Le président de l’assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a assisté la semaine écoulée à un webinaire organisé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur le thème : «Défis et opportunités des processus politiques pour l’agriculture familiale».

Le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, intervenant sur le webinaire organisé par le FAO. © D.R.

 

L’organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), par le truchement de l’Alliance parlementaire pour la nutrition et la sécurité alimentaire, a organisé, en fin de semaine dernière, une table ronde par visioconférence sur le thème «Défis et opportunités des processus politiques pour l’agriculture familiale». Le président de l’assemblée nationale, Faustin Boukoubi, par ailleurs président de cette alliance, a participé à cette initiative dont l’objectif était d’envisager des stratégies en vue d’atteindre l’objectif «Faim zéro dans le monde».

Faustin Boukoubi a axé son propos sur les deux problématiques à  l’ordre du jour à savoir, «comment les politiques publiques et la législation relative à l’agriculture familiale contribuent-elles à des systèmes alimentaires durables ?» et «quels sont les défis à relever et les leçons à tirer du processus législatif de soutien à l’agriculture familiale ?».

Il a souligné qu’à l’exception des cultures de rente, notamment le cacao, le café, la canne à sucre et l’hévéa, l’agriculture est longtemps restée essentiellement vivrière. De même, il a rappelé que les familles cultivent ou élèvent du bétail, en zones rurales ou péri-urbaines, pour les besoins de leur alimentation et dans une moindre mesure pour la distribution aux proches parents ou amis.

Faustin Boukoubi a également tenu à relever les maux qui minent ce secteur comme la pénibilité du travail rudimentaire, l’éloignement progressif des terres arables et l’état du réseau routier qui empêche d’atteindre facilement les centres de consommation. C’est donc pour éradiquer ces difficultés et surtout pour faire  face à la croissance démographique, à la détérioration des termes de l’échange et à la nécessité de stimuler l’économie que l’Etat a engagé un encadrement juridique et une politique dynamique en matière d’agriculture familiale axés sur plusieurs actions. Il s’agit notamment de l’adoption d’une loi d’orientation agricole ; de l’adoption d’une politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN) ; la mise en place du programme «Graine» (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives de nationaux engagés).

«Cet arsenal politique et juridique est censé améliorer durablement la production agricole familiale, locale, ainsi que l’agro-industrie et assurer la sécurité alimentaire», a-t-il soutenu, soulignant que les résultats se font apprécier progressivement.

 
GR
 

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