L’économiste Mays Mouissi répond, à travers la démonstration ci-après envoyée à Gabonreview, au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Interpellant le consultant gabonais lors d’une interview, le 7 septembre sur TV5 Monde, le chef du gouvernement l’a invité à indiquer «quelle est l’économie du monde qui n’a pas développé son pays en s’endettant». La réponse du spécialiste de l’analyse économique, financière et budgétaire.

© Gabonreview/Shutterstock

 

Mays Mouissi, analyste économique gabonais. © DR

Madame Le Premier ministre,

Le 7 septembre 2020, à l’occasion d’une interview accordée à un journaliste de la chaîne de TV5 Monde qui vous demandait précisément si vous maintiendrez une politique basée sur le recours massif à l’emprunt comme votre prédécesseur, à défaut de répondre sur le fond de la question, vous avez choisi de répondre en m’invitant à vous dire « quelle est l’économie du monde qui n’a pas développé son pays en s’endettant ». Ayant été interpellé publiquement, vous ne vous offusquerez pas que ma réponse à votre endroit le soit aussi.

Avant de répondre sur le fond à votre interrogation, permettez-moi, Madame, de vous rappeler ce que je reproche aux politiques d’endettement des précédents gouvernements auxquels vous avez appartenu et dont vous êtes comptable. Nul ne peut affirmer que le recours à l’emprunt par un État pour financer ses projets de développement est une mauvaise chose. Bien au contraire. Si vous preniez le temps d’écouter les réprobations de nos compatriotes, vous sauriez que ce n’est pas cela qui est reproché à l’exécutif. Ce que je reproche aux gouvernements successifs c’est :

  • d’avoir augmenté l’encours de dette de notre pays de 276% entre 2009 et 2019[1] pour des résultats plutôt médiocres sur le plan économique et social ;
  • de recourir à de nouveaux emprunts pour rembourser des dettes antérieures[2] dans le cadre d’opérations de refinancement de plus en plus chères[3] pour le contribuable ;
  • de choisir de s’endetter pour couvrir des dépenses extrêmement faibles qui auraient pu être prises en charge sur ressources propres comme ce fut le cas le 12 juin 2020 quand en Conseil des ministres vous avez autorisé un emprunt 5,4 milliards FCFA auprès de la BIRD pour l’achat de gants et de masques.

Madame Le Premier ministre,

Les progrès d’un pays en matière de développement se mesurent à partir de deux types d’indicateurs : des indicateurs économiques notamment le taux de croissance du PIB[4] et des indicateurs sociaux comme le taux de chômage, le niveau de pauvreté, l’indice de développement humain (IDH), etc.

Existe-t-il des pays qui sont parvenus à accroître leur richesse nationale tout en réduisant leur niveau d’endettement ? Oui Madame, ça existe et c’est même assez fréquent. Entre 2009 et 2019 près d’une quarantaine de pays de notre planète l’ont fait, parmi eux, on trouve de nombreux pays africains. Par souci de concision, je me limite à vous en lister 10 ci-dessous. Je viens ainsi de vous démontrer qu’il est possible d’obtenir de la croissance économique et par conséquent développer son pays sans exploser la dette publique et les ratios d’endettement. Peut-être devriez-vous vous en inspirer.

Liste non exhaustive de pays ayant réduit leur endettement tout en maintenant une croissance positive[5]

 

Madame Le Premier ministre,

Vous soutenez que l’objectif de l’endettement massif qu’on observe est de développer notre pays et créer de l’emploi. On aurait pu vous croire si les principaux indicateurs sociaux produits par les différentes organisations internationales ne montraient pas que ce qui a été le mieux développé au Gabon depuis 2009 c’est la pauvreté et la précarité :

  • Chômage 

Estimé à 20% en 2009, le taux de chômage dans notre pays est resté bloqué à 20%[6] en 2019. 10 années et 4000 milliards FCFA de dettes supplémentaires n’ont pas permis aux différents gouvernements où vous avez siégé de réduire le chômage. Les Gabonais se souviennent pourtant que le 11 février 2016, lors d’un discours solennel prononcé à la ZES de Nkok, le Président Ali Bongo Ondimba leur a promis de créer de 20 000 emplois par an. Le 31 décembre 2017, il est revenu dans un discours à la nation pour cette fois-ci promettre la création de 10 000 emplois par an. Les gouvernements précédents n’ayant réussi à réaliser ni l’une ni l’autre de ces promesses, il vous a confié le 17 août 2020 la tâche de créer 30 000 emplois. Je vous souhaite bonne chance.

  • Pauvreté

L’enquête du cabinet Mc Kinsey & Company a estimé le taux de pauvreté dans notre pays à 30% en 2013. La plus récente enquête de la Banque mondiale sur la pauvreté au Gabon publiée il y a quelques jours conclut à un taux de pauvreté de 33,4% en 2017. Entre 2013 et 2017, l’encours de dette publique avait pourtant déjà progressé de 2 525 milliards FCFA[7]. Par charité chrétienne, je m’abstiendrais de parler l’habitat précaire dans lequel vivent nombre de nos compatriotes qui ont vu passer des annonces d’emprunts destinées à construire tantôt 5 000 logements par an, tantôt 10 000.

  • L’indice de développement humain (IDH)

Classé 112e à l’IDH en 2013, notre pays occupait désormais la 115e en 2018[8].

Madame, un tel résultat obtenu après avoir endetté les générations futures de plusieurs milliers de milliards de francs CFA vous parait-il honorable pour notre pays ?

Madame Le Premier ministre,

Pour donner à l’opinion l’illusion d’une parfaite maîtrise de l’endettement par votre gouvernement, vous soutenez, comme vos prédécesseurs, que s’il y avait péril en la demeure les bailleurs de fonds ne vous prêteraient pas d’argent. Vous avez résumé cela par une formule qu’on entend plus souvent dans les discussions de troquets que dans des propos tenus par un Premier ministre sur des plateaux télé : « on ne prête qu’aux riches ».

