Les administrateurs de la Poste SA, réunis en conseil, le 11 janvier 2024, ont acté le plan d’entreprise 2024-2026 baptisé «Restauration 2026» visant à remettre au centre les principales missions de délégation du service public postal et financier universels confiées à l’opérateur national des Postes par le législateur et codifiées dans la Loi n° 004/2001 du 27 juin 2001 portant réorganisation du secteur des Postes et du secteur des Télécommunications en République gabonaise.

La Poste SA a acté son plan d’entreprise 2024-2026 baptisé «Restauration 2026». © La Poste SA

 

«La Poste se porte bien, elle est encore en activité et est fortement soutenue par l’État», selon son président-directeur général, Jean Éric Raynard Ndama. Cependant, dans le cadre des objectifs d’accroissement de ses ressources propres, et dans le but de sortir progressive de la dépendance à la subvention de l’État, ses administrateurs se sont réunis en conseil le 11 janvier. Objectif : examiner et adopter l’exécution budgétaire au 31 octobre 2023, le plan d’entreprise Restauration 2026, le plan d’action 2024, le projet de budget 2024 et le nouvel organigramme de la Poste SA.

Au cours de son conseil d’administration, La Poste SA a identifié et définit ses axes d’actions pour les trois prochaines années, adossés au plan d’entreprise 2024-2026 «Restauration 2026», avec un budget qui tourne autour de 10 milliards de francs CFA. Le challenge de la Poste réside dans la modernisation de ses missions et prestations postales et financières et leur arrimage aux standards d’un monde qui se numérise de plus en plus et où les nouvelles technologies de l’information et de la communication constituent désormais le principal levier de croissance et de conquête commerciale.

«Au-delà du recentrage et de la modernisation des activités, notre plan d’entreprise vise par-dessus tout à replacer l’Humain au cœur de notre stratégie de redéploiement. 1ère ressource de l’entreprise, le personnel a payé le déclin de La Poste S.A par la forte dégradation de ses conditions de travail et l’absence de perspectives d’évolution de carrière ainsi que le gel des salaires. Nous nous sommes engagés à restaurer la dignité des agents de La Poste S.A par la prise en compte et l’examen minutieux des nombreux contentieux sociaux en cours ainsi que l’instauration d’un dialogue social permanent sans exclusif», a assuré le PDG, Jean Éric Raynard Ndama.

Une Poste dématérialisée

La dématérialisation de processus métier au sein de La Poste demeure l’ambition phare du top management actuel de la structure. Pour Jean Éric Raynard Ndama, on entendra désormais parler de LA Poste S.A à travers trois piliers qu’ils veulent entièrement dématérialiser en accélérant leur numérisation. Il s’agit de : (les activités postales/services postaux) ; (les activités financières/services financiers postaux) et   (la poste numérique).

«Le principal défi qui nous attend est l’accélération de notre transformation numérique. Les équipements sont disponibles, mais présentent une certaine obsolescence du fait d’une maintenance insuffisante, faute de moyens. C’est pourquoi l’une de nos priorités est la mobilisation d’appuis financiers et techniques de l’État-propriétaire dès le 1er trimestre 2024 pour permettre le financement rapide des investissements nécessaires à la mise aux normes de l’infrastructure numérique de LA Poste S.A. Ces investissements sous-tendent la réussite de notre plan d’affaires 2024-2026», a expliqué Jean Éric Raynard Ndama.

 

 
GR
 

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