Pour la Coalition pour nouvelle République (CNR), l’arrestation de Carl Mihindou Mi-Zamba est nouvelle preuve de violation massive des droits de l’Homme par le régime gabonais. Le 19 février, la coalition soutenant Jean Ping a exigé la «libération immédiate» et sans condition de Carl Mihindou Mi-Zamba, arrêté 24 heures plus tôt.

 

La violation massive des droits de l’Homme par le régime d’Ali Bongo est une nouvelle fois pointée du doigt par la Coalition pour nouvelle République (CNR). Le 19 février, la coalition a dénoncé l’«arrestation arbitraire» de Carl Mihindou Mi-Zamba, dans la nuit du 18 février à Libreville, par des individus se présentant comme des éléments des forces de sécurité.

«Aux dernières nouvelles, Carl Mihindou Mi Nzamba subirait des tortures comme cela avait déjà été le cas lors de précédentes interpellations. Il nous revient par ailleurs que ces tortures, en violation flagrante des droits fondamentaux, sont conduites sous la direction des services spéciaux du régime», s’est inquiété le groupement de partis et personnalités politiques soutenant Jean Ping.

Devant ce qu’elle considère comme une «provocation de trop», la CNR a exigé la «libération immédiate» et sans condition de Carl Mihindou Mi-Zamba et tous les prisonniers politiques, arbitrairement détenus depuis plus de trois ans. «La brutalité des forces de sécurité aux ordres, le kidnapping et autres pratiques proscrites dans un État de droit, doivent cesser impérativement», a exigé la coalition.

Selon la CNR, ce mode opératoire dont est coutumier le régime, désormais sous «la férule de Sylvia Bongo et son Noureddin Bongo», vise clairement à «poursuivre l’œuvre d’intimidation et à semer la peur au sein de la population. À cette campagne, s’ajoute la mise en œuvre d’un ensemble d’activités dans le cadre de la nouvelle phase de la stratégie d’usurpation du pouvoir du fait de l’incapacité constante d’Ali Bongo».

Pour elle, il ne fait aucun doute que «le but poursuivi par cette stratégie désormais au bénéfice de Noureddin est la dévolution monarchique du pouvoir au Gabon, projet funeste que combat le président Jean PING, élu par le peuple gabonais pour réaliser l’alternance et la rupture», a estimé la CNR.

Refusant un tel avenir, la CNR est convaincue que la seule voie possible pour une sortie de crise au Gabon, flirtant dangereusement avec «l’embrasement et une guerre civile», est «une passation pacifique des charges au légitime détenteur du pouvoir, au terme des élections présidentielles du 27 août 2016, c’est à dire Jean Ping».

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    La mascarade qui vient de se passer au Togo va aussi se passer au Gabon. C’est raison pour laquelle on vous dit de ne pas aller aux élections présidentielles de 2023.

  2. Gabon : La CNR exige la «libération immédiate» de Carl Mihindou Mi-Zamba - Gabonreview.com - AL JALIA NEWS dit :

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