Vous qui étiez major de votre promotion à l’Institut de l’Économie et des Finances (IEF) et ministre du Budget de notre pays, vous ne pouvez pas ignorer qu’au plus fort de la faillite de l’Argentine en 2001 et de la Grèce en 2012, il s’est toujours trouvé des créanciers pour prêter de l’argent à ces États.

Cette situation rappelle d’ailleurs un principe élémentaire de la finance connu sous le nom de corrélation risque/rentabilité dont je me permets de vous rappeler le fonctionnement. Plus un actif présente des risques, plus fort sera le rendement exigé par un investisseur. C’est en raison de cette corrélation que l’eurobond de 1 milliard USD (environ 600 milliards FCFA) souscrit par le Gabon au mois de février dernier a couté à notre pays 28 points de base plus chers que l’eurobond précédent auquel il s’est substitué. C’est aussi cette corrélation qui rend le modèle économique des fonds spéculatifs appelés fonds vautours si rentable.

Par ailleurs, vous avez affirmé que les emprunts d’État permettent de donner une bouffée d’oxygène aux entreprises. Vous vous trompez, Madame. Si l’endettement de l’État permettait aux entreprises de mieux se porter, notre secteur privé ne serait pas sinistré comme il l’est actuellement. Parce que je veux croire en votre bonne foi, permettez-moi cette suggestion : si vous voulez vraiment donner une bouffée d’oxygène à nos entreprises, soldez la dette intérieure dans les plus brefs délais. Quand vous l’aurez fait, vous observerez que nos entreprises vont recommencer à créer des emplois et par effet d’entrainement recréer un cycle économique vertueux.

Madame Le Premier ministre,

Sur la dette comme sur bien d’autres sujets, vos prédécesseurs ont échoué. Par amour de mon pays, je vous souhaite de réaliser toutes les promesses que vous avez faites aux Gabonais lors de votre déclaration de politique générale. Cependant, mon inclination naturelle au réalisme me fait vous dire que :

  • Vous n’aurez pas achevé les 828 kilomètres de la route Transgabonaise en 2023 comme vous y êtes engagée, même en comptant les tronçons de routes déjà construites depuis bien des années. Cet engagement que vous avez pris, on le sait à l’initiative d’autres personnes, est totalement déconnecté de la réalité de notre pays.
  • Vous ne créerez pas non plus 30 000 emplois dans les 3 prochaines années. Comme vous le savez certainement, les créations d’emplois résultent de la croissance. En 2013, lorsque le taux de croissance de notre économique approchait 5%, seuls 3 375 emplois nets ont été créés dans le secteur privé formel. Par quel miracle économique parviendrez-vous à créer 10 fois plus d’emplois dans les 3 années à venir avec des niveaux de croissance annoncés plus faibles ?
  • Les partenariats publics privés (PPP) avec des entreprises étrangères participeront certainement à la relance, mais ne permettront pas de relancer durablement notre économie. Puisque vous dîtes avoir les coudées franches, contrairement au défunt Premier ministre Léon Mébiame, profitez-en pour faire de choses positives pour notre pays. Faites confiance aux entreprises gabonaises. Faites confiance aux Gabonais. Soutenez-les. Ce sont les Gabonais et les entreprises gabonaises qui un jour développeront le Gabon.
  • La dette publique de notre pays est une bombe à retardement. Au niveau où elle se situe, à chaque fois qu’elle augmente, elle limite dangereusement les capacités d’intervention de l’État. Au moment où même le Fonds Monétaire International (FMI) s’inquiète de la progression de notre dette publique, vous devriez faire de notre désendettement une absolue priorité.

Sur ces mots, je vous donne rendez-vous dans un an, si vous êtes encore en poste à la primature, pour un premier bilan de votre action que je ne manquerai pas de vous faire parvenir.

Bien cordialement,

_____________________________________________________

[1] L’encours de la dette publique du Gabon est passé de 1 368 milliards FCFA en 2009 à 5 142 milliards FCFA en 2019.

[2] En janvier 2020, le gouvernement a souscrit un eurobond de 1 milliard de dollars US (près de 600 milliards FCFA). Le produit de cet emprunt avait pour principal objectif de financer le remboursement d’un eurobond de 2013 dont l’échéance était fixée initialement à 2024.

[3] En souscrivant l’eurobond de janvier 2020, le gouvernement a remplacé une dette placée à 6,375% échéance 2024 par une nouvelle dette plus chère et plus longue placée à 6,625% échéance 2030 avec un spread de coupon défavorable de 28 points de base.

[4] Le taux de croissance du PIB mesure l’évolution positive ou négative de la création de richesse dans un pays au cours d’une année.

[5] Source de données : Database du FMI

[6] Estimation modélisée de l’Organisation internationale du Travail (OIT)

[7] Calcul réalisé à partir des données publiées par la Direction Générale de l’Économie et de la Politique Fiscale

[8] Voir la mise à jour 2018 des Indices et indicateurs de développement humain du PNUD

 
GR
 

40 Commentaires

  1. Aze dit :

    Aucune démonstration d’un pays qui se serait développé sans s’endetter.
    Ossouka 1
    Mays 0

    2e round.

    • Un citoyen gabonais concerné dit :

      Bonsoir Mr,
      Si vous auriez correctement l’article que ce jeune homme a fait une liste complète non exhaustive de pays qui se sont développés tout en réduisant leur dette.

      • Tall dit :

        Il a pourtant raison le monsieur : il a fait du grand bavardage sans répondre à la question. Je confirme le 1-0 pour la Première Ministre.

        • lesage dit :

          Pseudo Tall, pour un agregé vous vous limitez a faire du léche-botte peut etre pour un poste de Consultant Alors allez voir la PM tranquillement
          le Sage General Ngari avait dit a Raison on s’en fout de vos {les intellectuels le Mal de nos pays} Macro… et micro…
          Au quartier on resonne simplement le Gabon a emprunté depuis 2009 des milliers de milliards pour investir dans des projets structurants creer des emplois et accroitre la richesse Nationale. Dit comme ça, 10 ans apres on devrait avoir des retours de nos investissements {Meme le Malien du quartier sait le faire}. On suppose donc que le Gabon a de l’argent bcp d’argent. Alors pourquoi s’endetter encore c’est de ça qu’il s’agit. Mayis a bien parlé.

