Les relations entre les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et le gouvernement, plus tendues depuis la rentrée des classes, en novembre dernier, pourraient se réchauffer dans les jours à venir. C’est le constat qui se dégage de la rencontre qui a eu lieu, le 6 janvier 2020, entre les responsables de cette plateforme syndicale et le ministre en charge de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda.

Les responsables de la Conasysed, le ministre en charge de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda, et ses collaborateurs, le 6 janvier 2020. © D.R.

 

Après une première sortie, le 29 novembre dernier, au cours de laquelle ils avaient déploré la persistance de certains écarts et réclamaient la prime Covid-19, les enseignants membres de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed), s’étaient de nouveau retrouvés en assemblée générale, le 5 décembre dernier à Libreville. Ils avaient passé en revue les engagements non respectés par le gouvernement et envisageaient d’entrer en grève d’ici le 8 janvier 2021. Ce mouvement de grève risque de ne pas avoir lieu, au regard de la teneur de l’audience que le ministre en charge de l’Éducation nationale, Patrick Mouguiama Daouda, leur a accordée, le 6 janvier 2020.

Les échanges ont notamment tourné autour de la non-régularisation des situations administratives ; la non-organisation des concours d’entrée à l’ENI et à l’ENS ; le non-paiement des rappels solde ; le non-paiement des vacations du Bac et des examens de l’Enseignement technique et professionnel session 2020.

Pragmatique, Patrick Mouguiama Daouda plaide en faveur d’une concertation permanente, en vue de trouver des solutions consensuelles. Ce dernier prévoit le recrutement de 2400 agents avec en prime, la régularisation des situations administratives en cours à la Fonction publique, de même que l’organisation des concours en interne. Une réunion technique d’évaluation des avancées est prévue dans les jours à venir.

 
GR
 

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