Trois jours déjà que la route nationale n°1 est coupée au niveau du village Nsilé, près de Kango. La rendant impraticable, un bourbier y cause de nombreux désagréments. La perturbation coupe littéralement l’arrière-pays de la province de l’Estuaire où se trouve la capitale, Libreville. On y signale une évacuation sanitaire à la peine.

Des camions bondés de marchandises bloqués à Nsilé du fait du bourbier sur la Nationale 1. © Facebook/Paterson l’oiseau

 

Il est très difficile, voire impossible, de circuler sur la route nationale, notamment de traverser le village Nsilé, dans le département du Komo. Le gigantesque bourbier s’y étant formé il y a quelques jours, combiné au piteux état habituel de cette partie de la route nationale empêche les automobiles de tous genres en provenance de l’intérieur du pays de rallier Libreville.

© Gabonreview et Paterson l’oiseau

Le tronçon fait partie des 81 km premiers kilomètres de la Transgabonaise (PK24 – PK105) – Nkok-Nsilé-devant être livrés en juillet 2022. Selon un correspondant de Gabonreview en provenance de Lambaréné, le bourbier s’étant entre les villages Ngoubélé et Nsilé, à environ 19 kilomètres de Kango. Les véhicules venant des autres provinces pour Libreville et ceux partant de la capitale pour les villes de l’intérieur du pays sont massés de part et d’autre, attendant un éventuel secours.

Selon notre correspondant, de nombreux véhicules y ont passé la nuit, notamment les gros porteurs bondés de marchandises périssables. «Il y a également des personnes qui ramènent les dépouilles à l’intérieur du pays (Tchibanga, Minvoul, Oyem) qui se retrouvent bloquées par ce bourbier. On ne sait pas ce que ces corps et même les marchandises à destination de l’intérieur du pays vont devenir si rien n’est fait», confie-t-il au téléphone.

Le cas d’une évacuation sanitaire risquant de mal tourner si les choses ne bougent pas dans les heures à venir, a été souligné. Le malade et ses accompagnateurs, l’infirmier et l’ambulancier sont dans le désarroi total. «Ils sont partis de Lambaréné depuis la matinée et ils ne peuvent traverser la zone faute de route praticable», regrette le journaliste, ajoutant que «jusqu’alors, le gouvernement n’a pas encore dépêché d’engins pour essayer de pallier au plus pressé».

Cet épisode rappelle très fortement l’enfer vécu par les voyageurs sur l’axe routier Ebel Abanga-Bifoun jusqu’à mi-avril dernier. Là aussi, le gouvernement avait tardé à agir au grand dam des usagers de cette voie.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Gael Nguimbi dit :

    Rien de surprenant chez Alice au pays des merveilles

  2. Giap EFFAYONG dit :

    WOUBELE et non Ngoubélé.Merci.

  3. diogene dit :

    Voila la méthode utilisée par nos gouvernants pour réduire les importations :

    Ne pas entretenir les routes !

  4. Loïc MIAME dit :

    Merci pour l’information. Attention vous avez écrit « s’étant » au lieu de « s’étend » du verbe s’étendre… Pouvez vous apporter correction pour une meilleure lecture ? Merci.

  5. Dikando dit :

    Priorité à l’entrée au Commonwealth!
    Le reste ça ne les concerne pas, tant que les avions peuvent décoller vers Londres la capitale où réside la reine que le peuple gabonais devra désormais reconnaître comme chef… car c’est elle la patronne du Commonwealth.
    Aucune consultation pour savoir ce que nous les gabonais en pensons. Nooooon!  » 1/2 cerveau » pense à la place de tout le monde.
    Ça ne peut pas continuer ainsi! Des décisions sans l’avis des gabonais alors que cela engage leur vie.

  6. Gayo dit :

    Les 52 millions que BNP a aidé Bongo a voler répareraient cet endroit 10 fois. Une seule route nationale.

  7. Souke dit :

    Et en 2023, on verra des gabonais aux urnes pour voter des incapables. En 14 ans bientôt au pouvoir, incapable de bitumer les routes. On passe le temps a voler l’argent du pays.il faut être malade pour votre ce système. N’importe quoi!

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