    • JAMES DE MAKOKOU dit :

      J’AI JUSTE L’IMPRESSION QUE TU N’AS RIEN COMPRIS DE LA DEMONSTRATION MAYS.. QUI POUR MOI EST UNE FIGURE ELITISTE AFRICAINE COMME LE SENEGALAIS THIAM ANCIEN CEO DE LA BANQUE SUISSE..
      IL VIENT DE FAIRE UNE DEMONSTRATION A SA SOEUR SI CELLE-CI EST REELLEMENT UNE COMPATRIOTE VENUE D’AILLEURS.. COMME SOUVENT LES BONGO AIMENT BIEN PRENDRE EN NOMINATION DES CORROMPUS COMPATRIOTES ET ACTUELLEMENT LES FEMMES SONT AUSSI A LA FETE..ELLES DISENT NOUS ALLONS AUSSI MANGER ..ALORS CONTINUE A MANGER MA CHERE SOEUR ET IL VOUS RESTE PAS BEAUCOUP DE TEMPS

    • Fille dit :

      @Aze, l’endettement d’un état est tout à fait normal, mais pour quel résultat ? Des fois lorsqu’on vous montre la lune il faut arrêter de se fixer sur le doigt. Le Gabon, un pays béni des dieux, avec une faible population aurait pu être un émirat en Afrique. Mais comme qui dirait la matière première n’est pas la matière grise. En effet un pays s’endette pour se développer, mais cela doit pouvoir se voir. C’est pas tout de le dire. Avec moins de 2 millions d’habitants, des enfants mangent dans des poubelles publics et ça ne vous parle pas ? Les hôpitaux sont vides de médicaments et ça ne vous interpellent pas ? les morgues sont remplies de dépouilles que les parents ne peuvent récupérer faute d’argent, ça vous dit quoi ? Vous parlez de quoi là ? Les mots ne remplaceront jamais les faits et c’est connu : les faits sont têtus et d’une logique mathématique implacable. Mr Mays vous le démontre encore une fois.

      • Tall dit :

        Vous avez raison en partie Monsieur. Il faut que l’effet se fasse ressentir.

        Mais M. Mays n’a pas répondu à la question. De plus ce qui permet de vivre pleinement dans une nation c’est le travail de chacun et non compter sur l’état qui régule.

        La croissance ce sont les idées, les investissements internes. Le Gabon est l’un des rares pays qui paie sa dette intérieure en Afrique.

        Un pays est développé par les hommes d’affaires (USA etc et non par la politique (Lybie etc). C’est plus sûr.

  2. Di James dit :

    Ça c’est ce qu’on appelle un cours magistral. Parfois faut savoir faire profil bas et écouter les conseils. Même si on est diplômé de l’IEF!!!!!!! Faut se mettre au travail et s’y concentrer. Tous les apports doivent être les bienvenus car c’est pour que le pays sorte grandi!!!!!!!

    • Jean jacques dit :

      Si tu incapable de faire ce qu’on appelle recherche.il faut bien lire cet argent.

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      La défaillance des Etats-Unis à l’égard de leur dette peu probable
      French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 05. 2020 | Mots clés : nouveau coronavirus
      D’après des analystes financiers chinois, il est peu probable que le gouvernement des Etats-Unis interrompe le remboursement de sa dette extérieure détenue par la Chine ou d’autres pays, comme l’ont suggéré certains politiciens américains. Néanmoins, cette menace signale le manque de confiance de Washington, alors que son statut de puissance économique mondiale est contesté.

      « Les Etats-Unis risquent de nuire à eux-mêmes s’ils choisissent d’interrompre le remboursement de leur dette extérieure, car cette mesure ferait vaciller la crédibilité du dollar US », explique Dong Dengxin, le directeur de l’Institut des Finances et des valeurs mobilières de l’Université des sciences et technologies de Wuhan.

      « L’une des conséquences d’une interruption du remboursement est que l’ensemble des pays qui détiennent une partie de la dette américaine s’inquiéteraient de la sécurité de leurs actifs et commenceraient à liquider leurs obligations du Trésor américain, ce qui déclencherait un effondrement du dollar US », fait remarquer Dong Dengxin.

      Par ailleurs, cela risquerait d’entraîner des mesures de représailles, et les actifs et les entreprises des Etats-Unis 0à l’étranger pourraient être menacés.

      A la fin du mois de mars, la partie continentale de la Chine détenait 1080 milliards de dollars US (998 milliards d’euros) en bons du Trésor, étant le deuxième détenteur international le plus important de la dette américaine après le Japon.

      Dong Dengxin a également indiqué qu’il était peu probable que le gouvernement chinois liquide la dette américaine : « Cela engendrerait une volatilité colossale du marché et la Chine ne prendra pas cette voie. La Chine ne veut pas créer de frictions avec les Etats-Unis. De plus, il n’est pas facile de trouver des avoirs de réserve en devises étrangères pouvant remplacer les actifs en dollars US à l’heure actuelle », précise-t-il.

      Même si ces menaces ont peu de chances de se concrétiser, elles reflètent une sinophobie croissante non seulement dans les milieux politiques, mais aussi de façon plus large au sein de la société américaine, alors que la Chine rattrape progressivement les Etats-Unis en matière de puissance économique.

      Gao Lingyun, un expert de l’Académie des sciences sociales de Chine (ASSC) à Beijing, affirme que certains politiciens américains essaient de détourner les reproches envers l’administration Trump pour sa mauvaise gestion de la pandémie, tout en jouant sur la menace chinoise dans le pays : « Je pense que les relations sino-américaines seront tendues jusqu’aux élections présidentielles américaines en novembre », analyse-t-il.

      Certains politiciens américains ont présenté un projet de loi qui établirait un « mécanisme de compensation », accusant la Chine de n’avoir pas réagi de façon appropriée lors de la phase initiale de l’épidémie de nouveau coronavirus.

