Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a dénoncé le 25 juillet 2020, le recul des libertés publiques hautement acquises par les Gabonais depuis le retour au multipartisme.

Le RPM a dénoncé le recul des libertés publiques hautement acquises par les Gabonais depuis le retour au multipartisme. © D.R.

 

Le parti de l’opposition présidé par Alexandre Barro Chambrier s’inquiète de l’état des libertés fondamentales au Gabon sous le règne d’Ali Bongo. A la faveur d’une déclaration de presse, le 25 juillet, ses membres ont exprimé leur vive inquiétude devant la détérioration en cours des droits fondamentaux et des libertés individuelles, accentuée par l’absence d’indépendance du système judiciaire.

«Sous le règne d’Ali Bongo et les siens, la force prime sur le droit et la souveraineté du peuple n’est qu’un vain mot. Les droits fondamentaux et les libertés individuelles n’ont jamais été aussi massivement violés. Les réunions publiques et les manifestations de l’opposition sont systématiquement interdites ou brutalement réprimées. Ils ne conçoivent la justice qu’aux ordres et à leur service. Tous les autres pouvoirs constitutionnels doivent leur être subordonnés et l’idée de contre-pouvoirs les révulse», a déploré le secrétaire exécutif du RPM, Faustin Laurent Bilie Bi Essone.

Selon le RPM, le nouveau Code pénal qualifié de liberticide, encadrerait et favoriserait cette régression en cours de la démocratie et des libertés publiques au Gabon. Ce qui participerait à menacer l’ordre public, approfondissant la désespérance de la population. Alexandre Barro Chambrier et ses partisans en veulent pour preuve, l’article 267 du nouveau Code pénal qui punit de peines de prison quiconque émettra des doutes sur la filiation d’autrui ; l’article 221 qui expose les ministres des cultes à des poursuites judiciaires pour délit d’opinion lors de leurs sermons. Mais également le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal en vigueur depuis juillet 2019 et qui condamnait l’homosexualité.

«Le RPM se demande ce que cachent réellement ces dispositions répressives d’un autre temps. Par ailleurs, ce recul des libertés, jadis circonscrit à l’action politique et syndicale vient de s’inviter sur le terrain religieux. C’est dans la même veine que l’on observe le maintien de la fermeture des églises, des temples et des mosquées, alors qu’il est possible d’adopter un protocole sanitaire à l’exemple des dispositifs spécifiques déjà observés dans d’autres secteurs d’activités. On comprend aisément ici qu’on cherche à maintenir le plus longtemps possible les religieux dans le silence», a soutenu le secrétaire exécutif du RPM.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Il n’y a jamais eu de libertés avec la famille Bongo. Jamais!
    Avec Léon Mba, oui. Raison pour laquelle il nous faut chasser le diable incarné dans cette famille Bongo-Valentin. A Ntare Nzame!!

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Un tout autre sujet : qui COMMANDE LE GABON AUJOURD’HUI ?
    Réponse de Serge Makaya (avec certitude à 100%) : LA FRANCE (et, dans une moindre mesure… le Maroc)

    POURQUOI ? Parce que, il n’y a plus de Bongo à la tête du pays. Ali Bongo est bien mort. Le responsable de TOTAL qui était au palais aujourd’hui fait aussi de la COMÉDIE. Ali Bongo est bien MORT à Riyad.

    La raison pour laquelle on ne veut pas OFFICIALISER son décès, c’est parce que TOTAL (qui est déjà comme un Etat) ne veut pas n’importe qui à la tête du Gabon. Total a PEUR de Jean Ping. Par contre Total n’a pas peur de Nourredine Valentin. ou de Junior Sassou QUE NOUS LE PEUPLE GABONAIS NE VOULONS PAS.

    Sylvia Valentin gère désormais le Gabon avec sa famille française : la famille de son père Valentin (qui s’est enrichi dans les assurances au Gabon) et la famille de sa mère Aimée Baudier.

    Essayez de vous IMAGINER combien d’hommes et de femmes composent ces deux familles : la famille de feu Valentin Edouard (son père), et la famille de Aimée Baudier (sa mère).

