Le ministère de la Santé, en collaboration avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), a lancé, ce mardi 24 janvier à Libreville, un atelier portant sur la validation des tarifications de l’acte de l’infirmier de dispensaire et de l’agent de santé communautaire. Une action intégrant le Plan d’accélération de la transformation (PAT) dont l’objectif est d’éradiquer les déserts médicaux et permettre aux populations de l’intérieur d’avoir accès aux soins de santé au même titre que les populations urbaines.

Les participants et les officiels à l’ouverture des travaux, le 24 janvier 2023 à Libreville. © Gabonreview

 

Un atelier portant sur la validation des coûts moyens de l’acte de l’infirmier de dispensaire et de l’agent communautaire se tient depuis ce 24 janvier à Libreville, à l’initiative du ministère de la Santé et de la Caisse nationale d’assurance maladie. Organisé sur instruction du chef du département de la Santé et des Affaires sociales, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ce rendez-vous articulé autour du thème «tarification des actes de l’agent de santé communautaire», participe de la mise en œuvre des départements sanitaires à travers le pays.  

En lieu et place du ministre de la Santé, le Secrétaire général adjoint, Ousmanou Hamidou, a ouvert les travaux, soulignant que depuis quelques mois, les experts du ministère de la Santé et les partenaires techniques, réunis à travers un Comité, travaillent à l’institutionnalisation de la Santé communautaire. «Ce Comité, dès sa création, a adopté une feuille de route dont le déroulement a permis de mettre en place la politique, la stratégie nationale de santé communautaire ainsi que les modules de formation de l’agent de santé communautaire», a-t-il fait savoir. 

© Gabonreview 

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Pendant les deux jours de travail, les participants devront réfléchir et répondre à la problématique de la tarification des actes d’infirmier dans les dispensaires et cases de santé communautaire. Ce qui fait dire au représentant du directeur général de la CNAMGS, Serge Maurice Pambou, que cela vise au final à «assurer l’accès des populations rurales aux services de santé de base, ainsi que leur prise en charge par la CNAMGS». 

Globalement, le but des travaux est de proposer une offre de soin tenant compte du revenu des populations concernées. Et les objectifs de cet atelier sont de valider la liste des équipements et médicaments, d’estimer les coûts d’investissement de la santé communautaire, les coûts moyens des actes réalisés et de valider la tarification des actes de l’agent de santé communautaire.  

En termes de résultats, les participants doivent dresser la liste des équipements et médicaments, proposer une meilleure tarification des actes, ainsi que les mécanismes de financement. 

 
GR
 

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