Au lendemain du coup d’État du 30 août dernier, des personnalités gabonaises en exil ont entrepris de revenir au pays. Plusieurs activistes et hommes politiques ayant quitté le pays pendant plusieurs années siègent désormais au gouvernement tout comme certains sont au Parlement de la Transition. Pendant ce temps, d’autres grands noms tels que celui de Laure Olga Gondjout, ancienne proche collaboratrice d’Omar Bongo, manquent à l’appel. Est-elle de retour au pays après son exil ivoirien ? Jeune Afrique répond par l’affirmative.

Laure Olga Gondjout va-t-elle proposer son expertise et son carnet d’adresse au CTRI ? © D.R.

 

La conséquence ou la résultante du coup de force des militaires du 30 août dernier est le retour massif au pays des Gabonais et des Gabonaises contraints à l’exil. Depuis l’avènement de la nouvelle ère présidée par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), plusieurs ont regagné le pays. Dans cette liste, on compterait le nom de Laure Olga Gondjout. L’ancienne secrétaire du président Omar Bongo serait rentrée au pays depuis le 4 octobre dernier, sans tambour ni trompette. 

Ancienne collaboratrice et secrétaire personnelle du président Omar Bongo Ondimba pendant plusieurs décennies, Laure Olga Gondjout réside depuis au moins 2017 en Côte d’Ivoire. Peu avant la présidentielle du 27 août 2016, en sa qualité de médiateur de la République chargé, entre autres, de prévenir et de régler les conflits, elle avait vu arriver les troubles liés à cette élection. Si elle avait alerté les autorités et les acteurs politiques de tous bords d’un éventuel «dérapage», elle n’avait pas été entendue. Malheureusement, les élections n’avaient pas été transparentes, le président Ali Bongo avait été réélu, les résultats contestés et une répression sanglante avaient sanctionné les manifestations.

Le 12 avril 2017, profitant de la cérémonie d’ouverture officielle de la seconde phase du dialogue national à Angondjé, celle qui avait également occupé les postes de ministre de la Communication et des Affaires étrangères, ainsi que celui de Secrétaire générale de la présidence de la République, n’avait pas manqué de le rappeler aux autorités, alors qu’elle esquissait le bilan de ses actions, non sans relever les dysfonctionnements auxquels celles-ci ont été confrontées durant les trois dernières années qu’elle avait passées à la tête de cette institution.

Ces différentes sorties auraient été mal perçues du côté du palais du bord de mer. Ce qui a entrainé une brouille avec l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Toute chose ayant contraint l’ancienne secrétaire d’Omar, selon plusieurs sources, à se réfugier à Abidjan, en Côte d’Ivoire où elle a même acquis la nationalité. 

Selon donc les informations de Jeune Afrique, elle est rentrée à Libreville le 4 octobre. Que va-t-elle faire après ce retour au pays natal ? Va-t-elle se relancer en politique ? Va-t-elle proposer son expertise et son carnet d’adresses au CTRI ? Seul l’avenir nous en dira plus sur ce retour.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Que vient encore faire cette lâche? Laure est vraiment une opportuniste égocentrique. Elle a tout eu de ce pays et servi ce régime. Elle est des enfants privilégié du Gabon. Si elle n’était plus d’accord avec la gouvernance du pouvoir qu’elle a servi, elle devait se lever pour se dresser contre l’iniquité du PDG. Tout ce que lui et sa famille ont reçu du Gabon, ce pays mérite méritait qu’elle le défende au péril de sa vie.

  2. Dikando dit :

    l’amie de Ouattara… Non! franchement elle peut garder son carnet d’adresse!

  3. Serge Makaya dit :

    Ma pauvre petite sœur Laure Olga Gondjout, tu ne te reconnais plus Ivoirienne ? Un si beau pays comme la Côte d’Ivoire ? A Ntare Nzame. Au moins, Hophouet Boigny peut être fier de lui. C’est SEULEMENT avec son CACAO qu’il a bâti la Côte d’Ivoire. Félicitations à lui. Entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, il n’y a pas match. Nous aurons eu Hophouet Boigny au Gabon, le Gabon serait encore plus jolie que Dubai. A Ntare Nzame. Pitié.

