Au plus fort de la pandémie de Covid-19, plusieurs sujets devant être élucidés par la Cour constitutionnelle n’ont pas été abordés et examinés. Pour entamer le processus mis en veille du fait de cette crise sanitaire, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et le président du Centre gabonais des élections (CGE), Moïse Bibalou Koumba, ont devisé, le 5 novembre, avec le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo.

Le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, est attendue sur plusieurs dossiers en jachère, notamment du fait de la crise sanitaire du Covid-19. © D.R

 

Le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et le président du Centre gabonais des élections, Moise Bibalou Koumba, ont été reçus en audience, le 5 novembre, par le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, et les juges constitutionnels. Si rien n’a filtré de cette rencontre relayée par Gabon Première, il reste que plusieurs affaires non encore résolues sont sur la table de la haute juridiction.

Lambert-Noël Matha et Moïse Bibalou Koumba à la Cour constitutionnelle. © Gaboreview/Capture d’écran

En effet, la Cour constitutionnelle est attendue sur plusieurs dossiers qu’elle devra décanter. Si la liste électorale n’a pas été révisée depuis la dernière élection locale, en 2018, le bureau du CGE aurait dû être renouvelé depuis avril dernier. Mais pour ce dernier cas, la Cour constitutionnelle avait reporté ce renouvellement par une décision à cause du Covid-19.

Dans la même veine, l’institution a sur la table l’élection partielle d’Akiéni, également reportée du fait de la crise sanitaire. L’élection avait été fixée au 4 avril avant d’être annulée et reportée.

A coup sûr, Marie Madeleine Mborantsuo et ses invités se sont également appesantis sur le dossier du mandat des sénateurs, qui s’achève en fin février 2021. Cette problématique avait d’ailleurs été soulevée par la présidente de la Cour constitutionnelle lors de l’audience de rentrée solennelle, le 15 janvier dernier, notamment du fait du décalage entre le mandat des sénateurs et celui des élus locaux. Ce sont certainement tous ces dossiers qui ont été évoqués lors de cette rencontre et dont on attend désormais des évolutions.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Cette femme c’est SATAN en personne. Je retiens ceci : « …si rien n’a filtré de cette rencontre… » COMME D’HABITUDE, tous est FLOUE de leur rencontre. Pitié !!! A Ntare Nzame !!!

  2. ULIS dit :

    « …Pour entamer le processus mis en veille du fait de cette crise sanitaire, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, et le président du Centre gabonais des élections (CGE), Moïse Bibalou Koumba, ont devisé, le 5 novembre, avec le président de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo… »

    La machine de la FRAUDE ÉLECTORALE PRÉSIDENTIELLE se met bientôt en marche.

  3. Julien N'goua dit :

    Même pas un peu de remord d’avoir conduit le Gabon à une crise sans précédent avec les Bongo qu’ elle a toujours soutenu. Et la conjoncture économique, même abyssale, ne la dérange guère du moment où son pognon est « tranquille »…

  4. Serge Makaya dit :

    Profession de Mme Marie Madeleine Mborantsuo: suppot de SATAN au Gabon.
    Kié !! Est ce que ça paye bien ? A Ntare Nzame !!

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