À trois mois de la prochaine rentrée des classes et alors que le baccalauréat session 2020 tire à sa fin, les sénateurs invitent le gouvernement et ses partenaires sociaux à se pencher sur la situation de l’enseignement qu’ils jugent «préoccupante», du préprimaire à l’université.

La situation de l’enseignement au Gabon est jugée «préoccupante» par le Sénat qui préconise une réflexion. © Freepik

 

S’ils félicitent le gouvernement pour avoir organisé l’examen du baccalauréat cette année en dépit du contexte de crise sanitaire lié à la pandémie du Covid-19, les élus de la chambre haute du Parlement gabonais ne sont pas moins inquiets sur la question de l’enseignement dont ils jugent la situation «préoccupante». Lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e session ordinaire de l’année 2020 à laquelle ont pris part la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et certains membres du gouvernement, Lucie Milebou Mboussou a affirmé que «trop de disparités persistent et accentuent les inégalités en matière de formation» dans le pays.

À trois mois de la prochaine rentrée des classes annoncée pour le 9 novembre, la présidente du Sénat estime que la situation de l’enseignement au Gabon «mérite une attention particulière et soutenue» de la part des autorités. Aussi, préconise-t-elle qu’une «concertation» soit menée avec les partenaires sociaux, qui permettrait «de trouver des solutions adaptées, pour améliorer et garantir la qualité des acquisitions de nos apprenants, du préprimaire à l’université».

Combler les fossés par le numérique

La réflexion à laquelle appelle la patronne du palais Omar Bongo Ondimba permettrait, selon elle, d’en finir avec les différents fossés qui existent encore aujourd’hui dans le pays de l’Égalité des chances. Et pour ce faire, Dr Lucie Milebou Mboussou et ses collègues présentent le numérique comme une des principales solutions à cette fracture qu’ils disent générationnelle, sociale, culturelle et géographique.

«Une politique du numérique vigoureuse est indispensable pour combler ces différents fossés. L’école pourrait en être le fer-de-lance. L’acquisition par le Gabon de la fibre optique constitue un bon départ. Il faudrait lui adjoindre une politique tarifaire sociale de l’Internet et d’acquisition d’équipements adaptés», a-t-elle exhorté, le mardi 1er septembre, face aux membres du gouvernement. Espérons qu’elle soit entendue.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Le senat c’est qui. Pauvres rigolos. La décrépitude de l’école gabonaise ne date pas d’aujourd’hui. Avec le logiciel PDG, faut rien attendre, il est plus que périmé.
    Il faut d’abord qu’on touche le fond, et là on pourra espérer une remontée. En tous cas le e fond n’est plus très loin.

  2. Gayo dit :

    Pas seulement de l’enseignement, tout devient préoccupant dans ce pays. Je ne crois pas que des solutions durables soient possibles avec un président médiocre qui est plus un chef de gang, un parrain de la mafia, pret a se laisser seduire par ceux qui le ressemblent (mythomanes, opportunistes, etc.), qu’un chef d’etat. Aussi longtemps que Ali et sa famille d’affairistes seront la, le pays restera dans leur médiocrité. Avec Ali ou Nourredine, deux paresseux, aucun espoir d’amélioration des conditions de vie des gabonais. Et meme le peu qui arrive a apprendre, les emplois sont ou? Les pedegistes preferent se donner des salaires indues et voler le reste plutôt qu’accompagner les gabonais dans la creation de l’emploi. Mbourantsuo par exemple et son mari Nombo font fuire les capitaux au lieu d’investir sur l’économie nationale.

  3. Serge Makaya dit :

    Les Bongo-Valentin sont responsables de cette situation, mais aussi et SURTOUT la France à 90%. Explication:la France IMPOSE à ces valets (aujourd’hui les Valentin, les Bongo n’existent plus) de ne pas TROP investir dans certains secteurs au Gabon pour dépendre toujours de « l’aide française »(dont le Gabon n’en a NULLEMENT BESOIN, étant déjà assez riche de par ses ressources naturelles).

    Il faut bien que cette MERDE de France justifie l’existence de l’AFD (Agence Française de Développement) qui, soi-disant, aide les pays Pauvres d’Afrique dont, parait-il, le Gabon (PAYS AUX IMMENSES RICHESSES NATURELLES, DONT LE PÉTROLE QU’ELLE NE GÈRE PAS LUI-MÊME) fait parti.

    Quand j’écris que cette POURRITURE de France est responsable à 80% de nos MALHEURS, en QUOI ai-tort ? Ce n’est que la VÉRITÉ. Je peux comprendre l’aide française au développement pour des pays comme le Niger, le Mali, le Bénin, le Burkina Faso et bien d’autres pays encore d’Afrique.

    Mais cette aide au développement en provenance de la France pour notre pays le Gabon est totalement INCOMPRÉHENSIBLE pour moi, étant donné la richesse démesurée de notre PATRIE. Autrement dit, les richesses du Gabon sont tout simplement SPOLIÉES par la France de façon très SOURNOISE (comme elle sait si bien le faire)

    Les pays du golfe n’ont même pas nos richesses, si ce n’est que le pétrole. Et voyez vous même comment ces pays sont construits, comment ces pays se présentent: quel LUXE INSOLENT !! Et pourtant, ils n’ont pas NOTRE ABONDANCE DE RICHESSE.

    En définitive, je ne cesserai de vous l’écrire, nous nous TROMPONS TOTALEMENT de CIBLE en nous attaquant aux Bongo-Valentin ( il faut quand-même les chasser, ces gens, c’est vrai). Le MALHEUR du Gabon s’appelle France. Et son armée dans notre SOL, c’est pour continuer à spolier nos richesses naturelles jusqu’à épuisement. C’est seulement après épuisement de nos richesses qu’elle s’en ira définitivement de notre pays. Croyez-moi. Je vous le jure. A Ntare Nzame!!

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