Le premier Conseil d’administration du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) s’est tenu le 27 août dernier avec en perspective, la recherche des ressources financières pour répondre aux attentes placées en cette nouvelle structure.

Pour rendre le Faner performant dans l’accomplissement de ses missions d’entretien de la route, tel que le souhaite le gouvernement, il lui faut des financements adéquats. © Gabonreview

 

Le Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) peine à atteindre sa vitesse de croisière. Son premier Conseil d’administration s’est tenu, le 27 août dernier, avec en toile de fond la recherche de financements, en présence du ministre des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi.

Partant des résultats très mitigés du Fonds d’entretien routier de première et de deuxième génération (Fer 1 et 2) et même de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), dans la mesure où de nombreux dysfonctionnements ont été constatés tant sur le plan de la mobilisation que de l’utilisation des ressources, le gouvernement a adopté en mars 2020 le projet de loi portant création du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner).

Les membres du Conseil d’administration du Faner, le 27 août 2021, avec le ministre des Travaux public, Léon Armel Bounda Balozi. © Gabonreview/Capture d’écran

Mais ce Fonds n’arrive pas à atteindre les objectifs qui lui ont été assignés ; notamment la mise en place d’un mécanisme de financement fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide et régulier des entreprises engagées dans l’entretien routier. D’où le point consacré exclusivement aux ressources nécessaires à l’opérationnalisation de cet organisme placé sous la tutelle technique du ministère des Travaux publics.

«Dans la loi qui consacre le Faner, il y a la Redevance d’usure de la route (RUR). Cette RUR abonde le Compte d’affectation spéciale (CAS) qui est un mécanisme particulier géré par le ministère du Budget. Il était donc question d’examiner le passage de ce CAS au Faner en essayant de comprendre quelles sont les procédures et le niveau de collecte de cette principale ressource, et s’il y a des engagements derrière», a fait savoir le président du Conseil d’administration du Faner, Toussaint Nkouma Emane.

Géré par le ministère du Budget, ce compte ne consacre qu’environ 9 milliards de francs CFA au secteur des Infrastructures, selon Directinfosgabon. Or, ajoute le confrère, le Fer2 avait un budget annuel plafonné à plus de 30 milliards de francs CFA. Le Conseil d’administration a également abordé la question de recrutement du directoire. Toussaint Nkouma Emane a indiqué que «maintenant il faut le directoire pour matérialiser l’opérationnalité du Faner».

Lors de ces travaux, le chef de ce département ministériel a fait un exposé sur les «Enjeux et perspectives de la mise en place du Fonds autonome national d’entretien routier», passant en revue les besoins actuels de l’entretien routier que nécessitent les routes du pays et le besoin des ressources suffisantes pour financer les différents programmes proposés par le ministère des Travaux publics.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    La solution :une autoroute à péage, gérée par une entreprise privée sur une durée déterminée, renouvelable s’il y a lieu, avec un cahier des charges stricte. Mais le problème du pays on le connaît :la corruption et les détournements des fonds. Avec le PDG nous n’obtiendrons rien.

    • abesspou dit :

      Our qu’il puisse y avoir une autoroute il faudrait d’abord qu’il y ait des routes nationales. on ne peu pas prendre en otages les usagers de la route car tous ne pourront pas tous s’acquitter du prix du péage.

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