    Pour revenir à ma petite sœur Laure Olga Gondjout, j’espère seulement que ton retour au bled est aussi synonymie de conversion personnelle ? Ça ne me dérange pas de voir des Gabonais revenir au pays. Mais revenez, s’il vous plaît, avec de bonnes intentions : la construction de la nation Gabonaise qui ne s’est toujours pas faite à cause du cancer francafrique-bongoisme. A Ntare Nzame. Pitié.

  4. Kobbe dit :

    LAURE OLGA…BRICE CLOTAIRE: LA TRAGEGIE IDENTAIRE AFRO-GABONAISE
    Nous vivons dans la plus des tragedies identitaires. Ton nom et prénom sont ton tout premier ADN identitaire visible et naturel. Demandez l’origine culturelle et le sens des noms LAURE OLGA a mamma Gondjout: la main dans le feu, on jure que madame ne connaît rien de ces prénoms qu’elle porte. Mm. Gondju (prénom occidentalisé par Gondjout) n’est qu’un simple exemple dans une multitude d’errance culturelle. Ce weekend on a fait la connaissance d’un frere Africain qui porte un prénom qui s’assimule à un… composant chimique (retenez votre rire): Protogene ! Voilà où amène le dégât de l’ occidentalisation de nos sociétés.

    Menée par l’Occident durant sa conquête de l’Afrique, la doctrine d’ ‘’ assimilation ‘’ se poursuit de nos jours en mode ‘’self-enslavement’’ sans que nul de nous s’en aperçoive. Ainsi, le syndrome de inculturation s’enracine et nous détruit culturellement depuis des siècles.

    La religion est le premier outil d’endormissement spirituel et culturel. Et par elle s’ était commis deux crimes suprêmes contre l’ humanité: l’esclavagisme humain et la colonisation de l’homme par l’homme.

    L’ éveil de la conscience de soi, de son identité nationale et culturelle commence par les élites de la nation… Mais quand nos élites restent endormies devant telle destruction identaire, la tragédie sociale-culturelle détruit ce qui reste de notre ame culturelle. De générations en générations, nous héritons des noms aliens et baptisent nos enfants et petits-enfants par le même processus en oubliant ou rejetant carrément nos noms authentiques. De l ‘Afrique Continentale à l’Afrique Disporale nous sommes tous paralysés par la crise identitaire.

    Ça serait donc primordial que Son Excellence Oligui Nguema nous fasse la bonne charité nous débarrasse du nom ‘’spirou’’ colonial de BRICE CLOTAIRE. Car connaissant l’esprit endormi de nos aînés abrutis par des années de la colonisation politico-culturelle il serait pas étonnant qu’un Obame Ndong Mba se reveille un bon matin et se colle le nom tintin de Jean-Xavier Francois Benoît Bourguignon, en s’exposant aux rires du monde sans s’en apercevoir (…)

    • SERGE MAKAYA dit :

      Si la NÉGRITUDE pouvait faire de nous des gens bien, propres, sans reproches, je me battrai pour en faire notre cheval de bataille. Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Banga, malgré ce nom bien AFRICAIN, n’a pas fait de LUI un SAINT AFRICAIN, mais bien un DICTATEUR, UN ASSASSIN, UN VOLEUR… A NTARE NZAME. Je ne partage pas votre point de vue, mon fil ou petit fils « Kobbe ». Dans toutes les cultures du monde, il y a du bon et du mauvais, il y a des gens bien et mauvais sur toute la terre. Apprenons à cultiver que le BIEN. Apprenons des autres peuples et cultures ce qu’ils ont de POSITIFS. S’appeler Laure, Brice ou Clotaire n’a rien de MAL que je saches. Le ridicule général de gaulle(un nom bien Français que j’aime écrire en minuscule pour le ridiculiser) était bien Français dans sa culture. Ca n’a pas fait de lui pou autant un saint. C’rest même lui qui est véritablement l’auteur des MAUX de notre Continent avec la création de la nébuleuse FRANCAFRIQUE. A Ntare Nzame. Pitié.

      lire : https://www.cairn.info/mobutu–9782262049539-page-183.htm

Poster un commentaire