Cinq ans après sa disparition, la carte dite du commerçant devrait revoir le jour en cette nouvelle année. Au ministère du Commerce et des PME, on annonce que celle-ci sera désormais également attribuée aux jeunes entrepreneurs, pour tenter de «réguler le secteur informel».

Au Gabon, les commerçants seront bientôt à nouveau identifiés par une carte professionnelle. © AFP/Steve Jordan

 

C’est en juillet 2014 qu’avait eu lieu la dernière cérémonie de remise des cartes aux commerçants de Libreville. Cinq ans après, l’initiative du gouvernement visant «la structuration de l’environnement commercial pour une meilleure lisibilité aussi bien sur le plan national qu’international» ne s’était plus jamais répétée. Pour cette année 2020, un nouveau groupe de commerçants et d’entrepreneurs recevra ce document présenté par le ministre du Commerce et des PME, Hughes Mbadinga Madiya, comme «une innovation qui va changer la vie de nombreux compatriotes et acteurs du secteur, mais sera aussi profitable pour les finances publiques».

Confiées à la direction générale du Commerce, la conception et la distribution de la carte du commerçant ou de l’entreprenant répondent à la volonté du gouvernement d’actualiser le fichier de l’État relatif au nombre d’opérateurs économiques en exercice dans le pays. L’objectif étant de «réguler le secteur informel» et de «produire des statistiques commerciales fiables, localiser les opérateurs économiques et faciliter l’urbanisme commercial».

Il s’agit, explique-t-on dans une vidéo de sensibilisation diffusée sur Facebook ces dernières heures, d’«une carte professionnelle qui atteste de l’effectivité de l’activité commerciale en République gabonaise».

Au ministère du Tourisme, du Commerce, des Petites et moyennes entreprises et industries, l’on assure que l’obtention de cette carte par les opérateurs économiques ne comporte que des avantages, à l’instar de la facilitation du payement en ligne des charges sociales et fiscales, l’accès à la couverture maladie (Cnamgs) et sociale (Cnss).

À noter que la carte du commerçant et celle de l’entreprenant n’ont rien à voir avec la «carte d’identification municipale» distribuée par la mairie de Libreville aux commerçants en juin 2019.

 
GR
 

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