de la Banque mondiale pour le Gabon et la Guinée équatoriale, annonçait la construction de deux centres de formation professionnelle dédiés aux métiers des bâtiments et travaux publics (centre sectoriel BTP/BOIS) et aux technologies de l’information et de la communication (Centre sectoriel TIC). S’inscrivant dans le cadre du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (PRODECE), financé à hauteur de 100 millions de dollars (un peu plus de 56 milliards de francs CFA), par la Banque mondiale, le lancement des travaux de construction était annoncé pour janvier 2020.

Un peu plus d’un an après, Abdoulaye Seck, le directeur des opérations de l’institution financière pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et la République du Congo, qu’accompagnait Alice Ouédraogo, s’est entretenu avec Madeleine Berre, le ministre en charge de la Formation professionnelle. L’idée, faire un point d’étape sur la mise en œuvre de ce projet qui concerne tout aussi la réhabilitation de plusieurs autres centres professionnels du pays. Si rien n’a été dit sur l’avancement des chantiers, à l’issue de son audience avec le ministre gabonais, Abdoulaye Seck s’est dit extrêmement content de pouvoir soutenir les efforts du Gabon.

«Nous avons discuté du programme de soutien de la Banque mondiale et nous nous sommes mis d’accord sur toutes les prochaines étapes. Ce qui doit être fait, pour être sûr qu’on délivre les résultats qui sont attendus par le gouvernement», a-t-il déclaré. «On espère dans quelques mois, pouvoir inaugurer deux centres de formation. Je pense qu’ils seront les meilleurs de ce qu’on peut faire de par le monde, sans compter la réhabilitation d’autres centres», a ajouté le représentant de la Banque mondiale.