Instituée quatre ans plus tôt, la taxe sur les véhicules de luxe ne sera pas prélevée cette année. Cet impôt a pourtant permis de récolter près de 49 millions de francs CFA l’année dernière.

Les nouvelles autorités du Gabon n’entendent pas prélever la taxe sur les véhicules de luxe en 2024. © D.R.

 

Au Gabon, les militaires au pouvoir n’entendent pas prélever la taxe sur les véhicules de luxe en 2024. C’est, en tout cas, ce qui apparaît à la lecture du Projet de loi de finances de cette année. En 2023, l’ancien régime avait tablé sur un gain de 48,9 millions de francs CFA dans sa Loi de finances. Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) semble quant à lui y être peu intéressé.

Les nouvelles autorités s’intéressent plutôt aux véhicules neufs qui, curieusement, n’ont pas été taxés l’an dernier. En 2024, ceux-ci devraient permettre de faire entrer 56,9 millions de francs CFA dans les caisses de l’État.

Instituée en 2019 et prélevée l’année d’après, la taxe sur les véhicules de luxe était perçue par les compagnies d’assurances au profit exclusif de l’État, au moment de la souscription à la police d’assurance. Elle concernait les véhicules motorisés de puissance fiscale supérieure à 10 chevaux fiscaux, que ceux-ci soient destinés au transport terrestre des personnes ou des biens. Il s’agissait alors de prélever 20 000 francs CFA par cheval fiscal supplémentaire pour les véhicules de luxe neufs de moins de 5 ans et 30 000 francs pour ceux âgés de plus de 5 ans.

 

 
GR
 

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