      Toutefois, la vérité est que de plus en plus de politiciens américains sont inquiets de la croissance rapide de la puissance économique chinoise, explique Dong Dengxin. Il qualifie certains de ces « jeux politiques » − notamment la menace d’interrompre le remboursement de la dette − comme des pratiques « dévoyées », qui pourraient entraîner des résultats non voulus.

      « Malgré les assauts répétés contre Huawei, les Etats-Unis n’ont par exemple pas réussi à empêcher l’entreprise de devenir plus forte. De la même façon, les Etats-Unis ne peuvent pas couper leurs liens commerciaux avec la Chine, du fait de leur dépendance au marché chinois qui continue de croître », note-t-il.

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      Source:french.china.org.cn

  3. Kenny dit :

    Faut savoir lire entre les lignes…Mays n’as pas contredit à ce niveau, faut relire.

  4. Inch'allah dit :

    Quand le sage montre la lune,le sot regarde le doigt.
    Tout simplement brillant et claire, plein de vérité.
    Tous des nuls qui nous entraînent dans un gouffre et y’a toujours des tarés pour les suivre advienne que pourra ☝️
    Chapeau Mays….

  5. Pascaline dit :

    En fait, ce régime pourri des Bongo-Valentin joue avec les nerfs des gabonais. Lorsque les gabonais en ont marre d’un premier ministre, les Valentin (Ali Bongo est bien MORT) proposent un autre juste pour amadouer le peuple gabonais. Mais en réalité, rien ne va changer, si ce n’est que de gagner du temps encore et toujours pour arriver vite en 2023 pour la grande magouille présidentielle… A Ntare Nzame!! Pauvre Gabon!!

  6. Dikando dit :

    Akiéééé!
    on appelle ça TALOCHE§§§

  7. JAMES DE MAKOKOU dit :

    J’ESPERE QUE CETTE DAME VA LIRE LA REPONSE DE MAYS.. ET FRANCHEMENT MON CHER COMPATRIOTE.. JE JUSTE TE DIRE QUE BRAVO..NOTRE PAYS A BIEN BESOIN DES COMPATRIOTES COMME VOUS ..
    RENSEZ-VOUS DANS BIENTÔT POUR LA RECONASTRUCTION DE NOTRE BEAU PAYS..CES GENS NE MERITENT PAS LE GABON ET LE PEUPLE GABONAIS..COMMENT EXPLIQUER QU’UNE COMPATRIOTE PUISSE SOUTENIR CETTE POLITIQUE SI ELLE EST REELLEMENT UNE COMPATRIOTE QUI AIME SON PAYS???? JE ME POSE SINCEREMENT DES QUESTIONS A SAVOIR OU SONT LES GABONAIS ..LES VRAI DANS CE GOUVERNEMENT ? SONT-ILS TOUS ET TOUTES DES LEE WHITE?
    DES MAROCAINS..DES BENINOIS..MALIENS..SENEGALAIS..SAO TOME..TOGOLAIS..CAMEROUNAIS..CONGOLAIS??? ET J’EN PASSE SANS OUBLIER LES LIBANAIS !!!
    DIEU EST GRAND ET VA SUREMENT AIDER LE PEUPLE GABONAIS.
    BONGO PERE EST PARTI DE CE MONDE ET LE GABON EST TOUJOURS LA…ET IL A DIT UNE  » DIEU NE NOUS A PAS DIT DE FAIRE DU GABON CE QUE NOUS SOMMES EN TRAIN DE FAIRE » ALORS VOUS QUI VOUS GONFLER VOS VENTRE PENDANT QUE LE PEOPLE SOUFFRE.. VOUS DEVRIEZ Y PENSER..C’EST LUI QUI A FONDE CE CLUB PDG POUR INFO

  8. […] augmenté l’encours de dette de notre pays de 276% entre 2009 et 2019[1]pour des résultats plutôt médiocres sur le plan économique et […]

  9. Serge Makaya dit :

    Il faut qu’on comprenne une bonne fois pour toutes qu’on ne devient pas président d’un pays pour s’enrichir, mais plutôt qu’on se sacrifie pour le bonheur du peuple. Être président d’un pays est un sacerdoce et non un luxe SVP.

    Merci à monsieur Mouissi Mays pour cette leçon d’économie à cette pauvre dame qui défend l’indéfendable. A Ntare Nzame!!

  10. Jean jacques dit :

    Tu fais quoi en France? C’est ton pays? Les gens qui vivent dans les studios a 10 pensent qu’il est important votre haine qui va vous tuez tous un soit disant economiste. Tu ne serait jamais dans la listes des meilleurs economistes d’d’Afrique moins du monde. Inczpable de repondre a la question du PM.la dame dit ceci: »cite nous un pays au monde sans dette? »

  11. Jean jacques dit :

    Les criminels du Gabon qui fuient leur pays pour aller vivre comme les sardines en France lisez cet article.Et vitre soit disant économiste nous donne la place du Gabon sur cette liste.
    Quand on a rien a dire c’est mieux de fermer la bouche pour n’est pas faire sortir les betises.
    _
    AEX-INDEX 540,79 -1,16%BEL 20 3303,23 -1,67%EUR/USD 1,18 -0,05%EUR/GBP 0,91 0,34%GBP/EUR 1,1 -0,36%CAC 40 4973,52 -1,59%EURONEXT 100 973,47 -1,56% AEX-INDEX 540,79 -1,16%BEL 20 3303,23 -1,67%EUR/USD 1,18 -0,05%EUR/GBP 0,91 0,34%GBP/EUR 1,1 -0,36%CAC 40 4973,52 -1,59%EURONEXT 100 973,47 -1,56%
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    Voici les 17 pays les plus endettés du monde
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    ÉCONOMIE
    13/06/2020 | Baptiste Lambert | 12 min de lecture

    On parle ici de la dette publique en fonction du PIB de chaque pays, et ce ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Voici le top 15 des pays les plus endettés.