    JE VOUS LE RÉPÈTE : IL N’Y A PLUS DE BONGO AUX COMMANDES DU PAQUEBOT GABON. Nous sommes toujours colonisés par les mêmes HYPOCRITES de français. Mais il n’est pas encore trop tard de se réveiller.

    Vous qui êtes en France, ne pouvez-vous pas faire des recherches sur cette dame Aimée Baudier, mère de Sylvia Valentin ?

    C’EST VRAIMENT DUR DE LIBÉRER NOTRE PAYS; DIFFICILE, MAIS PAS IMPOSSIBLE. MOI J’Y CROIS TOUJOURS. MAIS DISONS-NOUS BIEN : les Bongo n’existent plus dans ce COMBAT, je vous le jure…

    • Hugo dit :

      Ali Bongo n’est plus de ce monde. On nous trompe, malheureusement, depuis octobre 2018. Et on a acheté le SILENCE de la famille Bongo. C’est pour cela que vous ne verrez pas un SEUL membre de la famille d’Ali Bongo venir évoquer son décès. C’est un secret d’État avec la complicité de la France. Et vous qui connaissez comment fonctionne le B2, vous devez aussi bien le savoir, je suppose.

      NB: Jean Ping le sait, ainsi que beaucoup d’autres opposants gabonais. Pourquoi ce silence ? Ils savent pourquoi ils se taisent sur cette mort.

      • Ulys dit :

        Ce qui manque dans ce pays c’est une opposition FORTE ET DURABLE. Mais aussi une diaspora FORTE – SOLIDAIRE ET DURABLE. Une RÉSISTANCE FORTE ET DURABLE.

        Quand je lis des POSTS du Père Paul Mba Abessole dans les réseaux sociaux ou des POSTS du docteur MENGARA fondateur du mouvement BDP (Bongo Doit Partir), c’est bien ce qu’ils écrivent. Ce sont de belles propositions. Mais au stade où nous en sommes, c’est l’union qui fait la FORCE.

        Et il n’est toujours pas trop tard pour s’unir autour du vainqueur des élections présidentielles de 2016. C’est la seule VOIE possible de sortie de la crise que nous traversons. En espérant que certains gabonais ne se feront plus acheter comme les Franck Nguema ou Bily By Née et bien d’autres gabonais.

        Père Paul Mba, vous avez gagné votre élection présidentielle. Mais reconnaissez aussi que vous n’avez pas eu la résistance de Mr Jean Ping qui se bat encore aujourd’hui, avec le soutien de la résistance gabonaise à l’étranger. Vous et ke docteur Mengara devriez SOUTENIR OUVERTEMENT Mr Jean Ping pour qu’il accède à la tête du Gabon. Jean Ping représente ici l’ensemble des hommes politiques qui ont toujours gagnés les élections présidentielles volées par ce régime usurpateur des Bongo (ou Valentin aujourd’hui).

        Jean Ping ne restera pas longtemps au pouvoir, vu son âge. Mais il a l’expérience politique et diplomatique. Et je crois qu’on peut faire table rase de son passé avec l’actuel régime (du temps d’Omar Bongo). Il a d’ailleurs reconnu qu’il était du système. Et vous qui étiez prêtre, vous savez très bien ce qu’est LA CONVERSION DUNE PERSONNE.

        Alors, à vous comme au docteur Mengara, à toute l’opposition gabonaise, à toute la résistance gabonaise, aux membres du parti politique du PDG et parti proches de ce dernier (épris de liberté, de démocratie, de transparence, de bonne gouvernance…), JE VOUS INVITE TOUS À LIBÉRER NOTRE PAYS DU JOUG BONGOISTE-VALENTISTE.

        N’ACCEPTONS JAMAIS QU’UN GAMIN DE MOINS DE 30 ANS (qu’il s’appelle Junior ou Nourredine) VIENNE GÉRER NOTRE BEAU ET GRAND PAYS LE GABON. MERCI POUR VOTRE COMPRÉHENSION !!!

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