Au Gabon où la plupart des aéroports de l’intérieur du pays sont fermés notamment à cause de la vétusté des équipements, l’aéroport Ewotmekok d’Oyem pourrait de nouveau être opérationnel en juin prochain. C’est du moins l’annonce faite par Brice Constant Paillat, le ministre des Transports, lors d’une récente séance de travail avec les acteurs du secteur aéroportuaire.

Le trafic à Ewotmekok pourrait reprendre en juin 2023. © D.R.

 

Complètement fermé du trafic aérien en novembre 2016 avant quelques travaux de réhabilitation effectués pour la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2017 au Gabon, l’aéroport Ewotmekok d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem a à nouveau interrompu son trafic comme la plupart des aéroports du pays. Au titre des actions prioritaires dans le secteur, il a donc été décidé de la réhabilitation progressive de ces aéroports provinciaux en commençant par celui d’Oyem. «Nous avons identifié toutes les carences, toutes les faiblesses que présentait cette plateforme aéroportuaire», a déclaré le ministre des Transports à l’issue d’une rencontre le 17 janvier avec des acteurs du secteur aéroportuaire.

«Nous avons défini un plan de toutes les actions correctrices à mener pour faire en sorte qu’Ewotmekok soit fréquenté d’ici le mois de juin prochain», a informé Brice Constant Paillat. En clair, cet aéroport devrait rouvrir dans 5 mois, à condition que les deux entreprises engagées pour effectuer les travaux, dont l’une sur l’érection de la barrière et l’autre sur les travaux de réhabilitation proprement dits respectent le cahier de charges. «Nous avons vu tout ce qu’il y a à faire avec ces entreprises. Nous voulons qu’au démarrage des travaux nous soyons ensemble pour qu’on leur dise exactement quelles sont les articulations du cahier de charges, et comment ils doivent les respecter», a déclaré le ministre des Transports.

Selon lui, en plus des questions d’adaptation à mener en termes de gestion des flux arrivée/départ et de segment sur la sureté aéroportuaire, d’autres problèmes sont  l’origine de l’interruption du trafic au sein de cet aéroport. Entre autres, des équipements défectueux qu’il faudra sans doute remplacer. «Nous avons envisagé toutes les solutions possibles pour rétablir les équipements qui peuvent l’être ou alors remplacer ceux qui sont totalement défectueux», a expliqué Brice Constant Paillat évoquant des exigences en ce qui concerne la sécurité lutte contre incendie (SLI). Dans cette optique, il s’agit d’acquérir un véhicule de lutte contre l’incendie et de recruter des pompiers d’aérodrome pour pouvoir y servir.

«Il y a ensuite tout ce qui concerne la tour de contrôle», a-t-il fait savoir. S’il a assuré que les travaux sont en cours d’exécution, il a souligné que sur l’actuel, divers problèmes se posent. Notamment, pour observer les deux feuilles de piste. À cela s’ajoute, comme dans les autres aéroports à réhabiliter, le problème des plantations érigées dans les emprises aéroportuaires. Elles constitueraient «des risques animaliers».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Mezzah dit :

    On est en 2023 et voilà dans quel état se trouvent les aéroports de l’arrière pays.
    Il semble que ce pays est riche mddddrrrrrr.
    Air Gabon allait dans toutes les localités avec un taux de remplissage inégalable. Fokker F28 était toujours rempli !

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