    La dette publique est l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par un État et ses collectivités publiques. Elle est évaluée en fonction de leur PIB ou Produit intérieur brut, c’est-à-dire l’activité économique d’un pays, ce qui détermine sa croissance.

    Nous prendrons ici en compte les chiffres les plus récents établis par le FMI en 2017.

    17. Belgique: 103.2%
    © istock
    La Belgique est un pays très riche, mais aussi très endetté. Les dépenses de ses collectivités publiques plombent quelque peu sa croissance. Même s’il y a un mieux: le coût de la dette belge baisse et continuera à le faire en 2019 et 2020. La Belgique profite de la conjoncture actuelle et des taux d’intérêt historiquement bas.

    16. Egypte: 103,3%
    © iStock

    Selon la Banque centrale d’Égypte, 89% de la dette du pays doit être imputée à son gouvernement. Depuis les troubles qui ont vu Hosni Moubarak et puis Mohamed Morsi être écartés du pouvoir, le pays est en reconstruction et s’endette à l’étranger, notamment auprès du FMI: 12 milliards contractés en échange de réformes drastiques.

    Mais cela ne se fait pas sans heurts, la population doit faire face à une énorme inflation des produits de base (+35% en juillet 2017).

    15. Jamaïque: 104%
    © istock

    Des décennies d’importants emprunts ont contribué à faire de la dette ce qu’elle est actuellement. La croissance économique de la Jamaïque n’a jamais vraiment été au beau fixe. Ses importations (nourriture transformée, combustibles et produits de transport) surpassent largement ses exportations (café) et le déficit public y est chronique. De plus, le chômage de masse reste également un énorme enjeu pour l’île ce qui a poussé le FMI à lancer plusieurs plans de sauvetage. La légalisation du cannabis n’y a rien changé.

    14. États-Unis: 107.8%
    © iStock
    20.000 milliards de dollars, la dette publique américaine dépasse le montant de son PIB. La cause? La course aux déficits. Démocrates et Républicains font dans la surenchère pour financer chacun leurs projets. La guerre fait rage au Sénat en attendant la prochaine échéance électorale: les midterms.

    13. Singapour: 110.9%
    © iStock

    Le modèle économique de Singapour est un mixte entre un marché ultralibéral et une intervention étatique importante. C’est le meilleur endroit du monde pour faire des affaires selon The Economist. La croissance du PIB y est très forte: 9% en moyenne depuis son indépendance en 1965. Dans le même temps, le taux de chômage y est de 2,2%. Qu’est-ce qui explique alors cet endettement? Pour arriver à un tel développement, les gouvernements successifs ont dû faire d’énormes investissements.

    Mais cette dette est une image tronquée, ont récemment fait savoir les autorités du pays: « C’est parce que ces rapports ne s’intéressent qu’à la dette brute. En prenant en compte nos avoirs, nous n’avons en réalité aucune dette ».

    12. Congo Brazzaville: 119%
    © iStock
    La dette du Congo Brazzaville inquiète le FMI. C’est pourquoi une équipe d’experts a été dépêchée sur place début avril dernier pour se rendre compte de la situation. Le manque de transparence économique et la découverte de passifs ne facilitent pas les choses. Pour Lucie Villa, économiste chez Moody’s, « le pays ne peut pas descendre plus bas ».

    11. Gambie: 123.2%
    © iStock
    Là encore le FMI se montre inquiet. La vulnérabilité liée à la dette de la Gambie reste « élevée ». En visite du 3 au 9 mai dernier, une mission recommande au gouvernement une discipline budgétaire qui évite au « strict minimum » l’emprunt extérieur. Des problèmes hérités du passé sont pointés du doigt, entre arriérés extérieurs du gouvernement précédent et la prise en charge par l’État des passifs des entreprises publiques.

    10. Portugal: 125,6%
    © iStock

    Après la crise économique de 2008, le Portugal était au bord du gouffre. L’État était même au bord de la faillite en 2011. Mais depuis, le pays redresse la barre: son déficit a été divisé par deux pour redescendre en dessous de la barre de 3% comme le veulent les règles européennes.

    Le chômage y est aussi passé de 17 à 8%, même si beaucoup de jobs restent précaires. Attention toutefois, la situation du pays reste fragile. Le pays a dû s’endetter pour redresser la barre. Une politique de gauche qui a mis fin à l’austérité européenne.

    9. Soudan: 126%
    © iStock

    Le Soudan est le deuxième pays le plus endetté d’Afrique après l’Afrique du Sud, mais il est beaucoup moins riche. Avec 37,9 milliards de dettes, le pays se classe dans le top 10 des pays les plus endettés au monde en fonction de son PIB. Pour info, le pays est toujours dirigé d’une main de fer par Omar Hassan Ahmad Al Bashir (dit El Béchir), président sous le coup d’un mandat d’arrêt international de la Cour Pénale Internationale pour crime contre l’humanité et génocide au Darfour.

    8. Mozambique: 130%
    © iStock
    Le FMI s’inquiète pour les dettes des pays d’Afrique subsaharienne. Et le Mozambique en fait partie: l’exécutif a caché une partie importante de la dette du pays qui la faisait monter à 130% du PIB. Des emprunts contractés en toute opacité pour acheter du matériel militaire notamment. Aujourd’hui, le Mozambique comme le Gabon, la Zambie, mais aussi le Ghana ont bien du mal à rembourser leurs bailleurs. Tout comme le Congo et la Gambie vus plus haut.

    7. Érythrée: 131,2%
    © iStock

    L’Érythrée a connu une croissance importante ces dernières années. Mais le pays part de très loin: L’Érythrée est classée au 182e rang sur 185 en termes d‘indice de développement humain. Plusieurs facteurs expliquent cette situation: une économie autarcique, des dépenses militaires inconsidérées (25% du budget de l’État) et les nombreuses sécheresses plombent la croissance du pays et donc son PIB.

    De plus, sa mauvaise entente générale avec ses bailleurs empêche l’Érythrée de bénéficier d’un allègement de sa dette. L’inflation atteignait 10% en moyenne en 2017.

