Retrouvé sans vie dans son domicile au quartier «Ça m’étonne», dans le premier arrondissement de la commune d’Owendo, par des agents de la police nationale alertés par ses voisins, le corps du Pr Guillaume Pambou Tchivounda, spécialiste du droit public, porterait des traces de violences. Une enquête a été ouverte.

Le Pr Guillaume Pambou Tchivounda est décédé, le 5 janvier 2023. © D.R.

 

Brillant spécialiste du droit public, le Pr Guillaume Pambou Tchivounda est décédé. Il a été retrouvé sans vie, jeudi 5 janvier, à son domicile quartier «Ça m’étonne », dans le premier arrondissement de la commune d’Owendo. 

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«Selon les premiers éléments de l’enquête, son corps aurait été découvert avec des traces de violence», rapporte le quotidien L’Union ce vendredi.

S’agirait-il d’une mort accidentelle ? Seule l’enquête ouverte pourrait répondre, avec exactitude, à cette question que se pose déjà la famille du disparu. Selon des sources policières, il s’agirait vraisemblablement d’un cambriolage ayant mal tourné. L’examen de la dépouille mortelle laisserait entrevoir des coups de couteau sur les flancs. L’universitaire émérite, également connu comme membre, aux côtés notamment de Marie Madeleine Mborantsuo et du Pr Guy Rossatanga-Rignault, de la Commission nationale de  suivi du différend territorial opposant le Gabon et la Guinée équatoriale sur la propriété des îles Mbanié, Cocotiers et Conga, vivait tout seul dans une villa cossue.

Qu’à cela ne tienne, l’ancien conseiller d’Omar Bongo Ondimba dont la compétence dans son domaine était reconnue aussi bien dans son pays, le Gabon, qu’en dehors de celui-ci n’avait pas été aperçu par ses voisins quatre à cinq jours avant la découverte de son corps inanimé. Une absence qui les a alertés, au point de décider de faire intervenir la police. Certaines sources disent avoir été alertées par une forte odeur émanant du domicile de l’enseignant.

Guillaume Pambou Tchivounda a obtenu son doctorat en droit en 1978 à l’université de Montpellier. Il est devenu agrégé de droit public en 1994 et a laissé plusieurs ouvrages. Notamment, «La Conférence au sommet. Contribution à l’étude des institutions des relations internationales» (1980), «Essai sur l’État africain postcolonial» (1981) et «Eléments de la pratique gabonaise en matière de traités internationaux» (1986).

A la retraite depuis au moins 5 ans, après avoir bénéficié d’une rallonge, il avait plus de 70 ans.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGOMAH dit :

    C’est affreux le Gabon d’aujourdhui; c’est pas possible,; c’est pas possible. Seigneur il n’ya que Ta Bienveillance Courageuse et Contagieuse pour mettre définitivement hors d’état de nuire la main noire invisible qui tue le >Gabon,

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