Conformément à la mission Sécurité menée conjointement par le ministère de l’Intérieur et celui de la Défense nationale, le gouvernement fait des prévisions budgétaires concédant une augmentation de plus de 4 milliards de FCFA en 2021 par rapport à l’année précédente. L’objectif est de permettre aux forces de l’ordre de mener à bien leurs missions sur le terrain.

Le gouvernement sollicite une augmentation du budget de la gendarmerie et de la police nationale en 2021. Facebook/Préfecture de police LBV

 

La police et la gendarmerie nationale devraient être gâtées l’année prochaine. C’est, en tout cas, le souhait exprimé par Lambert-Noël Matha et Michaël Moussa Adamo, mardi 3 novembre, à l’Assemblée nationale où ils étaient tous deux auditionnés dans le cadre de l’examen du projet de Loi des finances 2021. Face aux députés membres de la Commission des Finances, du Budget et de la Comptabilité publique, le ministre d’État à l’Intérieur et son collègue de la Défense nationale ont défendu leurs prévisions budgétaires liées à la mission Sécurité menée conjointement par les deux départements dont ils ont la charge.

Ils ont dit espérer une hausse de 4 milliards de FCFA l’an prochain, pour permettre aux agents des forces de défense et sécurité de mener à bien sur le terrain leur mission de protection des personnes et des biens. En effet, dans le projet de Loi des finances 2021, pour le financement de la mission Sécurité du gouvernement, il est inscrit une dotation budgétaire de 56,1 milliards de FCFA. La Loi des finances rectificative 2020 affiche quant à elle 52,9 milliards de FCFA.

Au cours de leurs échanges avec les membres du gouvernement, les élus ont émis le souhait d’une augmentation du budget d’investissement au profit des forces de gendarmerie nationale et celles de la police nationale afin de leur permettre d’être mieux équipées, rapporte la presse de l’Assemblée nationale.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Mbonga la Future Exilée dit :

    Nous n’avons pas besoin de gendarmes et de policiers. Préparons-nous une guerre ou le sommes-nous? Nous voulons des écoles, des hôpitaux et des logements sociauX. Les gendarmes et les policiers ne sont pas une priorité majeure par rapport aux défis du moment. Comment le faire comprendre aux dirigeants de ce pays??? Transférez ce budget pour la réalisation de l’une des priorités. Quel pays « bizarroïde » ! !!

  2. Maganga Octave dit :

    A quoi servent ces militaires d’opérette ? Ils ne sont forts que contre les civils aux mains nues

    • Michel NKOGHE dit :

      Vous commencez enfin à comprendre. Tout ceci est en prévision de 2023 pour rééditer leurs hauts faits d’armes de 2016, contre l’ennemi juré de la nation gabonaise : le peuple apatride qui ose habiter ce territoire et qui, contrairement à votre pensée, n’a droit à aucune politique de santé ou d’éducation, et ferait mieux de s’adresser à son gouvernement d’origine au lieu de se mêler de vouloir désigner les dirigeants du Gabon où il est étranger.
      Et la pandémie du coronavirus est une opportunité inespérée pour s’entraîner en vue de 2023; d’où les confinements, couvre-feux, cquadrillages, etc. qui ont achevé de transformer Libreville en grande prison à ciel ouvert. Sans parler de l’invention du droit de circuler (que vous appelez racket) qui doit enrichir les cochefs (comme ils disent). Rien de « bizarre »; c’est l’État de droit du Gabon. LEUR GABON

  3. SERGE MAKAYA dit :

    Si les ARMES pouvaient être transformées en CHARRUES, se serait BEAUCOUP PLUS AVANTAGEUX pour le Gabon. A Ntare Nzame !!!

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