L’Union européenne (UE) et ses États membres, en l’occurrence l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie, en partenariat avec le ministère de la Culture et des Arts organisent depuis le 3 mai, à Libreville, la Semaine de l’Europe. Une activité participant de la diplomatie culturelle de l’UE.

Les ambassadeurs de l’UE, le ministre gabonais de la Culture et les participants au lancement de la semaine de l’Europe. © Gabonreview

 

La Semaine de l’Europe a été officiellement lancée le 3 mai, à Libreville. Organisé par l’Union européenne (UE), en partenariat avec le ministère de la Culture et des Arts, cet événement qui s’inscrit dans le cadre de la diplomatie culturelle de l’Europe apporte son soutien à la culture et aux arts en vue de l’éclosion d’une industrie porteuse d’emplois grâce à la mise en place graduelle de mécanismes de création de richesses.

A l’ouverture de cet événement, le ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga m’Essone, a fait savoir que «le lancement de la semaine de l’Europe dont l’édition de cette année célèbre le dialogue interculturel, (…) constitue un symbole fort de cette nouvelle dynamique de partenariat UA/UE qui devra faire de la culture un élément essentiel du développement de nos pays».

L’Union africaine (UA) et l’UE ont, en effet, dans le même élan, placé la culture et les arts au cœur de leur partenariat et le thème retenu par l’UA pour l’année 2021 est «Art, culture et patrimoine, leviers pour l’édification de l’Afrique que nous voulons».

Du 3 au 7 mai, la Délégation de l’Union européenne propose donc aux acteurs culturels le programme «Résilience artistique plus» de master-classes en ligne, visant à promouvoir et à capitaliser la résilience des acteurs culturels au Gabon. «Ces formations structurantes seront dispensées en ligne par des experts culturels spécialistes de l’entrepreneuriat culturel, pour le développement d’une industrie culturelle et créative au Gabon, et l’établissement d’une dynamique de réseautage entre acteurs culturels d’Afrique centrale, de l’ouest et d’Europe», a indiqué le chef de la Délégation de l’UE à Libreville, Rosario Bento Pais.

A l’entame de cette activité, un reportage a été visionné : «Les talents de la résilience». ; un film documentaire livre l’expérience des acteurs culturels face au Covid-19. De même, une exposition photo, baptisée «R…comme résilience…», a été dévoilée. L’étalage met en exergue de jeunes photographes de talent au musée de Libreville, du 3 mai au 31 juillet et à l’IFG du 5 mai au 29 mai.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. karl dit :

    A quand le retrait du covid19 au Gabon? , moins peuplé que la France qui l’a levé depuis avant hier ?

    On persiste avec le covid19 tant que ça arrange le fils virtuel de Zeus, mieux il se porte avec le covid19 dans les salons calfeutrés…

  2. Le Patriote dit :

    S’il vous plaît, soyez un peu plus clair : il s’agit d’une semaine d’acculturation et d’aliénation culturelle des Gabonais. Vous savez bien que beaucoup d’entre nous ne rêvent que de l’Europe. De nombreux Africains meurent dans l’océan parce qu’ils veulent atteindre l’Europe. Nos « Tués~tués » ne rêvent que d’une chose : épouser un bidass pour aller en Europe. Vous savez que l’Africain est très complexé. Alors, organiser une semaine d’acculturation au Gabon c’est contre notre pays. Nous demandons aux Européens, en particulier les Français, de libérer le Gabon. Nous avons besoin d’une réelle indépendance politique, économique et culturelle. . Alors, au lieu de chercher toujours à faire croire que BOA est mort, pourquoi n’organisons nous pas des marches à Libreville et dans les provinces pour demander à la France de libérer le Gabon. Nous suggérons aux activistes gabonais de marcher à Paris pour demander à la France de libérer le Gabon ? Ces mouvements de contestation pourront toucher l’opinion française. Les élections présidentielles en France c’est en 2022. Si Macron veut être réélu, il sera obligé de faire un geste, car le cynisme de la France en Afrique va monopoliser les débats, eu égard au drame de l’immigration.

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