    6. L’Italie 131,4%
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    La dette italienne n’est pas neuve. Après la Grèce, il s’agit du pays européen le plus endetté par rapport à son PIB. Cela représente 2.300 milliards d’euros. Les gouvernements passent, mais la dette s’agrandit chaque année en Italie, austérité ou pas.

    Les mesures économiques prônées par le nouveau gouvernement populiste de Giuseppe Conte et Matteo Salvini font craindre le pire, notamment au niveau de la Commission européenne.

    5. Barbade: 132,8%
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    La Barbade est une minuscule île située au nord-est du Venezuela. La Barbade est connue pour avoir une dette importante malgré une activité touristique débordante. La Barbade est aussi un paradis fiscal, mais la crise du crédit a obligé le gouvernement à s’endetter pour relever une croissance en berne.

    4. Yémen: 141%
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    Avec l’Érythrée et le Soudan, le Yémen est le troisième pays de cette région du monde touchée par la dette. Guerre civile et épidémie de choléra plombent une activité économique déjà morose. Le pays vit aux crochets des aides internationales, son industrie pétrolière y est peu développée. Le Yémen est tout simplement l’un des pays les plus pauvres au monde.

    3. Liban: 152,8%
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    Une dette vertigineuse et la crise des migrants syriens plombent l’économie libanaise. Du coup des bailleurs de fond ont promis des crédits à hauteur de 10 milliards d’euros. Le pays est aussi déchiré par les tensions interconfessionnelles

    2. Grèce: 181,9%
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    La crise de la dette grecque a fait vaciller toute l’Europe. S’en sont suivis plusieurs plans de sauvetage contre la promesse de réformes structurelles. La Grèce entrevoit aujourd’hui le bout du tunnel. « 95 des 110″ réformes économiques et sociales réclamées ont pour l’instant été adoptées par la Grèce », a récemment fait savoir Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques.

    1. Japon: 236,4%
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    9.266 milliards d’euros: voici l’étonnante dette du Japon. Mais cela ne semble pas trop poser de problème au gouvernement. Pourquoi? Parce qu’elle est détenue principalement par les Japonais eux-mêmes. L’archipel est donc à l’abri d’un scénario catastrophe, d’autant que les bons d’État ont un des taux d’intérêt proches de 0%. Le Japon n’emprunte pas à l’étranger, dispose de beaucoup de liquidités et est même l’un des plus gros contributeurs du FMI et de la Banque mondiale.

    Cette dette qui n’en est pas moins colossale est le résultat des plans de soutien massifs lancés par le gouvernement après l’éclatement de la bulle financière au début des années 1990.

    • moulonguichi dit :

      @Jean jacques

      Dans cette démonstration tu veux nous faire comprendre que le Gabon n est pas a plaindre, que le Gabon s’en sort mieux. donc le Gabon peut continuer a s endetter, je suppose.

      sauf que, pour une population de moins d’un millions d’habitant les gouvernements d’ALI ont multiplié la dette du pays par 6. c est un grand exploit digne des savant comme toi, qui conseillent les cancres que tu vénèrent.

      dans ces pays endettés que tu citent en exemple, combien sont comparable au Gabon en termes de réalisations d’infrastructures.

      le Congo construit plusieurs Kilomètres de routes en ce moment et par année.

      le reste n en parlons même pas. donc ta république bananière qu est le Gabon avec des dirigeant incapable de mener un seul projet a son terme, veut se comparer a des pays dynamiques.

      VOS RÉALISATIONS SONT OU? Etes vous capable DE RESSORTIR Les BILAN de CHAQUE EMPRUNT EFFECTUES Depuis 2009?

      Voici des gens comme

      @Jean jacques

      qui a longueur de journée amassent des informations erronées pour tromper leurs mouton de Panurge de dirigeant, en leur faisant croire que tout va bien, que nous sommes sur la bonne voie.

      foutre de niaiserie vous vous rendez compte du nombre de famille qui perdent leur boulot en ce moment suite aux entreprises qui ferment parce-que l’Etat devient incapable de payer quoi que ce soit.

      Vous réalisez le nombre de famille que le système jettent dans la précarité chaque année.

      les contre démonstrations que vous apportez c est pour justifier quel gestion, la gestion des détournements ou quoi

    • Fille dit :

      @Jean-Jacques, là le sujet dépasse votre entendement.

  12. Tall dit :

    Ceci n’est pas une leçon mais un chapelet d’analyse incomplète. La question a été posée et il n’a pas répondu.

    La mauvaise foi de ce monsieur est de sélectionner les informations et ce que je lui reprocherai toujours. Il est dangereux cet homme. Définitivement je ne le lirai plus.

    Et Gabon Review je vous en prie, il faut analyser les informations que l’on vous donne avant de les publier. Chacun vient dire ce qu’il veut et ça fait désordre.

    Merci tout de même pour l’effort.

    • Fille dit :

      @Tall, si l’analyse de Mays est incomplète comme vous dîtes, vous pouvez même si cela vous fait du bien affirmer qu’elle est fausse. Je ne suis pas économiste, tout comme le commun des natifs de ce pays qui peuvent simplement faire l’analyse basique les suivante : « l’endettement d’un état est tout à fait normal, mais pour quel résultat ? Des fois lorsqu’on vous montre la lune il faut arrêter de se fixer sur le doigt. Le Gabon, un pays béni des dieux, avec une faible population aurait pu être un émirat en Afrique. Mais comme qui dirait la matière première n’est pas la matière grise. En effet un pays s’endette pour se développer, mais cela doit pouvoir se voir. C’est pas tout de le dire. Avec moins de 2 millions d’habitants, des enfants mangent dans des poubelles publics et ça ne vous parle pas ? Les hôpitaux sont vides de médicaments et ça ne vous interpellent pas ? les morgues sont remplies de dépouilles que les parents ne peuvent récupérer faute d’argent, ça vous dit quoi ? Vous parlez de quoi là ? Les mots ne remplaceront jamais les faits et c’est connu : les faits sont têtus et d’une logique mathématique implacable. C’est cette logique que vient encore de démontrer Mays. Daignez donc à votre tour nous poster ici votre propre analyse. Nous aimerions comprendre. Comprendre, vous savez, cette capacité que des neurones dans un état normal de fonctionnement nous permettent de faire. merci à vous.

