En marge de la Semaine africaine du climat 2022, le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) et d’autres organisations internationales ont initié un événement parallèle articulé autour des rôles de la forêt tropicale du Bassin du Congo, des réserves de biosphère, et des sites du patrimoine mondial dans la résilience au changement climatique et la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) en Afrique centrale.

Les experts exposant sur les rôles de la forêt du bassin du Congo en marge de la Semaine africaine du climat 2022, à Libreville. © Facebook /unoca.onu

 

Lors de cet événement, le 1er septembre dernier, le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) a souligné le lien entre le changement climatique, la paix et la sécurité, et l’importance cruciale de la mobilisation des financements climatiques durables et inclusives pour l’Afrique centrale. La forêt tropicale du bassin du Congo est identifiée comme l’une des zones clés où l’impact du changement climatique aggrave la sécurité humaine, nationale et régionale. Présentée comme l’un des principaux moyens de subsistance de 80 millions de personnes, elle est un atout mondial pour l’action climatique, la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

Soulignant «l’importance cruciale de la mobilisation d’un financement climatique durable et inclusif pour la sous-région», les experts de l’Unoca ont fait savoir que «les actions climatiques doivent être conçues de manière inclusive, en intégrant les aspects de paix et de sécurité». Dans ce contexte, l’Unoca a recommandé que l’Afrique centrale se repositionne comme un partenaire essentiel dans la lutte mondiale contre le changement climatique, notamment pour la mobilisation de partenariats internationaux efficaces et le financement climatique.

L’organisation onusienne a pour sa part encouragé les acteurs régionaux tels que la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à assumer un leadership fort et à développer une vision régionale pour l’action climatique et à catalyser les riches ressources de la sous-région pour un engagement efficace. «Avec notre large coalition de partenaires, je sais que nous, l’équipe des Nations Unies au Gabon, pouvons développer nos succès actuels, élever nos ambitions communes en matière de climat et devenir un modèle inspirant pour une transition verte durable dans le monde entier», a déclaré la Coordinatrice résidente des Nations Unies au Gabon, Savina Ammassari.

L’événement était conjointement organisé avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), la Banque africaine de développement (BAD), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). La Semaine africaine du Climat, du 29 août au septembre, a voulu planter le décor d’une action régionale plus ambitieuse pour lutter contre les changements climatiques avant la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) qui se tiendra en novembre prochain en Égypte.

 

 
GR
 

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