La semaine nationale dédiée à la protection de l’environnement a été lancée ce 4 juin à l’école publique Martine Oulabou, dans le 2e arrondissement de Libreville. Au cours de cet événement, des arbres fruitiers ont été plantés par le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, le ministre délégué à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerq et l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Gabon, Rosario Bento Pais.

Le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, entourés des officiels, lors du lancement de la semaine nationale de l’environnement, le 4 juin 2021, à Libreville. © Gabonreview

 

La problématique de la protection, de la conservation et de la préservation de l’environnement est au centre des activités de la semaine nationale de l’environnement lancée ce 4 juin à Libreville. Une initiative entrant dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement célébrée chaque 5 juin, depuis 1972. Le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, le ministre délégué à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerq et à l’ambassadrice de l’Union européenne (UE) au Gabon, Rosario Bento Pais, ont montré l’exemple, en plantant des arbres fruitiers dans l’enceinte de l’école publique Martine Oulabou.

Quelques moments forts du lancement de la semaine nationale de l’environnement, le 4 juin 2021, à l’école publique Martine Oulabou. © Gabonreview

Articulée autour du thème : «la restauration des écosystèmes», cette semaine donne l’opportunité aux gouvernements, aux organismes multilatéraux  d’entreprendre des activités réaffirmant l’intérêt de la protection et de l’amélioration de l’environnement en vue de renforcer les prises de conscience. Dans ce contexte de sensibilisation, le chef du département des Eaux et Forêts, à travers un langage accessible aux jeunes élèves, leur a prodigué des conseils. «Aujourd’hui, lorsqu’on regarde la mer, on regarde les océans, il y a de plus en plus de plastique que de poissons, parce que nous y avons tellement jeté nos bouteilles et nos sacs en plastiques. Ce qui fait que quand on achète du poisson actuellement, on retrouve dans son estomac du plastique», a-t-il dit aux élèves, avant d’ajouter que «nous les grands, nous avons pollué, nous avons créé un problème que vous devez résoudre».

«Les arbres sont les climatiseurs de notre planète»

En plantant des arbres fruitiers, il est question d’apporter un début de solution au problème. «Les arbres sont les climatiseurs de notre planète», a expliqué Lee White, soulignant que «si des arbres avaient été plantés plus tôt, il ferait moins chaud dans les salles de classe».

Participant activement à cette manifestation ayant également enregistré la remise des poubelles pour la collecte des objets en plastique recyclable et des livrets destinés à la promotion de la protection et de la préservation des écosystèmes, l’ambassadrice de l’UE a fait savoir que la forêt du bassin du Congo, deuxième poumon vert de la planète par sa superficie, joue un rôle majeur dans le contrôle du changement climatique. «C’est pourquoi, dans un contexte de raréfaction des ressources pétrolières, l’utilisation durable et la valorisation économique des ressources renouvelables issues des forêts se positionne comme un enjeu majeur au plan des défis de diversification économique», a-t-elle dit.

Rosario Bento Pais rappelle «l’engagement de l’Europe» qui «ne date pas d’aujourd’hui». «Voici déjà 30 ans que l’Union européenne s’est engagée en Afrique centrale pour la protection de la biodiversité et des écosystèmes fragiles, à travers le programme Ecofac». «(…) notre volonté est de contribuer au bien-être des populations locales, des peuples autochtones, à leur prospérité économique et aussi éviter des changements catastrophiques liés à la perte de biodiversité».

Cette semaine nationale s’articule autour de trois axes à savoir, la sensibilisation massive dans les établissements scolaires à travers la distribution des livrets sur la protection et la préservation ; le recyclage, en apprenant aux enfants qu’on peut vivre dans un monde sans plastique, et le planting des arbres fruitiers pour réparer ce qui a été détruit. «En respectant la nature, nous protégeons nos propres vies. Se réconcilier avec la nature est le meilleurs moyen d’assurer notre bien-être», a déclaré le directeur général de l’Environnement, Stanislas Stephen Mvouba.

 
GR
 

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