  13. Jean jacques dit :

    Socrate disait: »Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l’autorité et n’ont aucun respect pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans ».

  14. Jean jacques dit :

    Pascaline tu peux mourir avant 2023 la mort que tu souhait a l’autre tes souhaits peuvent sf retounees contre toi et ton canard serge makaya.

  15. Lavue dit :

    La démonstration de Mays Mouissi est de très haute facture. Merci pour ce discernement et cette analyse très objective de la situation économique du pays.
    Les politicards gabonais de la secte PDG pensent que tout est politique politique politicienne. J’espère qu’ils prendront la peine de lire cette réaction d’un expert reconnu.

    Seuls les naïfs ou encore les imbéciles peuvent croire une seule seconde à ce qu’ avancé madame OSSOUKA dans sa déclaration de politique générale. D’ailleurs qu’est-ce que ça signifie toute cette mise en scène appelée politique générale.
    Il est difficile de cacher la réalité. C’est comme la vérité, elle finit toujours par resurgir. ALI BONGO est ses amis amateurs sont entrain d’enfoncer progressivement le Gabon vers des lendemains difficiles, vers la précarité. C’est ça qu’il faut retenir de la réaction de Mays, basée sur des éléments de preuves comparatives. Je ne pense pas que dans la galaxie PDG on puisse présenter une étude contradictoire aussi sérieuse. C’est pas possible. Ils font encore dans la politique périmée et clientéliste de papa OMAR. Comment imaginer que tous les précédents premiers ministres de l’ère ALI n’aient pas réussi ne serait qu’à améliorer un ou deux des indicateurs cités par Mays.
    Le niveau d’ALI BONGO est très limité pour la fonction présidentielle aujourd’hui et ça s’en ressent dans sa manière de faire la politique. Quand il est perdu il fait recours aux recettes omariennes, comme la géopolitique. C’est ça le fond de la question. Mme OSSOUKA n’est qu’une marionnette de plus. Elle n’apportera rien de plus que ses prédécesseurs.
    Je partage ce qu’a dit Mays, aucun des projets annoncés ne sera réalisé avant 2023. Pire, si la fameuse trans-gabonaise est construite par les sociétés française ou écrans, ce sera du travail bâclé et qu’il faudra faire reprendre plus tard, donc un gouffre financier en perspective. Je le pense parce qu’au Gabon personne n’osera traduire une société française en justice pour non réalisation d’ouvrage conformément au cahier des charges.

    Voilà, c’est triste de faire partie d’un pays géré par une caste de faible niveau intellectuel et moral. Les PDGistes qui soutiennent ce vieux régime seront les premiers comptables devant l’histoire.

    • Tall dit :

      Une analyse qui se veut économique doit répondre à des problématiques simples. En tant qu’économiste agrégé, et ayant les chiffres du Gabon, je vous confirme que ce Monsieur fait des accumulations.

      Votre problème au Gabon est politique et non économique et surtout vous n’êtes pas solidaires entre vous. C’est bien dommage.

      Les chiffres, que vous ne maîtrisez pas, parlent en votre faveur mais vous êtes sourds d’entendre la vérité.

      Gabonais, mettez-vous au travail et contribuez au développement économique.

  16. Steeve dit :

    Il dans la Vie un temps pour tout , que ceux qui gouverne ce pays , pensent a demain , a l avenir de ce pays , sauf si tout leurs enfants Iront vivrent en France ,
    C’est impossible qu’ils ne puissent pas voir que ce pays vas de Mal en pire
    Arrêté les dégâts et travaillez pour que ce petit pays même pas 2 millions de habitants soit dans cet état !!!!!
    Oui nous savons qu’c’est dû au pyage , presque que tout les politiques de ce pays sont des milliardaires , comment en si peut de temps le sont Ils devenues !!! Nous le savons .
    Alors , garderz cet argent car , l’on sait que personne ne pourra vous demander des comptes ,car vous le faites sous la couverture de la France et autres commis du pillage de l Afrique

    Arrêté alors ceux que vous faites

    On cherche des solutions , alors que la solution est sous nos yeux ,

    1) arrêter de voler dans les caisses de l État
    2) Diminuer le train de vie de l’État ( tout augmenter , Taxi , alimentation les salaires des politiques
    3) gérer le Gabon comme si c’était votre maison , car si vous considérez le Gabon comme votre propre maison , vous allez faire tout pour qu’il resplendisse devant le monde

    C’est un tout petit pays , arrêté de le pillé

    Ce pays devait être envillé par tous , il devait être un petit Emirates

    C’est une interpellation , arrêté de piller ce pays , nous n avons pas un d’autres

  17. Orianna dit :

    Monsieur
    Votre réponse est des plus claire vous dites la vérité mais vous oubliez une chose . celle d’apporter des solutions. Vous dénoncez … Mais je suis certaine que vous avez les solutions pour notre pays . Soutenez cette femme travaillez ensemble et certainement vous y arriverez pour notre pays.
    Ça vaut mieux que de prédire son échec. Sachez monsieur qu’on en a assez des échecs . Nous souhaitons qu’enfin un gouvernement soit capable de réussir. Ce n’est pas un concours du meilleur économiste ou du meilleur ministre c’est une affaire sérieuse c’est l’avenir de nos enfants .
    Nous n’avons pas le droit de laisser comme héritage a nos enfants des milliards de dettes.
    De grâce travaillez ensemble Soyez moins égoïste.
    Madame le Premier Ministre prenez ce monsieur parmis vos collaborateurs.
    Et vous réussirez.
    Nous sommes fatigués de juger le gouvernement Legé et insuffisant.
    Nous voulons vous voir réussir enfin.
    Notre Président en à besoin

  18. LEPADOUK dit :

    @Jean-Jacques

    Tu es à tout jamais une vraie canaille de la bêtise. Chapeau cher compatriote, de faire le nombre sur la population du Gabon.
    Merci à l’économiste pour sa contribution à l’essor du pays.

