Le gouvernement a adopté a adopté en conseil des ministres, le 10 juin à Libreville, le Projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2021. Initialement arrêté à 2681,5 milliards de francs CFA, le budget 2021 passe ainsi à 3043,7 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 362,2 milliards de francs CFA ; en raison notamment de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) et les dépenses additionnelles liées à la riposte contre le Covid-19.

Initialement arrêté à 2681,5 milliards de francs CFA, le budget 2021 passe ainsi à 3043,7 milliards de francs CFA. © economictimes.indiatimes.com

 

Réuni en conseil des ministres le 10 juin à Libreville, le gouvernement a adopté le Projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2021. Initialement arrêté à 2681,5 milliards de francs CFA, le budget 2021 passe ainsi à 3043,7 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 362,2 milliards de francs CFA, «imputable principalement à l’émission de titres publics d’un montant de 495 milliards de francs CFA sur le marché financier international».

«L’élaboration de ce projet de loi se justifie par la nécessité de prendre en compte les très hautes instructions du président de la République, relatives à la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT), de prévoir les dépenses additionnelles visant à renforcer la réponse sur la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et d’intégrer les réformes contenues dans l’accord conclu avec le FMI au titre du mécanisme élargi de crédit», a expliqué le conseil des ministres.

S’agissant des ressources, les recettes budgétaires seraient évaluées à 1622,2 milliards de francs CFA contre 1874,4 milliards FCFA arrêtés dans la Loi de finances initiale (LFI), soit une baisse de 13,5% correspondant à 252,3 milliards de francs CFA. En ce qui concerne les dépenses et les charges de trésorerie, les dépenses budgétaires sont évaluées 1971,8 milliards de francs CFA contre 2043,5 milliards de francs CFA dans la LFI, soit une baisse de 4% représentant 71,7 milliards de francs CFA, consécutive à la baisse des recettes budgétaires.

Pétrole et manganèse, poumons de PLRF

Selon le conseil des ministres, le projet de loi rectifié vise la reprise de la croissance, avec un taux projeté à 1,5% contre -1,8% en 2020 ; la réduction du déficit budgétaire de -7,4% à – 7,2% du PIB hors pétrole afin de contenir le niveau de l’endettement ; la reconstitution des avoirs extérieurs pour garantir la couverture de nos importations ; l’optimisation de la mobilisation des recettes à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des services, la suppression de toutes les exonérations d’impôts, droits et taxes non prévus, autorisés ou approuvés par la loi ; l’amélioration de l’offre dans les secteurs de l’éducation, formation professionnelle, santé, eau et énergie.

Pour jouir du budget revisité, le gouvernement a tablé sur plusieurs hypothèses : une production de 10,2 millions de tonnes métriques en 2021, en recul de 3,12% par rapport à la loi de finances initiales 2021 ; un prix du pétrole gabonais à 55 USD en 2021, en hausse de 34,15% par rapport à la loi de finances initiale 2021 ; des exportations de manganèse qui se situeraient à 9 millions de tonnes en 2021, en hausse de 12,25% par rapport à la LFI 2021 ; un prix de vente de la tonne de manganèse qui s’établirait en moyenne 150,2 USD, soit une baisse de 10,75% par rapport à la LFI 2021 ; un taux de change du dollar américain à 550 FCFA en 2021, en dépréciation de 5,17% par rapport à la LFI 2021.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Bravo, plus d’argent a volé pour les PDGistes ! La campagne approche…

    Et si les dépenses de l’état étaient justifiées ?

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