Dans la concrétisation de sa volonté de redonner la dignité aux Gabonais, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vient, à travers l’article 28 de la Charte de transition parue le 2 septembre, d’interdire la vente des terres aux non-nationaux en République gabonaise.

© D.R.

 

C’est fini ! Au Gabon désormais, plus aucun étranger n’aura la possibilité de s’acheter un terrain sur le territoire national. C’est l’une des mesures importantes contenue dans la Charte de la transition produite par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) après la prestation de serment du général Brice Clotaire Oligui Nguema. Le premier paragraphe de l’article 28 la Charte précise en effet que «la vente des terres aux non-nationaux est interdite en République gabonaise».

Cette mesure, qui avait au préalable été annoncée lors de la prestation de serment du général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, sera certainement saluée par une grande partie des Gabonais, d’autant plus que celle-ci vient mettre fin aux pratiques observées et décriées par les populations depuis de nombreuses années. Des pratiques qui favorisaient les étrangers dans l’acquisition des terrains au détriment des nationaux.

Ayant pris appuis sur la Constitution du 26 mars 1991, la Charte de la Transition dit consacrer les valeurs et principes basés entre autres, sur le patriotisme, la loyauté et la probité. Elle contient en tout 62 articles répartis dans cinq grands titres dédiés entre autres sur les valeurs, les principes, les missions de la transition ainsi que ses organes.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Mezzah dit :

    Toutes les ventes de terrain qui ont déjà faites aux étrangers, et Dieu sait qu’elles sont nombreuses, doivent toute de suite être annulées.

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Très bonne nouvelle. A Ntare Nzame !!!
    Merci mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma.

  3. ELIWA dit :

    D’accord, c’est bien ! …mais, que fait-on des terres et parcelles, spoliées, vendues de façon illicite à des étrangers et sociétés anonymes avec la complicité de certains hauts cadres des administrations en charges de ce domaine ( Ministres, DG cadastre et ANUTTC ainsi que certains cadres de la Justice, magistrats, procureurs et autres…???

  4. CYR Moundounga dit :

    Bjr. les terres appartiennent à l’ Etat. Ceux ou celles qui les ont bradés doivent en payer le prix. Ni la crainte de DIEU, ni la loi, ni les pleurs et les lamentations des habitants n’ont ébranlés leur appétit carnassier de l’argent. Des familles entières complètement à la rue, ruinés par la faute de compatriote mauvais comme la MORT. Vraiment ceux par qui ces malheurs sont arrivés doivent PAYER. Amen.

  5. FAUSTIN NOUGNUI dit :

    C’est certes une bonne décision dans un contexte particulier. Mais avec le temps, il faudra approfondir les analyses et les réflexions. Le Gabon est occupé à 90 % de ses terres. Des Gabonais, des ivoiriens, des camerounais bref des non- nationzux ont acheté des terrains, des maisons aux Etats-Unis, en France, ailleurs dans le monde. Pourquoi pas au Gabon?
    Le développement d’un pays n’est pas seulement l’affaire des nationaux. Des non nationaux ont des enfants avec des partenaires nationaux. Pourquoi les empêcher de sécuriser l’avenir de leurs enfants et partenaires?

  6. evariste dit :

    Mesure populiste et teintée de xénophobie…
    Comme le choix d’une épouse forcément Gabonaise….

    Est ce que nous n’accédons pas aux terrains uniquement à cause des étrangers ?

    Salaires trop bas, terrains trop chers et crédit bancaires inaccessibles pour nous autres.

    S’il n’y a pas de mesures d’accompagnement, cette mesure fera un flop…

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