  19. Richy al dit :

    Bjr à tous, je voudrais simplement attirer votre attention sur un fait. Notre compatriots mays parle ici de croissance économique qui n’est qu’une compos ante qu’une du développement économique. Or Ossouka Raponda parle de développement économique au sens large du terme. Alors quel pays s’est réellememt développé sans endettement? parmi les pays cités par mays lequel a status de pays développé?

  20. mopty dit :

    Et toc!
    C’est ce que j’appelle renvoyer sur les cordes….
    Dire que Mme le Premier Ministre vous avez fait des études d’économie et que vous avez même été major de votre promotion. Akié!!!! Pauvre Gabon
    Si Mme le Premier Ministre vous voulez aider le Gabon (quoique j’en doute car vous avez les mains liées contrairement à ce que vous dites) relisez vos cours d’économie SVP et je vous conseille de bien réfléchir avant d’interpeller les intellectuels de notre pays au risque de vous ridiculiser.
    Sans souveraineté monétaire vous n’arriverez à rien Mme le PM sauf à endetter toujours plus notre petit pays le Gabon.

  21. mopty dit :

    lire « renvoyer DANS les cordes »

  22. Arelegabonais dit :

    Bjr, je suis désolé nous laissons nos passions politiques prendre le dessus sur notre probité intellectuelle. Que Mays fasse une analyse économique de notre pays c’est son droit le plus absolue. Mais cette fois, il parle de croissance économique en droit de réponse au premier ministre qui elle parle de développement économique. En tant qu’économiste, il sait de quoi je parle.La croissance économique n’est qu’une composante du développement économique. Alors, j’aimerais savoir quel pays s’est developpé sans s’endetter? Aussi, parmi les pays qu’il prend en exemple lequel a le statut de pays développé? La gambie?

    • Serge Makaya dit :

      Ossouka ne fera pas du Gabon la première puissance économique d’Afrique non plus. Le CANCER du Gabon et de l’Afrique CFA s’appelle France. Bien sur qu’il nous faut chasser les Bongo-Valentin. Mais ce ne sera pas suffisant. Pour s’en sortir vraiment, il nous faut notre émancipation monétaire. Nous n’allons jamais évoluer avec cette monnaie coloniale. JAMAIS!!

  23. Serge Makaya dit :

    Je vais résumer ma pensée: METTEZ MÊME MOUISSI MATS COMME PRÉSIDENT DU GABON OU PREMIER MINISTRE. IL NE CHANGERA RIEN. POURQUOI ? NON PAS QU’IL N’EST PAS CAPABLE. BIEN SUR QUE OUI, IL EN EST VRAIMENT CAPABLE. MAIS IL SERA TOUJOURS CONFRONTÉ AU MUR QU’EST LA FRANCE. NOTRE PROBLÈME C’EST LA FRANCE ET SA MONNAIE COLONIALE QU’EST LE CFA.

    NB: ALLASSANE OUATTARA EN EST L’EXEMPLE. GBAGBO LAURENT N’EST PAS ÉCONOMISTE. ALLASSANE OUATTARA EST UN TRÈS BON ÉCONOMISTE. MAIS LE PROBLÈME EST QU’IL EST AUSSI UN « BON VALET » OU UNE « BONNE MARIONNETTE » DU QUAI D’ORSAY… MALHEUREUSEMENT…

  24. BBTG dit :

    On épilogue bcp sur les problèmes du Gabon alors qu’on peut faire des choses simples pour évaluer les promesses et projets du Président et de ses Gouvernenments :

    1- Baie des rois / Résultat = 0

    2- Libreville Business Center (Boulevard Bessieux / Avenue Jean Paul 2) / Résultat = 0

    3- Projet « Un jeune, un métier » / Résultat = 0

    4- Projet « Graine » / Résultat = -1

    5- Route PK5-PK12 / Résultat = 1,5

    6- 5 000 ou 10 000 logements par an / Résultat = 0

    7- Construction d’universités publiques / Résultat = 0

    8- Electrification et adduction d’eau / Résultat = 0

    La liste est longue, merci de la compléter.

    Ca au moins tout le monde le voit et le vit.

    NB: Quand le Gouvernement se satisfait des indicateurs macroéconomiques, qu’il n’oublie pas que c’est au niveau microéconomique que le peuple apprécie son action »

    • Fille dit :

      « BBTG
      10 SEPTEMBRE 2020 À 10 H 18 MIN À À 10 H 18 MIN
      On épilogue bcp sur les problèmes du Gabon alors qu’on peut faire des choses simples pour évaluer les promesses et projets du Président et de ses Gouvernenments :

      1- Baie des rois / Résultat = 0

      2- Libreville Business Center (Boulevard Bessieux / Avenue Jean Paul 2) / Résultat = 0

      3- Projet « Un jeune, un métier » / Résultat = 0

      4- Projet « Graine » / Résultat = -1

      5- Route PK5-PK12 / Résultat = 1,5

      6- 5 000 ou 10 000 logements par an / Résultat = 0

      7- Construction d’universités publiques / Résultat = 0

      8- Electrification et adduction d’eau / Résultat = 0

      La liste est longue, merci de la compléter.

      Ca au moins tout le monde le voit et le vit. »

      Pour conclure, c’est bien ce que je dis. Que Mays parle de croissance économique alors que le premier ministre parle de développement économique, ce n’est qu’un jeu de mots les deux processus allant ensemble. Il reste que si un état s’endette pour se développer, ce développement doit pouvoir se voir et se sentir. Maintenant, gageons que notre premier ministre relèvera le défi.

  25. rodrigue dit :

    good day
    bonjr le peuple n a pa s besion de grand mot il voit le resultat sur le terrain le panier de la menagere dans notre gabon ne fait qu etre reduit jusqu a quand tout ses miilliards empruntes faisons une analyse combien empruntez combien investis sur le terrain merci cs simple

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